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Joies et peines des mini-blaireaux

Immoraux en Allemagne mais convoités par Trump, les taux bas inquiètent la BRI. En Italie, les vrais restent plus élevés. L'euro paie l'écart de croissance

Joies et peines des mini-blaireaux

I tarifs bas ils commencent à être un problème politiqueainsi que bon marché. Les Allemands (il faut toujours se rappeler, comme le disait Mario Monti, que pour les Allemands l'économie est une branche de la philosophie morale) disent qu'il est immoral ne rémunère pas suffisamment l'épargne, et il n'est ni agréable ni juste d'emprunter de l'argent en payant peu ou rien ou même d'être payé par le prêteur. D'un point de vue économique, même les Banque des règlements internationaux se dit préoccupé par 17 XNUMX milliards de dollars de titres par an taux négatifs se complaire dans la finance mondiale : souffre deaffectation des ressources, car la facilité de s'endetter peut conduire à de mauvais investissements. Bien sûr, il y a aussi un côté positif : la facilité de s'endetter peut conduire à Allemagne faire des investissements publics pour renouveler des infrastructures souvent vétustes, et ce n'est certainement pas immoral.

Quoi qu'il en soit, les taux baissent (dans les graphiques, les taux d'octobre sont ceux du 4 du mois, et les taux réels supposent que la dernière tendance d'inflation se maintiendra), reflétant la faiblesse de l'économie. L'inflation baisse également pour la même raison, ce qui limite la baisse taux réels, qui restent cependant – dans America et Allemagne – négatif et bien en dessous du taux de croissance de l'économie – signe d'une politique monétaire expansionniste. Dans Italie le taux réel à long terme, grâce à la baisse de l'inflation (la dynamique des prix sur 12 mois est bien inférieure au taux allemand ou américain), n'est pas aussi bas qu'ailleurs (il est de l'ordre de 0,5%) et n'indique pas conditions particulièrement expansives. Cependant, les coûts ai creux historiques des prêts hypothécaires et aussi ceux des dieux prêts aux entreprises ils aident certainement.

Dans le champ devise l'euro reste « en dessous mais proche » de 1,10 contre dollar (le taux de change d'octobre est celui du 4 du mois) : cette baisse durable (il était au-dessus de 1,20 au début de l'année dernière) reflète la taux de croissance comparatif (le plus élevé aux États-Unis), le niveau comparatif des taux d'intérêt à la fois long et court, et le moment opportun manœuvre de desserrage politique monétaire annoncée le mois dernier par le BCE. Cette tendance à la dépréciation de la monnaie unique est un soutien utile pour les producteurs européens, déjà en difficulté en raison des guerres commerciales américano-chinoises et des tarifs de rétorsion de Trump suite à la décision de l'OMC sur les subventions à Airbus. Le yuan c'est aussi, à peu près ici depuis le début de l'année dernière, en train de dévaluation par rapport au dollar (Les marchés chinois sont fermés pour l'anniversaire de la République populaire : le taux de change d'octobre est en fait celui de fin septembre). Trump ne peut pas espérer punir la Chine avec des tarifs douaniers sans que ces sanctions ne se traduisent par un affaiblissement de la monnaie qui vient à compenser, au moins partiellement, l'impact des tarifs.

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