« L'illusion de répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés en défendant l'intérêt national de chacun, dressant pays contre pays est une illusion. Nous ne répondons pas à ces défis avec des murs, nous répondons par un travail commun » : a déclaré le Premier ministre Paolo Gentiloni lors d'une conférence de presse à la Roseraie des Nations Unies avant son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies.
"Aujourd'hui, c'est l'occasion de mesurer la méthode de travail multilatéral", a-t-il ajouté. Le Premier ministre abordera de nombreux sujets à l'ONU, dit Gentiloni, "nous allons nous consacrer à la question de la Libye, il y a un sommet entre les principaux dirigeants et je verrai Serraj dans quelques minutes pour préparer la rencontre". Le but est de « proposer, demander, exhorter les Nations unies à revenir en force en Libye. Nous en avons besoin pour le processus de paix, pour stabiliser le pays et pour la question des migrations, car les conditions des réfugiés en Libye doivent être contrôlées et améliorées en termes de droits de l'homme. Et personne ne peut mieux nous aider que l'ONU ».
Le Premier ministre a également souligné l'importance de créer une initiative "multilatérale", qui n'implique pas seulement l'Europe.
