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Generali, les Benetton grandissent et renforcent également le drapeau italien

Après Caltagirone et Del Vecchio, les Benetton augmentent également leur participation dans Generali - 30% du géant de l'assurance, qui s'apprête à confirmer son leadership lors de la réunion de printemps, est ainsi entre des mains italiennes si l'on additionne les investissements en private equity et celui de Médiobanque

Generali, les Benetton grandissent et renforcent également le drapeau italien

Après Franceco Gaetano Caltagirone et après Leonardo Del Vecchio, les Benetton ont aussi misé sur Generali et pris le capital de la première compagnie d'assurance italienne.

Après les derniers investissements, Edizione – la holding de la famille Ponzano Veneto, qui détenait déjà 3 % de Leone – détient 4 % de Generali et, selon les rumeurs recueillies par la Sole 24 Ore, ne cache pas son intention d'atteindre, même sinon à très court terme, 5% du groupe d'assurance.

Les Benetton croient en Generali et en leur management dirigé par le PDG Philippe Donnet et investissent dans l'entreprise, même s'ils ne songent pas à rejoindre le conseil d'administration de Leone qui sera renouvelé lors de la prochaine assemblée de Trieste et qui évoluera dans la lignée des sortants. un. Cela n'exclut pas que, sans revendiquer une représentation directe au nouveau conseil d'administration, les Benetton soient discrètement consultés sur la confirmation de Donnet à la tête de Generali, sur la probable permanence de Gabriele Galateri di Genola à la présidence et sur la composition de l'ensemble de conseil.

Le but des Benetton est de diversifier les investissements financiers et, ce faisant, ils renforcent la structure des particuliers italiens dans Generali qui atteint près de 17% mais qui monte à 30% si les actions de Caltagirone, Del Vecchio, De Agostini et les mêmes Benetton ajoute la plus grosse participation dans Leone qui est toujours détenue par Mediobanca avec 13%.

Environ un tiers du capital du Lion est donc entre des mains italiennes et cela revigore l'un des atouts véritablement stratégiques de notre pays, souvent en proie aux investisseurs étrangers même ces derniers temps. Une opération d'autant plus importante si l'on considère que Generali détient une part importante de nos obligations d'État dans son portefeuille et qu'une grande partie de l'épargne des ménages italiens transite par Generali via les fonds communs de placement, la gestion d'actifs et divers types de polices que le Leo gère.

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