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Francesco Molinari passe le cut, devant Matteo Manassero

La troisième journée du Masters commence aujourd'hui, avec Bubba Watson en tête à -7 coups sous le par. Le Nord-Américain a déjà remporté ce tournoi en 2012. Troisième, à -3, se trouve le champion en titre Adam Scott, bien décidé à réitérer son exploit et à devenir numéro un mondial. Francesco Molinari passe le cut, tandis que Matteo Manassero rentre chez lui.

Francesco Molinari passe le cut, devant Matteo Manassero

Bubba Watson tente à nouveau : le Nord-Américain de 137 ans mène le Masters en cours à Augusta National, en Géorgie, avec une série de 7 coups, – 3 sous le par, 4 longueurs de l'Australien John Senden et 2012 du champion en titre, Adam Scott. Les jeux sont grands ouverts, mais le génie et l'insouciance de Bubba ont fait la différence lors des deux premiers jours. Le joueur gaucher a un jeu parfait pour Augusta, comme il l'a déjà démontré en 1934 en remportant son premier maillot vert : il est très long, il est capable de travailler la balle de n'importe quel coin du terrain, c'est un champion avec le putter en sa main. L'histoire, entre autres, montre que le parcours est bien adapté au jeu des joueurs gauchers, compte tenu des nombreux "sinistres" Masters Champions depuis 5. Pourtant cette année le gaucher par excellence, Lefty alias Phil Mickelson, ne avoir le 'il a fait et a raté la coupe par la largeur d'un cheveu. Le rêve d'ajouter un autre majeur à sa collection, il en compte 3 (dont 149 Masters), il s'est échoué sur une série de 5 coups, 18 au-dessus du par. Trop d'erreurs, même concentrées sur quelques trous, ont été fatales à Phil qui, en l'absence de Tiger, était le joueur le plus charismatique de cette édition. Ceux qui, comme lui, ont disputé le deuxième 5 trous de l'après-midi ont dû composer avec le vent et ses caprices, avec des greens toujours plus rapides. Dans ce sillage de nombreux favoris sont rentrés chez eux la veille : outre Phil, numéro 6 mondial, Sergio Garcia (numéro 11), Dustin Johnson (XNUMX) puis Luke Donald, Ernie Els, Victor Dobuisson, Webb Simpson, Charl Schwartzel , Graeme McDowell, Patrick Reed, Angel Cabrera, Jason Dunfer. 

Même Matteo Manassero, après une belle entame, s'est malheureusement enlisé : 71-81 ses partiels, pour un total de 152 tirs, trop pour les ambitions du jeune champion d'Italie et pour jouer sur le week-end. C'est plutôt Francesco Molinari qui l'a fait, plus imprécis dans les 18 seconds trous (71-76), mais capable de contenir la casse et de se retrouver à +3, en 37e position. 

Chez les Européens, les meilleurs du classement sont le Danois Thomas Bjorn et le Suédois Jonas Blixt, rookie à sa première expérience au Masters. Tous deux sont troisièmes à -3, à égalité avec Scott et le tout jeune Jordan Spieth, un Texan, la jeune vingtaine, un mauvais caractère allié à un grand talent. 

Le grand Fred Cuples, 55 ans, gentil, talentueux, beau gosse est candidat au podium. "Bum Bum" n'a plus gagné le Masters depuis 1992, mais lors des 4 dernières éditions, il a toujours terminé dans le top 15. Son point faible est son putt et le résultat de -2, après 36 trous, ne lui rend pas justice. à son jeu spectaculaire. Mention honorable pour Jimmy Walker, qui n'est pas un whisky oublié en cave, mais un joueur fleuri à 35 ans. Il est actuellement numéro un chez Fedex et a déjà remporté trois tournois cette saison. Pour l'instant il est à 5 coups du leader et il n'y en a pas trop : Bubba est un champion, mais il est aussi autodidacte et peut faire beaucoup d'erreurs. Walker, d'autre part, fait ses devoirs avec son entraîneur Butch Harmon. Sur un pied d'égalité, toujours à -2, un autre grand vieux : Jim Furyk, 44 ans. 

En tout il n'y a que 14 joueurs sous le par, dont deux autres Européens qui réalisent une splendide saison : l'Ecossais Stephen Gallacher, vainqueur cette année à Dubaï et le Gallois Jamie Donaldson, tous deux à -1. 

À partir d'aujourd'hui, le jeu devient de plus en plus difficile et il y aura des surprises. Sur le papier, les candidats au podium sont Bubba et Adam Scott, qui disposent également d'un caddie très expérimenté comme Steve Williams, qui connaît les greens d'Augusta mieux que quiconque, les ayant étudiés et dominés pendant des années avec son ancien employeur de travail Tiger. Woods, si Scott répétait l'exploit de 2013, non seulement il deviendrait numéro un mondial à part entière, mais il rejoindrait également le club fermé des joueurs ayant remporté le Masters deux années de suite dont les membres, pour l'instant, sont seulement trois : Jack Nicklaus, Nick Faldo et Tiger. 

Après la dure épreuve des deux premières journées, 51 joueurs restaient sur le terrain, dont de nombreux « past winners » : Sandy Lyle, 56 ans, vainqueur en 1988 ; José Maria Olazabal, vainqueur du Masters en '94; Vijai Singh, 51 ans, ancien numéro un mondial, veste verte en 2000 ; Larry Mize, 56 ans, originaire d'Augusta et vainqueur en 1987 ; Bernhard Langer, 57 ans, premier en 93 ; Mike Weir, 44 ans, vainqueur en 2003.

Egalement sur la ligne du cut se trouve l'un des favoris de la veille : Rory McIlory, qui a un lourd score derrière lui, +4, onze coups derrière le leader. Le Nord-Irlandais a été particulièrement malchanceux hier, mais il est le joueur le plus talentueux du circuit après Woods, qui sait s'il ne surprendra pas tout le monde avec des effets spéciaux ce week-end. 

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