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Formule 1, Ferrari: c'est pourquoi Alonso peut désormais remporter le championnat du monde de F.1

La confiance et le courage du champion espagnol qui est passé de la dixième à la troisième place du Grand Prix d'Italie de Monza confirment qu'il peut remporter le titre de champion des pilotes en ramenant Ferrari au triomphe cinq ans après le succès de Raikkonen et huit ans après Schumacher - En au classement, il a une avance de 37 points sur Hamilton et il reste 7 courses extra-européennes à disputer

Formule 1, Ferrari: c'est pourquoi Alonso peut désormais remporter le championnat du monde de F.1

De dixième à troisième à Monza, dans le Grand Prix de Formule 1 le plus rapide : Alonso et Ferrari nous ont aussi procuré cette émotion. Et maintenant, ils ont plus que de bonnes chances de ramener le titre mondial à Maranello, cinq ans après le dernier (signé par Raikkonen), quatre après le dernier succès au Championnat du Monde des Constructeurs et huit après la conclusion du triomphe irremplaçable saga signée Schumacher-Brawn-Todt. Voyons pourquoi.

Avec sept courses à disputer (25 novembre, Brésil), Alonso compte désormais 37 points d'avance au championnat. A suivre, Hamilton (McLaren en pleine forme : 3 victoires sur les 3 derniers GP), puis Raikkonen avec une Lotus surprenante mais jamais gagnante, puis encore Vettel, double champion en titre dont la RedBull est en crise d'identité évidente. Mais (et c'est la nouveauté) Ferrari ne semble avoir peur de rien ni de personne. Mauvaise qualification en raison d'un échec qui a mis à mal la très forte régularité technique de cette année, Alonso a effectué un retour en course encore plus flagrant grâce à une Ferrari qui a longtemps été la monoplace la plus rapide en piste. Et cela peut être considéré comme l'aboutissement d'un processus en cours depuis un certain temps, comme nous l'avons déjà souligné. Un progrès parti du bas d'une saison commencée au milieu de mille difficultés, d'une voiture évidemment moins performante et équilibrée que la concurrence.

Au volant de tout ça : lui, le jamais trop énervé Alonso. Rapide, toujours. Grave, depuis plusieurs années. Mais désormais aussi capable d'endosser le rôle de chef d'équipe et de projet, avec une sécurité et une sérénité qui finissent par se répercuter également sur l'équipe. Des erreurs, cette année, jamais. Des performances au-delà de la valeur technique et des contingences, bien souvent. Et les adversaires le remarquent. Ils le craignent, ainsi que le respect incontestable. Et le rapport de force fait pencher de plus en plus l'avantage psychologique en faveur du Cheval Cabré et de son conducteur.

Troisième chapitre : Felipe Massa. Lent, inconstant, bégayant presque toute l'année. Sans oublier depuis 2010, la première année de Fernando dans une Ferrari, qui lui a immédiatement remis le sceptre. Mais à Monza, la Massa du passé a été revue, au moins par moments. Incisif au départ, régulier ensuite, transparent en laissant la place à Alonso lorsqu'il le trouva derrière lui. Grâce à un contrat en tant que pilote Ferrari en 2013, aujourd'hui mis en doute, s'il ne dépoussière pas les gènes du passé au moins en partie. Une situation qui pourrait redonner à Fernando une épaule précieuse pour le titre.

Quatrième ingrédient : la répartition des résultats entre les concurrents. McLaren était très fort, Red Bull était encore plus dégonflé à Monza, désormais très loin de ses gloires récentes. Deux abandons en course, double zéro au classement : l'équipe austro-anglaise est toujours en tête chez les constructeurs, mais à bout de souffle. Nous avons mentionné la Lotus et la Mercedes semble prendre des virages en descente. De temps en temps Force India et Sauber sortent du centre du classement, ce dernier exalté sur l'Autodrome par une brillante stratégie parfaitement interprétée par un Sergio Perez rapide, précis et agressif afin de décrocher la deuxième place d'honneur de la saison, cette fois derrière Hamilton qui, parti de la pole position, avait toujours la course en main.

Désormais sept courses extra-européennes : des circuits de tous types, des climats allant de la chaleur à l'éventuelle tempête de mousson qui pourrait se produire en Asie, voire plus d'une fois. Des conditions artificielles comme la course de nuit, et sur le city track, qui attend le Cirque entre deux dimanches à Singapour. Des situations presque comme un cirque, en fait. Mais l'Alonso d'aujourd'hui, cette année, est le dompteur par excellence...

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