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Focus Bnl : l'industrie italienne au sortir de la cinquième année de crise

FOCUS BNL – Le portrait de l'activité du secteur industriel italien, cinq ans après le début de la crise : une contraction de plus de 20% par rapport à 2000 – Contrairement au chiffre d'affaires interne, celui à l'étranger augmente, progressant d'environ 40% .

Focus Bnl : l'industrie italienne au sortir de la cinquième année de crise

La crise a modifié la structure de production de notre pays, entrant dans un processus de changement qui dure depuis plus de dix ans. Entre 2000 et 2012, l'activité du secteur industriel a chuté d'un cinquième. Dans le secteur des équipements électriques, 47 points de production ont été perdus, 40 dans l'électronique, 35 dans le textile et les moyens de transport.

Ces tendances représentent, en raison de leur ampleur, une particularité italienne. En Allemagne, en dix ans, l'activité industrielle a augmenté de près de 20 points de pourcentage, la production d'équipements électriques a augmenté d'un cinquième, celle des moyens de transport de plus d'un tiers et celle des produits électroniques a presque doublé.

Derrière les tendances vécues dans notre pays, il y a différentes histoires. Dans certains cas, la baisse des volumes produits résulte d'une réorganisation du système de production, avec un déplacement à l'étranger d'une partie de la valeur ajoutée totale. Dans d'autres cas, les moindres volumes semblent résulter d'un abandon plus complexe et radical de certaines productions.

La réorganisation du système industriel de notre pays s'est accompagnée d'une plus grande propension à exporter. Entre 2000 et 2012, confrontées à une forte stagnation du chiffre d'affaires intérieur, les entreprises italiennes ont bénéficier d'une augmentation d'environ 40% de l'étranger.

Cinq années de crise nous restituent donc un système industriel profondément modifié. De plus petite taille, inséré dans un système national qui a encore perdu de sa compétitivité. Avec une plus grande propension à exporter, conséquence obligée de la faiblesse de la demande intérieure. Avec une structure sectorielle différente : moins de moyens de transport, de produits textiles, d'appareils électriques et de produits électroniques, mais plus de produits alimentaires, de produits pharmaceutiques et de machines.


Pièces jointes : Focus no. 06 – 18 février 2013.pdf

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