Il PIB italien croîtra de 0,7 % en 2015 et de 1,2 % en 2016. C'est ce qu'affirme le Fond monétaire international, dans la mise à jour de son Perspectives de l'économie mondiale. Les estimations du FMI confirment pour l'essentiel les chiffres contenus dans le rapport publié le 18 mai, lorsque les techniciens de Washington avaient révisé à la hausse les chiffres de l'économie italienne.
En ce qui concerne la croissance mondiale, le FMI a estimé qu'un croissance de 3,3% pour 2015, en baisse de 0,2 % par rapport aux prévisions d'avril. En 2016, on devrait cependant voir une augmentation de 3,8 %. La baisse des estimations de l'économie américaine, attendue en hausse de 2,5% en 2015 contre 3,1% de l'estimation d'avril, pèse sur la révision à la baisse de la croissance mondiale.
Quant à la zone euro, le FMI prévoit une croissance de 1,5 % cette année et de 1,7 % en 2016. L'économie allemande devrait croître de 1,6 % cette année et de 1,7 % en 2016, la française de 1,2 % et 1,7 % respectivement, tandis que celui espagnol marquera +3,1% en 2015 et +2,5% en 2016.
Pour le moment, l'impact des développements dans la zone euro semble limité Grece. Selon le FMI, pour le moment, aucune "contagion significative" ne s'est produite et la réaction des marchés a été "relativement calme, avec en partie la baisse des prix des actifs risqués et une hausse modeste des prix des obligations souveraines considérées comme des valeurs refuges". .
Si les conséquences pour le reste de l'union monétaire sont donc limitées, selon le FMI "en Grèce, les développements qui se dessinent auront probablement un impact beaucoup plus lourd par rapport aux anticipations précédentes". Le document de Washington, pour le moment, ne fournit pas de prévisions de croissance pour Athènes.
