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Fiat, comme consolidé avec Chrysler. Et le titre volerait

par Ugo Bertone – Le bénéfice pourrait presque doubler par rapport aux comptes de 2010, grâce à l'apport de Chrysler – Pendant ce temps, certains groupes industriels italiens relèvent la tête grâce au boom des BRICS : nouvelle commande russe pour Astaldi, tandis que Piaggio débarque en Indonésie – Hier Mediobanca sous le feu ( mais pourquoi ?) alors que Bpm et Mps ont remonté

Fiat, comme consolidé avec Chrysler. Et le titre volerait

LES EXPORTATIONS AMÉRICAINES INSTITUENT LA CONFIANCE DANS LES ÉCHANGES LE MINISTÈRE DE JUILLET DE LA BCE NE FAIT PAS PEUR

La croissance des exportations américaines en avril, jamais aussi élevée par rapport au PIB. cela a eu l'effet d'une panacée pour les marchés étrangers. Non seulement Wall Street a interrompu un cycle négatif qui avait duré sept séances, mais le rebond a également produit ses effets sur la méga vente aux enchères d'obligations du Trésor à 13 ans d'une valeur de 5 milliards de dollars : la reprise du marché boursier, en baisse de 4,238 % par rapport à au plus haut de mars, s'est traduite par une baisse de la demande et une augmentation des rendements qui ont atteint 4,216 % (contre une prévision de 40,4). Bref, le risque de récession n'est pas si évident. Mais une autre tendance se dégage également des enchères : la demande des enchérisseurs indirects », y compris les banques centrales étrangères (en particulier la Chine) a chuté de deux points de pourcentage, passant de 38,4 à 1,8 %. La poussée venue d'Amérique s'est également fait sentir en Europe où les secteurs les plus liés au cycle économique ont surtout progressé, comme le secteur automobile (Stoxx +1,8%) et les matières premières (+1,5%). Les produits pétroliers ont également bien performé (+XNUMX %). Pas de surprises, quant à elles, depuis Francfort. La BCE laisse les taux inchangés, confirme son non catégorique à l'hypothèse d'une restructuration de la dette grecque à l'allemande mais relève ses estimations sur la croissance dans l'Euroland. Jean-Claude Trichet promet une "vigilance forte" sur l'inflation, ce qui revient à annoncer une hausse des taux pour juillet. L'euro s'affaiblit, signe que les marchés craignaient un retournement dès juin. Enfin, la direction de la BCE a émis un avis favorable sur la candidature de Mario Draghi, dernière étape formelle pour le gouverneur sur la route de Framcoforte. Mais Trichet lui-même a rappelé que "les membres du directoire restent en fonction pendant huit ans". Autrement dit, ce ne sera pas la BCE qui poussera Lorenzo Bini-Smaghi vers la sortie pour respecter l'équilibre géopolitique au sommet de la banque.

BOUM AIR. LA CORÉE AUGMENTE LES TARIFS SÉOUL ET TAÏWAN PROMUS DANS LE PANIER MSCI

Les nouveaux équilibres mondiaux se font sentir. Hier, en effet, Morgan Stanley a décidé de revoir le panier de l'indice émergent MSCI, point de référence pour l'industrie des ETF, promouvant la Corée et Taïwan au rang des pays développés. L'opération, aux implications fiscales complexes destinées à conditionner les échanges dans les semaines à venir, concerne les listes de Séoul (14% du monde) et de Taïwan (11%). Pendant ce temps, sur la vague de nouvelles arrivant des USA et de Chine (l'excédent commercial a moins augmenté que prévu, en raison de la hausse de 28,4% des importations), les listes de prix asiatiques ont connu une séance positive. L'indice Nikkei 225 a progressé de 0,4%, moins que le Kospi coréen (+0,5%), en hausse malgré l'annonce d'une hausse d'un quart de point des taux à 3,25% par la banque centrale pour garder les prix sous contrôle. A Hong Kong (-0,4% pour l'indice Hang Seng) les premiers flops ont été enregistrés sur le front des introductions en bourse : Huaneng Renewables, le leader chinois de l'éolien, a perdu 9,6% à son entrée sur la liste. Session double vitesse à Shanghai. Coups perdus des constructeurs automobiles (-1,8% Saic) face au premier ralentissement du marché après 24 mois de croissance ininterrompue. Les valeurs immobilières repartent à la hausse : Poly Ral Estate, la deuxième société chinoise du secteur, a annoncé avoir doublé son volume de transactions en mai.

FIAT, AIME LA CONSOLIDATION AVEC CHRYSLER, LES BÉNÉFICES PEUVENT DOUBLER. ET LE TITRE VOLANT

L'industrie automobile allemande bat son plein. Les grands noms, à commencer par Volkswagen, demandent aux syndicats de compresser les congés d'été pour répondre à la demande venue d'Extrême-Orient, qui montre d'ailleurs les premiers signes de déclin, à commencer par la Chine. Au contraire, la question PSA s'ouvre en France, compte tenu de la décision du groupe transalpin d'engager la fermeture de certaines usines. Pendant ce temps, les analystes procèdent aux premiers calculs sur le pro forma consolidé de Fiat - Chrysler. La donnée qui en ressort est que le bénéfice consolidé pourrait quasiment doubler par rapport aux comptes de 2010, grâce à la contribution de Chrysler. Même la dette totale, qui pourrait se situer entre 5 et 7 milliards (contre les 8,56 milliards de la dette pro forma 2010) semble tout à fait soutenable, aussi parce que les capex pourraient être plus faibles que prévu, aussi en raison des retards dans le lancement de Fabbrica Italia . Bref, un bénéfice consolidé de plus d'un milliard d'euros n'est pas exclu, capable de tirer l'augmentation de la capitalisation, aujourd'hui autour de 9 milliards.

BANQUES. MEDIOBANCA SOUS LE FEU POUR L'ARRIVÉE DU PENDENTIF D'UBI MASSIAH

Le secteur financier continue d'être ciblé. Mediobanca a fini sous le feu hier, laissant 3,51% sur le terrain. Il n'est pas possible de comprendre la raison d'une perte aussi massive, également parce que les rumeurs sur un engagement particulier de Piazzetta Cuccia sur le front du Bpm n'ont aucun fondement. La clé réside peut-être dans les statistiques. Depuis le début de l'année, Mediobanca est la troisième meilleure valeur de l'indice Stoxx des banques européennes, avec une hausse de 7,7 %. Seules Swedbank et Bnp Paribas ont fait mieux. L'indice européen a baissé de 6% depuis le début de l'année. Dès lors, il est légitime d'imaginer que dans un climat de désaffection générale envers les banques, les investisseurs soient allés chercher, pour les revendre, les titres qui s'étaient mieux comportés jusqu'à présent. Toujours sur le front bancaire, on notera hier la rétrogradation de Credem par Banca Leonardo : l'objectif de cours passe de 4,8 à 4,6 euros, une note sous-pondérée. L'avis est lié à la perspective d'une hausse du coût de financement, destinée à pénaliser la banque plus qu'anticipé par les précédentes estimations. Même si le volume des crédits progresse à un bon rythme - portant un ratio crédits sur dépôts de 119% - les nouveaux produits de financement onéreux pourraient exercer une pression sur les spreads. Aujourd'hui, l'action de la banque est en baisse de 1,8 %. Au contraire, les valeurs les plus ciblées lors des séances passées ont progressé : Bpm et Mps en tête. L'UBI rebondit également, en pleine augmentation de capital. L'accompagnement psychologique des achats par le directeur général Victor Massiah est également utile. Un soutien psychologique, en vérité, car le Dr Massiah n'a acheté que 15 65 titres pour une valeur d'environ XNUMX XNUMX euros. Sur le front des assurances, le redressement d'Unipol après la chute de la veille est significatif. Deutsche Bank a confirmé la cote d'achat de la société après les conférences tenues par la société à New York et à Toronto, hier et avant-hier, au cours desquelles il est apparu que la direction a exclu la nécessité d'une augmentation de capital I. Entre-temps, Cheuvreux a confirmé son jugement négatif sur le secteur italien des assurances. Un rapport souligne que, si l'opinion reste positive sur le secteur Non-Vie, les affaires nouvelles dans le secteur Vie resteront "très faibles au cours des prochains trimestres". En conséquence, les compagnies d'assurance pourraient augmenter les rendements versés aux assurés afin de ne pas réduire l'attractivité de leurs produits. et donc il pourrait y avoir une compression des spreads.

ASTALDI, NICE, PIAGGIO, L'INDUSTRIE LEVE LA TÊTE

La puissance industrielle de l'Inde et de la Corée du Sud a désormais dépassé l'Italie, qui est passée de la cinquième à la septième place du classement mondial. Mais le made in Italy continue de récolter quelques succès, surtout sur le front des BRICS d'aujourd'hui et des futurs. Nice a pris hier le contrôle du groupe familial Peccinin au Brésil, "le point de départ pour construire une base de production solide pour l'Amérique du Sud". Astaldi a remporté un contrat de 700 millions d'euros pour la construction du nouveau terminal de l'aéroport de Saint-Pétersbourg. Enfin, Piaggio. Roberto Colaninno a annoncé à Jakarta son entrée sur le marché indonésien, le troisième au monde en termes de volumes de ventes. L'opération suivra la même stratégie qui a fait ses preuves au Vietnam : d'abord la mise en place du réseau commercial, puis d'une usine.

ET TAMBURI INVESTIT EN SOI

Pendant ce temps, certains titres qui font partie du portefeuille de Tip brillent : Prysmian, en tête du classement des performances, Interpump, De Longhi et Amplifon, entre autres. Peut-être pour fêter l'occasion, Gianni Tamburi a choisi la date d'hier pour casser la tirelire et convertir ses warrants en actions Tip, investissant un peu moins de 700 10 euros en tout. Une bonne affaire : la conversion, dans douze mois, coûtera 2,5 % de plus, sans tenir compte du dividende, égal à XNUMX % supplémentaires.

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