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Ferrari au départ du Grand Prix de Wall Street : aujourd'hui le prospectus d'introduction en Bourse

Le prospectus de placement en bourse du Red Maranello pour mi-octobre est attendu pour aujourd'hui : objectif 10 milliards - FCA progresse à deux chiffres même si le contrat de travail à Detroit s'estompe - Draghi : la croissance revient et le super Qe est pas pour aujourd'hui mais les marchés y croient - Le rendement du BTP chute à son plus bas depuis mai - Mediaset en hausse, Telecom en baisse

Ferrari au départ du Grand Prix de Wall Street : aujourd'hui le prospectus d'introduction en Bourse

Pleins feux sur ce soir sur les données du marché du travail américain en vue d'une éventuelle hausse des taux lors de la réunion de fin de mois. Dans l'intervalle, les marchés ont connu une séance marquée par la volatilité désormais habituelle, clôturant sur des hausses fractionnées. Wall Street, quant à elle, prépare le début de la saison des résultats (les débuts habituels avec Alcoa le jeudi 8 octobre) avec des changements modestes, grâce à la reprise en finale : Dow Jones -0,08%, S&P +0,2%. Le Nasdaq est en hausse de 0,15 %. A noter la forte baisse de Twitter (-8%) après la confirmation que le co-fondateur Jack Dorsey continuera d'être le PDG de l'entreprise, un rôle qu'il a occupé par intérim pendant trois mois après la sortie de Dick Costolo. Tokyo faible (-0,6%). L'activité en Asie est limitée par la fermeture des bourses chinoises pour les vacances.

DRAGHI CHOISIT ATTENDRE ET VOIR. MARCHÉS EN MOUVEMENT SUR LES BTP

Le rendez-vous le plus attendu par les opérateurs européens s'est tenu à New York, alors qu'il était tard dans la nuit du Vieux Continent. A New York, le président de la BCE Mario Draghi a reçu des mains de Christine Lagarde (en Ferrari rouge flamboyant) le Global Citizen Award de l'Atlantic Council. Cela aurait pu être l'occasion d'évoquer la possible accélération du Qe, comme le prévoyaient certaines banques d'investissement (Goldman Sachs parle d'une extension à 2.400 1.600 milliards d'achats contre XNUMX XNUMX actuellement) mais Draghi, fidèle à l'attentisme, n'a pas gaspiller les balles de son bazooka. 

« Les progrès réalisés au cours des trois dernières années dans la stabilisation et le renforcement de la zone euro sont réels », a-t-il déclaré, ajoutant que « la croissance revient. Et nous ne nous arrêterons pas tant que l'union monétaire ne sera pas achevée. Lorsque l'intégrité de l'euro est menacée, la croissance l'est aussi à l'échelle mondiale. Le destin de l'Europe est dans l'intérêt de ses citoyens. Mais c'est aussi pertinent pour le monde." 

Enfin, s'exprimant entre autres devant le vice-président Joe Biden, Draghi a déclaré : « Il peut parfois sembler que nous, en Europe, sommes incapables de surmonter les défis, mais nous le sommes. Nous gagnons à chaque fois." En résumé, une référence à la croissance actuelle de la zone euro, toujours pas affectée par la baisse des prix, en partie liée à la chute des matières premières, un phénomène positif pour la plupart des économies européennes. 

L'augmentation des achats par la BCE reste donc pour l'instant du domaine du possible, mais elle ne sera pas immédiate. En attendant, cependant, les mouvements confirment que le marché y croit : le rendement du BTP chute de quatre points de base à 1,68 %, au plus bas depuis mai. 

Une séance contrastée hier également pour les bourses européennes. La Bourse de Milan (-0,7%) a ralenti après une matinée haussière : la baisse de Wall Street a entraîné un changement de ton. La chute à Francfort a été plus prononcée, où le Dax perd 1,6 %, une nouvelle fois plombé par les valeurs électriques (E.On -2,6 %, Rwe -3,6 %) et Volkswagen (-3,8 %).

AUTO, FCA MONTE À DEUX CHIFFRES AUX ÉTATS-UNIS ET EN ITALIE

Enfin des signes positifs pour l'automobile, malgré l'arrêt de VW (+0,6% seulement en Amérique du Nord). Aux États-Unis, les ventes des trois grands de Detroit connaissent une croissance à deux chiffres. En Italie, les immatriculations ont augmenté de 17,3% (+20,3% la part de FCA). Fiat Chrysler a clôturé en hausse, mais sur les plus bas de la séance (+2,2%, à 11 euros, mais a atteint un plus haut intrajournalier à 12,19 euros). Sergio Marchionne doit accepter une défaite à Detroit : les salariés du groupe ont rejeté le contrat signé par le syndicat Uaw avec Fiat Chrysler

Ferrari fait chauffer les moteurs pour l'inscription à New York. La publication du prospectus définitif du placement est prévue aujourd'hui, qui pourrait clôturer dès le 12 octobre en vue d'un débarquement en bourse le 13, date la plus rapprochée possible. Bloomberg a écrit que les offres pour les actions du cheval cabré pourraient dépasser l'offre de 10 fois, avec une valeur proche de 10 milliards de dollars. Les 10% de Ferrari que FCA s'apprête à coter pourraient donc être valorisés entre 1,0 et 1,10 milliard de dollars. 

TÉLÉCOM À CAFUTA. PONDÉRE L'EFFET DE TITRE SUPÉRIEUR D'ALTICE.MEDIASET

Ce fut une journée noire pour la téléphonie, bouleversée par l'annonce de l'augmentation de capital de 1,8 milliard d'euros d'Altice. Le groupe contrôlé par le financier franco-israélien Patrick Drahi a dépensé environ 36 milliards d'euros en acquisitions en moins de deux ans, jouant un rôle majeur dans la consolidation du marché de la téléphonie. L'opérateur de télécommunications coté à Amsterdam a désormais besoin de nouveaux moyens pour finaliser l'acquisition de Cablevision, le quatrième opérateur américain de télévision par câble, payé 17,7 milliards de dollars. 

A Piazza Affari, Telecom Italia en a fait les frais, sans raison apparente, et a fini par être suspendu pour cause d'écart à la baisse excessif (-4,3% au final). Orange a démenti tout intérêt pour une offre sur l'ancien opérateur historique italien. Le PDG Marco Patuano a plutôt confirmé que Telecom Italia était prête à céder le contrôle d'Inwit et qu'elle reprendrait prochainement le dossier en nommant des conseillers. Aux prix actuels, Inwit vaut environ 2,65 milliards d'euros. La part détenue par Telecom est égale à 60% pour une valeur d'environ 1,59 milliard.

Meilleur Mediaset de premier ordre (+3,5%). Le concurrent Rai a communiqué que ses ventes publicitaires ont enregistré une croissance de 9% en août et de 17% en septembre. Mediobanca Securities a confirmé avec conviction la recommandation de surperformance et le cours cible de 4,96 euros sur le titre expliquant qu'après la récente faiblesse, le titre se négocie à plus de 10 fois l'Ebit 2016, ce qui représente historiquement un signal d'achat. 

NOUY (BCE) VOIT UN AVENIR EN HAUSSE POUR LES PROFITS DE CRÉDIT

Danielle Nouy, ​​responsable de la Supervision à la BCE, a rappelé hier que, dans un contexte de taux bas, les banques vont devoir revoir leurs modèles économiques afin de rester rentables. Hier Unicredit +0,4%, Intesa -1,1%, Generali -0,7%, UnipolSai +1,3%. Les sociétés de gestion ont également contrasté : Mediolanum +1,7% et Azimut -1,7%. 

TENARIS ATTRIBUÉ PAR BANCA AKROS. CHUTES RCS 

Journée difficile au contraire pour les utilities, conditionnées par les difficultés du secteur en Allemagne : Enel -2,4%, Snam -1,8%, Enel Green Power -1,8%. Rebondit A2A. Le PDG de la multi-utilité Lombard, Luca Valerio Camerano, a déclaré qu'il faudra encore au moins un mois pour formaliser l'offre ferme à Linea Group.

Parmi les compagnies pétrolières Eni -0,1%. Meilleur Tenaris (+1,3%). Banca Akros a abaissé le cours cible de l'action à 14,5 contre 15 euros, confirmant toutefois la recommandation d'achat et soulignant qu'à ces prix, l'action représente une bonne opportunité d'achat pour ceux qui "veulent parier sur une reprise du prix du pétrole brut" . 

Coup dur de RCS (-6,04%), qui s'est effondré après une énième vente de la division livre à Mondadori. 

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