Des bénéfices et des revenus meilleurs que prévu n'ont pas suffi à Facebook pour fêter le bon trimestriel (publié dans la nuit italienne après la fermeture de Wall Street) de la meilleure des manières. Le marché a été principalement déçu par la contraction des marges et des revenus issus du cœur de métier de la publicité jugés peu satisfaisants, quoiqu'en amélioration.
Pour cette raison, les actions du réseau social de Mark Zuckerberg ont été soumises à une forte volatilité dans les after-hours : ils en sont venus à perdre initialement 10 %, puis ont augmenté de 1 % et sont ensuite revenus pour rapporter plus de 4 %. Facebook a clôturé la session à 31,24 $, en hausse de 1,46 %. Le seuil de 38 dollars fixé pour le prix d'introduction en mai dernier reste donc loin, mais le titre se remet encore des creux historiques atteints en septembre (17,55 $ intrajournalier).
Au quatrième trimestre 2012, le groupe basé à Menlo Park en Californie a enregistré une Contraction de 79% des bénéfices sous l'effet de la hausse des coûts et charges (+82% après +64% les trois mois précédents). Le résultat est ainsi arrivé à 64 millions de dollars contre 302 millions à la même période de l'année précédente. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice s'est élevé à 426 millions de dollars, ou 17 cents par action, contre 360 millions de dollars un an plus tôt. Les analystes s'attendaient à 15 cents par action.
