La vente de la dernière obligation Eni "s'est bien passée", mais "cette année, c'est sûr, on n'en fera plus". C'est ce qu'a déclaré Paolo Scaroni, PDG du groupe pétrolier, en référence aux 1,3 milliard d'obligations que la société a récemment mises sur le marché. Les titres, expirant en 2017, étaient destinés au public de détail.
« Il y a un type d'investisseur qui veut diversifier ses investissements – a ajouté Scaroni – et se concentrer sur une entreprise internationale solide comme nous. L'obligation s'est bien comportée grâce à notre réputation dans des moments difficiles à ne pas décrire comme compliqués. Banca Imi a particulièrement bien travaillé, elle a fait un effort particulier ».
Quant à Greenstream, le gazoduc qui relie l'Italie et la Libye, « nous espérons le faire démarrer d'ici octobre avec l'excédent de gaz de Wafa - a annoncé le PDG d'Eni - une usine à la frontière avec l'Algérie qui a toujours fonctionné. Puis viendra aussi celui de Sabrata, sur lequel nous travaillons. J'ai aimé l'idée de le redémarrer aussi symboliquement pour sécuriser les approvisionnements de notre pays en vue de la période hivernale".
