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Eni, le pétrole fait s'effondrer les revenus et les bénéfices trimestriels

Comme prévu, le groupe énergétique a été touché par la crise du prix du pétrole : le plan et les investissements ont également été revus – Descalzi : « Nous avons suffisamment de liquidités pour gérer la situation ».

Eni, le pétrole fait s'effondrer les revenus et les bénéfices trimestriels

Revers, comme prévu, pour Eni. Le trimestriel du groupe italien est en effet affecté par la crise générale du coronavirus et notamment par celle du pétrole, dont les prix ces dernières semaines sont tombés à leur plus bas depuis 1999, atteignant même zéro. Comme, les revenus ont chuté de 25%, de 18,54 milliards d'euros à 13,87 milliards d'euros sur un an, et une perte d'exploitation de 1,1 milliard d'euros contre +2,52 milliards au T2019 44, tandis que le résultat opérationnel ajusté a chuté de 2,35%, passant de 1,31 à XNUMX milliard d'euros. L'Revenu net, en particulier, il est passé de +1,09 milliard à une perte nette de près de 3 milliards, avec le chiffre ajusté qui est en tout cas tombé à 59 millions (contre 992 millions d'euros).

Un résultat négatif, qui signifiait inévitablement que, malgré une journée négative pour le Ftse Mib, Eni se signale parmi les pires actions: en milieu de matinée, elle perdait près de 3%, à 8,22 euros par action, après avoir atteint une valeur de un peu moins de 2 euros le 10 avril. Le problème est toujours le pétrole, sur les prix duquel la société dirigée par Claudio Descalzi (fraîchement reconfirmé après la valse des nominations) a dressé une perspective plutôt prudente, qui n'envisage qu'une reprise progressive de la consommation de pétrole, de gaz et d'électricité dans le monde, et en particulier sur les marchés où il opère, à partir du second semestre. C'est pourquoi Eni a mis à jour les prévisions de prix du Brent, les ramenant à 45 et 55 dollars le baril pour 2020 et 2021, en tout cas bien plus que la valeur actuelle, toujours autour de 20-21 dollars.

En conséquence, Eni a révisé le plan qui, comme déjà prévu, envisage une réduction des dépenses d'investissement d'environ 2,3 milliards en 2020, soit 30 % du budget initial, et une réduction prévue de 2,5 à 3 milliards supplémentaires en 2021, soit 30 % à 35 % du budget initial prévu pour la même année dans le plan. « La période que nous vivons depuis mars dernier est la plus complexe pour l'économie mondiale depuis 70 ans ou plus. Pour l'industrie de l'énergie, et en particulier pour l'Oil & Gas, la complexité est encore plus grande compte tenu de la superposition des effets de la pandémie sur l'effondrement des prix du pétrole". a commenté Descalzi, qui a également rassuré : « Le résultat d'exploitation a été supérieur aux attentes du marché, tandis que la génération de cash avant besoin en fonds de roulement finance des investissements de 1,9 milliard. Le bilan bénéficie d'un équilibre optimal mais surtout la disponibilité de 16 milliards de liquidités qui permettront au groupe de gérer facilement la contraction de l'activité due aux prix et à la pandémie".

D'autres données du trimestriel sont également négatives, comme le production d'hydrocarbures, qui a chuté de 3,6 % à 1,77 million de barils équivalent par jour, en raison de la baisse de la production libyenne et de la baisse de la demande de gaz, notamment de l'Égypte. Le cash-flow net des activités opérationnelles a diminué de 43 % d'une année sur l'autre pour atteindre 1,95 milliard de dollars, tandis que la génération de trésorerie d'exploitation a chuté de 54 % pour atteindre environ 1 milliard de dollars. Le investissements nets ressort du rapport trimestriel d'Eni s'élevait à 1,9 milliard, tandis que la dette il s'élève à 18,7 milliards (12,9 milliards avant dette locative – IFRS 16) et progresse de 9% par rapport au dernier trimestre 2019.

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