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Après 14 ans d'accord sur les obligations Tango

L'accord entre l'Argentine et les créanciers qui n'avaient pas adhéré au plan de restructuration s'élève à 4,65 milliards et garantira aux porteurs d'obligations Tango 75% du montant des obligations - Le climat de marché, malgré la reprise du pétrole, reste incertain - En attendant Draghi - En route pour le Salon de Genève – Mediobanca fait la promotion de Poste

Après 14 ans d'accord sur les obligations Tango

Les marchés ont clôturé les deux premiers mois turbulents de 2016. Mais les inquiétudes concernant l'économie mondiale demeurent. Un voile d'incertitude plane sur toutes les places boursières, à commencer par Wall Street, confirmant que la confiance dans la Bourse est aujourd'hui une denrée rare, malgré l'action des banques centrales.

Même la remontée des prix du pétrole (Wti +3%, Brent +2,5%) n'a pas fourni le propulseur nécessaire pour clôturer février en territoire positif : la crainte d'un effondrement financier de nombreuses sociétés énergétiques a conseillé aux traders d'alléger leurs positions. Wall Street a ainsi clôturé dans le rouge : Dow Jones -0,74%, S&P 500 -0,81%, Nasdaq -0,7%. Dans le secteur pharmaceutique, Valeant a affiché une baisse de 14 %.

Les données macroéconomiques publiées dans l'après-midi ont signalé une perte de vitesse généralisée. L'indice des directeurs d'achat de la région de Chicago est tombé à 47,6 en février contre 55,6 en janvier, l'attente consensuelle étant de 52,9.
L'indice élaboré par la Fed de Dallas sur la base des anticipations des directeurs d'achat des entreprises manufacturières, s'est établi en février à -31,8 contre -34,6 en janvier, le consensus estimant -30. Pendant ce temps, Bill Dudley, le président de la Fed de New York, s'exprimant en Chine, a mis en garde contre le risque de ralentissement de l'économie américaine : malgré l'optimisme de façade du G20, les banques centrales cherchent des remèdes pour éviter une rechute de la crise.

LA CHINE RALENTIT ENCORE

Hier, la Banque centrale chinoise pensait redonner de l'oxygène aux marchés avec la coupe d'un demi-point des réserves obligatoires à verser par les banques, une mesure qui équivaut selon Bloomberg à une injection de liquidités égale à 105 milliards de dollars. Mais l'effet a été limité ce matin par des données, moins bonnes que prévu, sur l'état de santé de l'économie : l'activité manufacturière est toujours en baisse, même le secteur tertiaire est en baisse, tous deux au plus bas depuis six ans. Et ainsi, après le glissement de terrain de lundi sur les bourses chinoises, le rebond des bourses de Shanghai et de Shenzhen s'arrête en dessous de 1%. Positif Hong Kong +0,6%.

TOKYO, PROPOSÉ AUX ENCHÈRES XNUMX ANS À TAUX NÉGATIF

Après six séances, la chute du yuan s'arrête, mais la course au yen ne s'arrête pas. A Tokyo, l'indice Nikkei (-0,7%) est en territoire négatif. Mais le signal le plus dramatique vient du marché des obligations d'État. Ce matin, pour la première fois, la Banque du Japon proposait des obligations à 0,024 ans à un rendement négatif : -2026%. Autrement dit, ceux qui s'endetteront d'ici XNUMX recevront une prime à l'échéance : une fois la poussée des taux bas et l'effet stimulant du Quantitative Easing épuisés, il ne reste plus qu'à distribuer de l'argent par hélicoptère, selon l'image utilisé par Milton Friedman.

EUROPE, PRIX EN DESSOUS DE ZÉRO : LES DRAGONS PARLENT

Même l'Europe, dans l'attente des décisions de la BCE, se retrouve à contrer l'effet de la récession. Le premier remède est la faiblesse de l'euro, phénomène déclenché par l'attente de l'action de Mario Draghi. Le dollar, huitième en dix séances, est passé à 1,088, au plus haut depuis février.

Mais la baisse de l'inflation en zone euro en terrain négatif (-0,2 % après +0,3 % en janvier) a accéléré la course au Bund allemand : le rendement à 0,11 ans est à 1,454 %, à un pas des taux négatifs. Le spread avec le BTP, traité au taux de 133%, est resté stable à XNUMX points.

Cela complique encore la trajectoire descendante de la dette publique italienne, un objectif déjà plombé par une perspective de croissance qui s'avère moins reluisante que ce qu'envisageait le gouvernement. La vérification aura lieu ce matin avec la publication des indices PMI sur les principaux pays de la zone euro. De grandes attentes sur le front des entreprises pour les comptes de Barclays. Les conseils d'administration de Luxottica et de Bper sont à l'ordre du jour en Italie.

Une faible ouverture est attendue pour les listes du Vieux Continent : rapport à terme Londres -45 pb, Paris -56, Francfort -100.

APRÈS 14 ANS, L'ACCORD SUR TANGO BOND ARRIVE

La note positive vient d'Argentine : Buenos Aires et ses principaux créanciers qui n'ont pas adhéré aux restructurations passées ont trouvé un accord de principe pour 4,653 milliards de dollars 14 ans après le défaut de la dette souveraine. L'accord, conclu dimanche soir et annoncé hier par le médiateur du tribunal de New York, Daniel Pollack, prévoit que les créanciers reçoivent 75% du montant restant dû, principal et intérêts compris.

SESSION POSITIVE EN EUROPE. MILAN +0,8%

Clôture positive pour les bourses européennes, grâce à un climat nettement amélioré sur les marchés suite aux mesures prises par les autorités de Pékin. A Milan, l'indice FtseMib progresse de 0,8%, la Bourse de Paris est positive de +0,9%, Francfort recule de 0,1%. En Europe, les meilleures hausses ont été observées sur les valeurs minières et matières premières (Stoxx du secteur +3,2%), ainsi que sur les sociétés des secteurs Automobile (+1,5%) et Pétrole (+1,3%). 

LE MAILLOT NOIR DE FÉVRIER À PIAZZA AFFARI

Les marchés ont clôturé les deux premiers, terribles, deux mois de 2016. Surtout. Notre FtseMib, qui au cours des deux premiers mois a accumulé une perte d'environ 18%, au pire moment (11 février) a perdu plus de 26%. La baisse à Francfort est également significative (-12,6%), meilleure que la France (-7%).

City souffre de la faiblesse de la Livre (-6% depuis début 2016 face à l'Euro). La performance de la Bourse britannique exprimée en monnaie locale n'est négative que de deux points de pourcentage (-8% si convertie en monnaie unique).

À l'autre extrême, nous trouvons plutôt un Brésil surprenant. Même si l'économie est en pleine récession, la Bourse brésilienne, se remettant d'ailleurs de trois années négatives consécutives, a limité la casse (-2,2% en euros).

Wall Street (-4,7% à la fois sur le Dow Jones et Standard & Poor's) est le marché qui a su le mieux réagir ces dernières semaines grâce à une série de nouvelles meilleures que prévu sur l'évolution de l'économie américaine et grâce à le rebond du pétrole brut, dont la baisse a mis à rude épreuve l'ensemble du secteur du schiste.
 
L'indice MSCI World est aligné sur une perte pour la période de 6,5%, que les bourses émergentes soient exclues ou incluses. 

LA SCUDERIA DE MARCHIONNE A LA RESCOUSSE, LE SALON DE GENEVE A COMMENCÉ

La star de Fiat Chrysler brille à nouveau sur la liste des prix, terminant la séance en hausse de 4,2 %. L'action du groupe, qui s'apprête à présenter aujourd'hui les nouveaux modèles au Salon de Genève, est la meilleure du secteur automobile en Europe (Eurostoxx Auto seulement +0,6%) et ce, pour toute la semaine dernière (+6,7 1,5 % contre -XNUMX %). Il y a de l'optimisme pour les données de ventes de février, qui seront annoncées après la fermeture des marchés ce soir.

Grâce au rallye en cours, le titre se redresse rapidement depuis les plus bas de l'année qui l'ont conduit à accumuler une perte globale de 40% sur le cours plancher du 9 février à 5,07 euros. Maintenant, la baisse est réduite à 24 %. A Francfort Volkswagen gagne 3,3%, BMW monte de 1,5%. Parmi les autres valeurs industrielles, StM progresse de 1,1%, Finmeccanica de +2%. 

C'était la journée de Yoox dans le luxe (+5,1%). La société a confirmé les objectifs de synergies avec Net-a-Porter chiffrés depuis 2018 à environ 85 millions par an.

SAIPEM SUPERSTAR, SARAS RALENTIT APRÈS LES COMPTES

Sur le front pétrolier, Eni est toujours positif +1,8%, soutenu par Citigroup, qui a relevé sa note à Buy from Neutral. Equita a également fait la promotion des comptes du groupe pétrolier en élevant la note à Buy du précédent Hold. A l'inverse, Exane BNP Paribas confirme la note Underperform négative avec un objectif de cours limité de 3% à 11,30 euros.

Tenaris gagne 2,2%, Saipem +5,5%, meilleure valeur du panier Ftse Mib. Saras clôture en hausse de 2,6% à 1,485 euros. Dans l'après-midi, immédiatement après l'annonce des comptes du quatrième trimestre 2015, l'action glissait à 1,431 euros. Les résultats ont été légèrement inférieurs aux attentes du marché, avec un Ebitda ajusté de 130 millions d'euros, contre les 133 indiqués par le consensus des analystes. Dans la même période de l'année précédente, l'EBITDA ajusté avait été de 106 millions.

En grande preuve Trevi (+4,53%), qui a récemment obtenu un contrat pour la restauration du barrage de Mossoul. Hier, les États-Unis ont averti leurs citoyens de se préparer à quitter l'Irak au cas où le barrage, le plus grand d'Irak, céderait. La société italienne a été incluse hier dans le portefeuille court de Mediobanca. Enel progresse de 0,5%, avec une nette baisse de Telecom Italia -1,8%.

CARIGE SHINES, NOUVEAU COUP DE MPS

Combattez les banques. Parmi les actions en baisse, la chute de 4,41% de Monte Paschi se démarque. Au contraire, Banca Carige brille (+4,52%). Selon les rumeurs, la banque pourrait être à nouveau visée par Cariparma, la filiale italienne du groupe Crédit Agricole déjà présente en Ligurie via Carispezia. Au cours du mois de février, Toscafund Asset Management a accumulé une participation de 5,119% du capital. légère progression de 0,3 %.

Unicredit gagne 1,6%, Intesa +0,1%, Ubi +1,6%. Banco Popolare s'est également bien comporté (+2,5%). Banque pop. Milan -0,8 %.

MEDIOBANCA PROMOUVOIR POSTE, FINCANTIERI A VENDRE

Les nouvelles indications du portefeuille de Mediobanca sont arrivées hier. Poste Italiane (+1,1%) a été incluse, avec Saras, dans le portefeuille recommandé Long/Short, remplaçant Banco Popolare et Finmeccanica. Le portefeuille long comprend également Autogrill, Cerved et Sias. 

Fincantieri est entré dans le short hier. La filiale norvégienne Vard a clôturé 2015 avec une perte de 1,29 milliard de couronnes norvégiennes, contre un bénéfice de 50 millions sur la même période de 2014. 

Selon le courtier, Ferragamo doit également être vendu, au lieu d'être inclus par Equita dans le panier de titres à acheter. Vendez également pour Landi Renzo, Piaggio et Trevi.

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