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Inégalité des revenus : si la famille compte plus que l'étude

Selon un rapport de la Banque mondiale, le niveau de revenu dépend en grande partie de facteurs qui n'ont rien à voir avec les capacités personnelles : par exemple, le lieu de naissance, le niveau socioculturel de la famille à laquelle on appartient et le sexe - Le l'élargissement de l'écart est un phénomène qui se produit partout dans le monde, mais en Italie, il est particulièrement ressenti

Inégalité des revenus : si la famille compte plus que l'étude

L'écart entre les revenus se creuse depuis des décennies et l'Italie est l'un des pays où cette tendance se fait le plus sentir. La raison? "L'inégalité des chances", écrit la Banque mondiale dans une étude publiée aujourd'hui et intitulée Vers un nouveau contrat social. En d'autres termes, la réussite personnelle dépend en grande partie de facteurs qui n'ont rien à voir avec les capacités personnelles ou les compétences professionnelles. Au contraire, le lieu de naissance, le niveau socioculturel de la famille et – encore aujourd'hui – le sexe sont déterminants.

C'est un problème qui a des racines lointaines. Selon la Banque mondiale, l'écart d'inégalité des revenus entre l'Italie et les autres grands pays européens a commencé à se creuser dès les années XNUMX. Au cours des dernières décennies, les inégalités ont également augmenté en France et en Allemagne, mais beaucoup moins que dans notre pays.

Come spiega al Sole 24 Ore Maurizio Bussolo, economista dell'istituzione internazionale responsabile dell'analisi economica dell'Europa e dell'Asia centrale, “negli anni Trenta il livello di ineguaglianza tra i redditi in Italia era vicino a quello del Giappone, ossia relativamente bas. Aujourd'hui, après seulement deux générations et demie, le niveau a considérablement augmenté et est similaire à celui enregistré au Chili".

Pour éviter que la polarisation des revenus ne s'aggrave davantage – en augmentant le consensus dont jouissent les partis extrémistes – la Banque mondiale propose trois pistes. Tout d'abord, la flexibilité du travail doit être associée à une plus grande protection sociale sur le front de l'emploi. Ensuite, il est essentiel que l'universalité des services sociaux et l'élargissement de l'assiette fiscale soient garantis avec la réduction des impôts sur le travail et l'augmentation de ceux sur les revenus du capital.

Cependant, la Banque mondiale note également que sur les 23 pays du monde où les inégalités sont les plus faibles, 23 se trouvent en Europe ou en Asie centrale.

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