"Il y a de nombreux pays où nous irons pour fournir notre test, mais pas à notre gouvernement." C'est tout. Devant les analystes réunis pour illustrer l'excellent rapport trimestriel de Diasorin, le PDG Carlo Rosa a évité mercredi de commenter le résultat de l'appel d'offres pour la fourniture de tests sérologiques annoncé par le commissaire extraordinaire à l'urgence Covid-19. Étonnamment, la commande a été attribuée à l'américain Abbott qui s'est engagé à fournir 150 XNUMX kits gratuits plutôt qu'à l'entreprise italienne qui bénéficiait des faveurs de la prévision. Mais il en faut beaucoup plus ces jours-ci pour que Rosa perde sa bonne humeur, tant par les succès des tests de diagnostic développés par le groupe que par l'avancée du stock de Piazza Affari, l'un des rares capables de briller dans une liste de prix. dominé par la peur.
Au cours des 12 derniers mois l'action biotech s'envole de 90% environ des deux tiers ces derniers mois, alors que l'attention s'est progressivement accrue pour les résultats du groupe qui a clôturé le premier trimestre avec un bénéfice net de 37,3 millions d'euros, en baisse de 6,6% par rapport au premier trimestre 2019 mais selon Jefferies, après vente 4% de plus que prévu. Mercredi, coïncidant avec la conférence téléphonique avec les analystes, le titre a décollé avec un bond de 7,48 %. Aujourd'hui, dans un marché réfléchi, le départ du titre elle a été brutale mais s'est ensuite redressée (-0,23%) contrairement à Recordati +0,32%, l'autre valeur pharmaceutique en territoire positif depuis janvier, un privilège partagé uniquement avec Nexi sur la Piazza Affari.
Pour alimenter le rallye Diasorin, Rosa a annoncé que l'entreprise a reçu le feu vert des autorités canadiennes pour la vente du test sérologique, une décision qui fait suite à l'approbation de la Food and Drug Administration américaine de quelques jours. De plus, a ajouté le PDG, "les gouvernements d'autres pays, comme la Belgique et Israël, répondent bien aux tests sérologiques". L'entreprise va augmenter sa capacité de production de 5 à 10 millions de tests par mois pour répondre à la demande d'écouvillons signalant la présence d'anticorps IgG neutralisants en réponse à l'infection par le Covid-19. Une contribution stratégique pertinente dans la lutte pour contenir l'expansion du coronavirus.
"Notre défi - a déclaré Rosa dans une interview au Financial Times - est de développer un test aussi fiable que les tests actuels mais plus rapide et à un coût bien inférieur car il a été développé sur une technologie simple". Le test moléculaire sur une plateforme propriétaire permet, à commencer par l'écouvillon détection du virus en 1,5 heure contre 6 à 8 heures pour les systèmes concurrents. En termes commerciaux, cela se traduit par des estimations de revenus supplémentaires passant des 5 à 10 millions précédents à 10 à 12 millions par mois. Nous prévoyons que la capacité augmentera un peu et continuera à se développer sur une base mensuelle. »
Pour l'expérimentation des tests sérologiques, Diasorin collabore avec la Région Lombardie. En espérant que le parquet de Milan et le Tar, mis en cause par la plainte de Techno Genetics qui conteste le début de la collaboration entre l'hôpital San Matteo de Pavie et la multinationale italienne sans appel d'offres, n'y voient pas de conclusions négatives. Mais le même Techno Genetics est la filiale italienne d'une multinationale basée à Shanghai.
