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Donnez aux robots une charge sur les bourses européennes. A Milan les banques gagnent de l'argent et Pirelli s'envole

Piazza Affari est la reine des listes du Vieux Continent, sous l'effet de l'excellent dénouement de l'adjudication d'obligations d'Etat et dans le sillage du rebond spectaculaire en Allemagne du Zew (indice de confiance des entreprises) - Bénéfices Luxottica, qui hier placé des obligations à partir de 500 millions - Pirelli, en tête, poursuit son rallye - Mais Draghi refroidit les ardeurs

Donnez aux robots une charge sur les bourses européennes. A Milan les banques gagnent de l'argent et Pirelli s'envole

L'humeur des milieux d'affaires allemands s'améliore. La reprise de obligations d'État procède par étapes forcées. Sur la vague de ces vents favorables le navire de Place Afari navigue en tête de flotte des Bourses européennes : à Milan, en effet, l'indice FtseMib progresse de 1,3 %, Londres gagne 0,8 %, Paris +1 %, Francfort +1 %.

Rebond spectaculaireIndice de Zew, la jauge de la confiance des entreprises allemandes : de 5,4 en janvier à 22, plus du double des prévisions. Moins inattendu mais encore plus bienvenu est le nouveau pas en avant des obligations d'État italiennes, qui commencent à célébrer le record de dix semaines consécutives de hausse à ce rythme : le BTP à dix ans se négocie avec un rendement de 3 ​​%. Le propagation avec le Bund allemand tombé à 309 points, soit 3 de moins qu'hier.

C'est la conséquence de l'issue favorable de la Enchères de robots du matin. Le Trésor a placé 12 milliards de BOT : 3,5 milliards trimestriellement à un rendement de 0,492% contre 1,907% lors de la précédente adjudication qui remontait à septembre dernier. Plus significatif encore le succès de l'offre Bot 12 mois: 8,5 milliards alloués avec un rendement de 1,405%, au plus bas depuis août 2010 contre 2,23% fixé en février. Le bon pitch des titres à revenu fixe affecte également les émissions d'entreprises. Luxottica +1,5% a placé hier une obligation de 500 millions en quelques minutes et à des taux très avantageux.

Le président de la BCE prend soin de refroidir l'euphorie, Mario Draghi, c'est-à-dire celui qui plus que quiconque a rendu possible le rallye des actions italiennes et espagnoles. Depuis Paris, le banquier central prévient qu'en l'absence de réformes structurelles, il sera difficile de maintenir la cohésion de la zone euro. Draghi a également souligné que l'économie de la zone euro se stabilise à des niveaux déprimés ; les banques, a-t-il ajouté, devraient utiliser l'offre de liquidités de la BCE pour renforcer les bilans, notamment en réduisant les dividendes et les bonus.

En attendant d'accepter l'invitation de Draghi, les banques font la fête dans toute l'Europe. En tête à Milan, Banco Popolare +3%, suivi par Intesa +2,5% et Unicredit +2,7%. MontePaschi -0,4% va à contre-courant.

Mais la vraie star absolue de la liste est sans aucun doute Pirelli +4,3%, qui poursuit son rallye : l'action Bicocca a désormais dépassé les plus hauts de la décennie et ne montre aucun signe d'arrêt grâce au propulseur des promotions arrivant de nombreux courtiers après les bonnes données bilancielles. En terrain positif Fiat Industriel + 1,1 % et Fiat + 0,4%.

La journée a été favorable pour Finmeccanica +2,1% ​​ed Ansaldo +1,3%, mais aussi pour les cimentiers (Buzzi +4,2%, Cementir +4,1%) et pour les valeurs les plus sacrifiées lors des séances passées : Diasorin rebondit +1,8%, se redresse Campari + 1,2 % et Mediaset + 3,6 % après une série de jours bas.

Continuer, bien qu'à un rythme plus lent, la marche de Parmalat +0,6% après le bond de la veille (+9%).

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