Après des semaines de tensions et de craintes sur le ralentissement de l'économie, l'optimisme est de retour à Wall Street : le Dow Jones gagne 145pb (+1,21%), le S&P progresse de 1,2%. Le Nasdaq fait encore mieux (+1,53%). Le rallye a été favorisé par un mélange de signaux : d'abord, la baisse du pétrole a favorisé les achats de biens de consommation, confirmant la sensibilité bien connue des Américains au prix du pétrole ; a encore plus pesé l'exploit du trimestriel Nike (+10,14%) qui a enregistré un bénéfice net de 594 millions de dollars, +14% par rapport à la même période de 2010. Autre signe de l'euphorie qui règne sur le marché, la fuite de Linkedin (+12,02%) après les jugements positifs ("achat" et "surpondération") de Jp Morgan (-0,85%), Morgan Stanley (-0,93%), Ubs et BofA Merrill Lynch (-0,28%). Excellente performance de Microsoft (+2,39%) qui a lancé Office 365, la suite de programmes disponible sur le "cloud", l'espace virtuel sur lequel utiliser des logiciels à distance.
Mais le coup de pouce décisif au marché est venu de l'optimisme entourant le vote du parlement grec sur le nouveau plan d'austérité, un coup de pouce suffisant pour compenser la chute à 58,5 points de la confiance des consommateurs alors que l'indice manufacturier de la Fed de Richmond de juin s'établissait à 3 points contre - 6 dans l'enquête précédente. Au contraire, des indications positives sont venues du secteur immobilier, avec le +0,7% enregistré par l'indice S&P Case Shiller en avril.
Le climat positif sur le marché boursier s'est traduit par une baisse de la demande lors de l'adjudication (35 milliards) d'obligations du Trésor à cinq ans, tandis que l'obligation à dix ans a dépassé les 3%.
Pendant ce temps, la Maison Blanche obtient un résultat majeur : l'approbation par le Congrès du traité de libre-échange avec la Corée du Sud, le Panama et la Colombie. L'accord prévoit des subventions pour les travailleurs des secteurs à risque de concurrence du pays asiatique.
LA HAUSSE CONTINUE DES ÉCHANGES ASIATIQUES
LES ACTIONNAIRES DE TEPCO (+2,2%) DISENT OUI AU NUCLÉAIRE
L'optimisme suscité par le vote à Athènes a infecté les bourses asiatiques. Séance positive à Tokyo, où l'indice Nikkei 225 a enregistré un gain de 1,1%, à Séoul (+1,3% l'indice Kospi) et en Australie (+1,2% le S&P/Asx 200). La perte du panier MSCI Asia Pacific en juin a été ramenée à 2,7 %, ce qui reste la pire depuis mai 2010.
L'action Tepco a fortement progressé à Tokyo (+2,2%) après que l'assemblée des actionnaires, qui a vu la participation de 10 actionnaires, a rejeté la demande d'arrêt des investissements dans le nucléaire
CHRISTINE LAGARDE À LA DIRECTION DU FMI. ATHÈNES EST LA PREMIÈRE URGENCE
LA BANQUE DE GRÈCE ; VOTER NON AU PAQUET SERAIT SUICIDAIRE
Timothy Geithner, secrétaire américain au Trésor, a levé ses réserves : le vote américain pour le FMI ira à Christine Lagarde, ministre française de l'Economie et non à Agustìn Carstens, gouverneur de la Banque centrale du Mexique. Madame Lagarde prend donc ses fonctions à un poste clé pour la gestion de la crise grecque précisément en même temps que le début du débat sur le plan d'austérité au Parlement d'Athènes. Avant le début de la réunion, le gouverneur de la Banque centrale, George Provopoulos, a fait entendre sa voix : « Voter non - a-t-il dit - équivaut à un suicide ».
FRANCO TATO' EST LE NOUVEAU PRÉSIDENT DE PARMALAT
BONDI : "LACTALIS M'AVAIT DEMANDÉ DE RESTER"
"J'ai été contacté par Lactalis qui m'a proposé la candidature à la direction mais j'ai estimé que les conditions pour accepter cette offre n'existaient pas", a déclaré Enrico Bondi, prenant congé de la direction de Parmalat qui appartient désormais au français Lactalis. En effet, l'assemblée générale a élu l'ensemble des neuf administrateurs parmi la liste proposée par Lactalis qui, avant même la fin de l'OPA prévue le 8 juillet prochain, compte sur environ 29% du groupe agroalimentaire.
Le nouveau président est Franco Tatò, grâce également à l'accord des actionnaires présents à l'assemblée qui ont approuvé la proposition de Lactalis de procéder immédiatement à la nomination du président, afin de garantir immédiatement le leadership de l'entreprise.
La nomination du directeur général sera plutôt effectuée par le nouveau conseil d'administration, qui ne restera en fonction que pour un an, composé comme suit : Antonio Sala, président de Lactalis Italia et directeur général du Groupe Lactalis, Marco Reboa, Francesco Gatti, Daniel Jaouen, Marco Jesi, Olivier Savary, Riccardo Zingales et Ferdinando Grimaldi Gualtieri, ainsi que Franco Tatò pour la majorité. Les deux autres sièges du conseil ont été attribués à deux candidats de la liste Assogestioni, Gaetano Mele et Nigel Cooper.
L'assemblée générale a également approuvé les comptes 2010 à une très large majorité, alors qu'elle a rejeté, en séance extraordinaire, la proposition d'attribution d'actions gratuites. Enrico Bondi, arrivé à Parmalat en 2003 comme commissaire extraordinaire après l'effondrement du groupe, a pris congé en ces termes : "Parmalat aujourd'hui est mieux loti qu'en 2003".
ALARME BOURSE SUR LES FRAIS DE TRANSACTION
TLC, DANS LES OBLIGATIONS FINANCIÈRES POUR CEUX QUI ONT DES RÉSEAUX
La Bourse italienne exprime sa "profonde inquiétude" face aux rumeurs de presse qui parlent de la volonté du gouvernement d'introduire une taxe sur les transactions financières. Une note de la Bourse le précise, ajoutant que la conséquence serait "une forte réduction de la liquidité sur les marchés réglementés", au profit "des nombreuses plateformes alternatives capables d'offrir le même service d'exécution d'ordres, mais positionnées hors des frontières nationales".
Parmi les autres nouvelles qui filtrent des salles du ministère de l'Économie, il y a celle selon laquelle avec la manœuvre, le gouvernement vise à imposer des obligations de service universel aux compagnies de téléphone propriétaires des réseaux afin d'accélérer la création de la fibre de nouvelle génération. réseau.
En effet, le chapitre sur le financement des infrastructures stipule que, afin d'atteindre les objectifs de l'agenda numérique européen, "le ministre du développement économique prépare un plan d'intérêt national pour la construction de l'infrastructure nationale de télécommunications NGN, également par la rationalisation, modernisation et coordination des infrastructures existantes ».
Les infrastructures seront soumises au nouveau statut de service d'intérêt économique général et les propriétaires « pourront se voir imposer des obligations de service universel ».
D'autres mesures pertinentes concernent la Cdp et les Fondations. Le ministère de l'Économie pourra mettre en place des fonds d'investissement auxquels participent également des fondations d'origine bancaire et Cassa depositi e prestiti (Cdp) pour valoriser ou vendre les biens des collectivités locales. Les fonds promus par le Trésor pourront participer à des fonds d'investissement immobilier à capital fixe "promus par les régions, les provinces et les municipalités également sous forme de consortium"
ITALCEMENTI MET L'AFYON TURC EN VENTE
IMPREGILO A ACQUIS A FLORENCE SAUVEZ 50 MILLIONS
Le groupe Italcementi, à travers sa filiale Ciments Français, a confié à Mediobanca un mandat d'évaluation et de cession éventuelle de la totalité de la participation détenue dans la société turque Afyon Cimento. Une note d'Italcementi le dit.
L'opération s'inscrit dans les stratégies de valorisation des actifs turcs déjà annoncées par la société qui a finalisé fin mars dernier l'accord de cession de Set Group Holding à Limak Holding pour environ 270 millions d'euros.
Impregilo a augmenté de 2,5% après l'annonce de l'annulation par la Cour d'appel des jugements de première instance relatifs au train à grande vitesse Bologne-Florence.
SAC, ASSIS IMPRESSIONNANT AVEC UNE FIN HEUREUSE
LES BANQUES RÉUSSISSENT LES STRESS TESTS EUROPÉENS
Journée épuisante pour ceux qui investissent à la Bourse italienne. La clôture est positive, mais au cours de la journée les hauts et les bas se sont succédés tumultueux, souvent sans raison apparente, si ce n'est le climat général de nervosité en vue de l'important vote demain du Parlement grec sur les nouvelles mesures d'austérité.
En fin de séance, l'indice FtseMib de Piazza Affari était en hausse de 0,8%. Les autres Bourses ont également été positives : Londres +0,7%, Paris +1,4%, Francfort +0,8%.
Le dernier coup de pouce qui a permis à la Bourse de Milan d'obtenir un résultat positif est venu avec la diffusion de rumeurs sur les tests de résistance : sur les 90 banques européennes soumises aux examens de l'Autorité de surveillance de l'UE, 15 n'ont pas les exigences minimales de solidité, mais parmi ceux-ci il n'y aurait pas d'institut italien. Le résultat des tests de résistance sera officiellement annoncé à la mi-juillet.
L'euro s'est apprécié face au dollar à 1,436 (contre 1,428 à la clôture précédente) grâce au regain de confiance concernant l'approbation du plan d'austérité par le Parlement grec.
Unicredit et Intesa San Paolo gagnent respectivement 2,2% et 2%. Des sources municipales rapportent qu'Intesa Sanpaolo négocie la vente d'un portefeuille de prêts problématiques pouvant atteindre 4 milliards d'euros pour lesquels elle a reçu des manifestations d'intérêt de fonds spéculatifs et de groupes financiers.
Mais toutes les banques n'ont pas clôturé en hausse : Banco Popolare a perdu 1,5 %, Ubi 0,8 %, légèrement mieux que Pop Milano (-0,9 %). Enfin, nouvelle séance lourde pour MontePaschi (-4,5%).
En Europe, ce fut une journée positive pour le secteur bancaire : l'indice Stoxx du secteur progresse de 1,5%, Socgen enregistre une hausse de 3,2% grâce aux nouvelles d'Athènes, Ubs progresse de 2,6%, suivi de près par Dutsche Bank ( +2,3%).
Parmi les compagnies d'assurance, Fonsai, après un départ négatif, a inversé sa trajectoire dans la lignée de Piazza Affari, clôturant avec une hausse de 4,3% après une série de fortes poussées et de bruits impressionnants. Après la chute de 9,2% enregistrée hier, aujourd'hui la tendance s'est inversée mais les ventes ont continué de frapper les droits de souscription (-4%) de l'augmentation de capital de 450 millions.
Nouveau coup de tonnerre à la place pour Unipol (-4%). Du plus haut de 0,556 € du 28 avril à aujourd'hui, Unipol a perdu 40 % en Bourse. La performance depuis le début de l'année est de -29 %.
