Partagez

Cybercriminalité : ils ont espionné Renzi et Draghi, 2 arrestations

Un ingénieur nucléaire et sa sœur ont réussi à classer le système électrique italien – Une centrale électrique qui collectait depuis des années des données sensibles sur des banquiers, des dirigeants et des politiciens a été démantelée par la police postale. Le compte Apple de l'ancien premier ministre a été piraté. Liens avec la franc-maçonnerie

Cybercriminalité : ils ont espionné Renzi et Draghi, 2 arrestations

Hommes politiques, institutions et entrepreneurs, mais aussi administrations publiques et entreprises professionnelles. Ils s'étaient tous retrouvés dans le réseau d'un centre de cyberespionnage qui collecte des données et informations confidentielles depuis des années et qui a été démantelé par la police postale, au plus fort d'une enquête coordonnée par le parquet de Rome. Parmi les victimes de cybercriminalité il y aurait aussi l'ancien premier ministre Matteo Renzi et le président de la BCE Mario Draghi ainsi que l'ancien premier ministre Mario Monti.

Deux arrestations : un ingénieur nucléaire Giulio Occhionero et sa sœur Francesca Maria, résidant à Londres mais domiciliée à Rome. Les deux sont accusés d'avoir procuré des informations concernant la sécurité de l'État, d'avoir accédé illégalement à un système informatique aggravé et d'avoir intercepté illicitement des communications informatiques et télématiques. Tous deux étaient bien connus dans le monde de la haute finance.

Parmi les noms espionnés figurent également l'ancien gouverneur de la Banque d'Italie Fabrizio Saccomanni, l'ancien commandant général de la Guardia di Finanza, Saverio Capolupo. Et encore Piero Fassino, Paolo Bonaiuti, Mario Canzio, Vincenzo Fortunato, Fabrizio Cicchitto, Ignazio La Russa et le Cardinal Gianfranco Ravasi. En un mot, l'élite de l'establishment italien. Ils auraient également réussi à pirater le compte Apple de l'ancien Premier ministre Matteo Renzi.

Selon ce qui a été constaté par les enquêteurs du Cnaipic, le Centre national anticriminalité de la police postale, les deux frères géraient un réseau d'ordinateurs infectés par un logiciel malveillant appelé "Eyepyramid", qui leur permettait d'acquérir des données sensibles auprès de diverses personnes, majoritairement liés aux environnements de la finance. Collectivement, les deux frères ont maintenu une base de données contenant une liste de 18.327 XNUMX noms d'utilisateur.

Parmi les portails objet de l'activité des deux aussi celui de la Banque d'Italie, la Chambre et le Sénat. Sont également « compromis » deux ordinateurs utilisés par des collaborateurs du cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture depuis 2007, de la Commission pontificale pour l'archéologie sacrée et du conseil de coordination entre les académies pontificales.

L'enquête est partie d'un rapport daté du 2016er mars XNUMX de Francesco Di Maio, responsable de la sécurité chez Enav Spa (contrôle du trafic aérien) qui a découvert qu'il avait reçu un e-mail avec une pièce jointe malveillante. Analysé par la société Mentat Solutions srl, l'e-mail s'est avéré provenir d'un serveur de messagerie appartenant à Aruba avec une adresse IP appartenant à un nœud de sortie du réseau d'anonymisation TOR, un stratagème informatique qui empêche efficacement l'identification de l'utilisateur réel. . 

(mise à jour 19:00)

Passez en revue