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CDD et Covid-19 : les règles jusqu'au 31 décembre

Le décret d'août introduit des innovations importantes sur le contrat à durée déterminée. Cependant, les nouvelles règles sont temporaires et seront valables jusqu'à la fin de l'année - Voici ce que prévoit la législation sur les prolongations et les renouvellements

CDD et Covid-19 : les règles jusqu'au 31 décembre

Nouvelles importantes sur le contrat à terme. Le décret d'août assouplit les limitations établies par le décret Dignité sur les prolongations et les renouvellements afin de sauvegarder les emplois menacés par la crise économique déclenchée par l'urgence Covid-19.

CONTRATS : DONNÉES DE L'INPS

Les données, en revanche, ne sont pas encourageantes. Selon les chiffres fournis par l'Observatoire de la précarité de l'INPS, en raison des restrictions imposées pour contrer la pandémie, au cours des cinq premiers mois de 2020 les recrutements ils ont baissé de 43% par rapport à la même période de 2019, tombant à 1.795.000 83 XNUMX unités. La contraction a principalement concerné les embauches en CDD (saisonnier, intermittent, intérim, CDD), enregistrant un pic négatif en avril où la baisse était de -XNUMX%.

De janvier à mai 2020, les métamorphoses les contrats à durée déterminée s'élèvent à 229 31 unités, soit une baisse de XNUMX % par rapport à la même période l'an dernier. C'est toujours: le solde des contrats à durée déterminée en mai 2020, il était de -552 92. Des données tendancielles significativement négatives sont enregistrées, toujours fin mai, également pour les intermittents (-155 mille), les intérimaires (-210 mille) et les saisonniers (-XNUMX mille). 

Bref, les premiers effets négatifs de l'urgence Covid-19 sur le marché du travail se manifestent dans toute leur gravité.

CONTRAT À TERME : OK POUR LA PROLONGATION ET LE RENOUVELLEMENT

Afin de ralentir la tendance, le Décret d'août intervient sur le contrat à terme, le rendant prolongation possible sans raison jusqu'à 31 Décembre 2020.

Selon ce qui a été établi il y a deux ans avec le décret Dignité, après les 12 premiers mois, le contrat à durée déterminée ne peut être prolongé qu'en présence de trois raisons :

  • besoins momentanés de nature objective, étrangers à l'activité ordinaire;
  • urgence à remplacer d'autres travailleurs;
  • les besoins relatifs aux augmentations temporaires, de taille considérable mais non programmables, de l'activité ordinaire.

En l'absence de ces conditions, la prolongation ne peut être prolongée et, après les 12 premiers mois, le contrat à durée déterminée se transforme en contrat à durée indéterminée. 

Larticle 8 du décret d'août élimine temporairement le besoin de raisons, permettant aux employeurs de renouveler et de prolonger les contrats à durée déterminée, pour une durée maximale de 12 mois et une seule fois sans donner de motifs. Le tout jusqu'au 31 décembre 2020, puis nous reviendrons à l'ancienne législation.

Il convient de souligner que tant la prolongation que le renouvellement du contrat à durée déterminée sont autorisés dans les délais fixés par la loi. Il ne sera donc pas possible de dépasser, globalement, la durée de 24 mois.

CONTRAT À DURÉE : ARRÊTER LE RENOUVELLEMENT AUTOMATIQUE

Le décret d'août annule ce que prévoyait le décret de relance. En termes simples, cela vient la règle qui introduisait une prolongation automatique a été annulée obligatoire pour les contrats à durée déterminée pour une période égale à la durée de la suspension de l'activité de travail en raison de l'urgence Covid-19. Une règle que les entreprises n'aimaient pas du tout. Toutefois, l'abrogation de la loi n'a pas d'effet rétroactif. Ainsi, les contrats arrivés à expiration entre le 19 juillet (date d'entrée en vigueur du décret de relance) et le 14 août (date d'entrée en vigueur du décret d'août) feront l'objet d'une prolongation automatique. Les suivantes, en revanche, peuvent être renouvelées ou prolongées selon les règles du décret d'août.

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