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Commission européenne, seulement 26 cases au lieu de 586 dans la déclaration de TVA simplifiée

Une directive votée fin 2013 prévoit l'élaboration d'un modèle unique de déclaration standardisé, que les 28 pays de l'Union européenne doivent adopter - Il doit contenir au maximum 26 cases, contre les 586 que compte l'actuelle déclaration italienne.

Commission européenne, seulement 26 cases au lieu de 586 dans la déclaration de TVA simplifiée

Afin de simplifier les obligations fiscales des entreprises opérant dans différents pays européens, la Commission européenne a approuvé la proposition de directive du Conseil européen modifiant la directive 2006/112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée et introduisant une déclaration type TVA.

La proposition s'inscrit dans le cadre de l'harmonisation des impôts indirects d'une part et, d'autre part, dans le cadre de la simplification en matière administrative, notamment en ce qui concerne les obligations en matière de TVA, fortement rappelée depuis des années par les institutions européennes.

L'objectif est d'arriver, d'ici 2016, à l'élaboration d'un modèle standardisé unique applicable dans l'ensemble des 28 pays de l'Union européenne, contenant un nombre limité d'informations obligatoires, à présenter dans un format commun, de préférence électronique . La proposition concerne principalement le contenu, les modalités et les délais de présentation et de paiement. Il contient également des modifications à d'autres déclarations et communications de TVA.

Plus précisément, du point de vue du contenu, une déclaration standardisée est envisagée pour tous les pays sur la base d'un maximum de vingt-six cases, configurant une simplification considérable par rapport aux 586 cases qui composent la déclaration italienne actuelle. En ce qui concerne les modalités de présentation, il existe une obligation de dépôt électronique dans tous les États membres, en utilisant des signatures électroniques avancées interopérables dans toute l'UE.

Afin de réduire la périodicité des obligations, il a été prévu que la période d'imposition doit avoir une périodicité mensuelle pour toutes les sociétés, à l'exception des micro-entreprises, pour lesquelles une périodicité trimestrielle est établie, sauf possibilité de prorogation du délai pour une durée maximale d'un an. Le délai minimum de dépôt de la déclaration est fixé à la fin du mois qui suit la période imposable, sans préjudice du droit de le proroger d'un mois supplémentaire.

Les délais de paiement coïncident avec le moment de présentation de la déclaration ou avec le délai fixé pour sa présentation. Parallèlement, la suppression de la possibilité pour les États membres de prévoir des délais de paiement différents ou de demander des avances provisionnelles est décidée.

Enfin, la proposition de directive prévoit la suppression de la déclaration relative à l'importation de biens et de la communication annuelle des données TVA.

En effet, la nécessité d'une réduction des contraintes administratives sur l'activité des entreprises a été soulignée dans les conclusions de la Présidence du Conseil européen dès 2007, lorsque l'importance de réduire les formalités administratives a été soulignée afin d'accélérer la croissance économique européenne. À cette fin, la Commission européenne a été chargée d'élaborer un plan de mise en œuvre spécifique, dans lequel, entre autres, le domaine relatif à la taxe sur la valeur ajoutée a été identifié comme domaine d'intervention.

Ainsi, en 2009, la Commission européenne a présenté un document visant à simplifier les obligations y afférentes. En décembre 2010, le "Livre vert sur l'avenir de la TVA" a été publié, dans lequel une consultation sur l'avenir de la taxe a été lancée. Ici, il a été proposé une déclaration de TVA uniformisée pour tous les pays membres, qui peut être facultativement adoptée par les opérateurs, mais qui doit être obligatoirement mise en œuvre dans chaque État. En décembre 2011, la Commission européenne, sur la base des réponses positives reçues lors de la précédente consultation, a produit une communication sur l'avenir de la TVA qui, entre autres, fixe l'objectif de présenter, d'ici 2013, une proposition visant à introduire une déclaration de TVA standardisée. Parallèlement à la publication du Livre vert, un « groupe d'experts TVA » a été mis en place qui, en novembre 2012, a proposé diverses possibilités d'intervention, dont l'introduction d'un modèle de TVA standard.

À la suite de la voie tracée jusqu'à présent, qui a également été reprise dans les consultations ultérieures dans le cadre du "Small Business Act" et dans le cadre du "groupe sur l'avenir de la TVA", qui s'est réuni en janvier 2013, le formulation de la proposition actuelle.


Annexes : Rapport sur la proposition de directive concernant l'introduction d'une déclaration de TVA type.pdf

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