Citigroup a conclu un accord pour le versement de 730 millions de dollars pour obtenir le non-lieu à l'accusation d'avoir trompé les investisseurs et le marché sur son état de santé, jouant un rôle prépondérant dans le déclenchement de la crise financière : l'indemnisation convenue aux investisseurs c'est le deuxième plus important après celui payé par Bank of America.
Une class action avait été engagée il y a quatre ans contre l'institut américain, l'accusant d'avoir dissimulé son exposition aux prêts hypothécaires à risque et d'avoir menti sur ses passifs et ses actifs. 48 transactions ont été ciblées, portant à la fois sur les obligations et sur les actions de préférence.
Ce n'est pas la première affaire d'indemnisation impliquant Citigroup, qui avait déjà versé 590 millions de dollars à un groupe d'actionnaires en août dernier, à déposer l'accusation d'avoir dissimulé une exposition à des produits dérivés.