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Cigs et contrat de solidarité, consigne INPS

Avec une circulaire datée du 3 septembre, l'INPS illustre les profils réglementaires et opérationnels de l'intervention extraordinaire d'intégration salariale qui soutient le nouveau contrat d'expansion

Cigs et contrat de solidarité, consigne INPS

Avec circulaire no. 98 du 3 septembre, signée par la directrice générale Gabriella Di Michele, INPS illustre les profils réglementaires et opérationnels inhérents à l'extraordinaire intervention d'intégration salariale qui soutient le nouveau contrat d'agrandissement.

A cet égard, l'INPS rappelle que le décret-loi Croissance d'avril 2019 a modifié le "contrat de solidarité expansif" prévu par le Jobs Act de 2015 en introduisant dans notre système juridique, à titre expérimental pour les années 2019-2020, le "contrat de solidarité". expansion".

Le nouvel institut s'adresse aux entreprises, de plus de 1000 XNUMX salariés et entrant déjà dans le champ d'application de la cig, qui se trouvent dans la nécessité d'entreprendre des parcours de réindustrialisation et de réorganisation, avec des modifications conséquentes des processus de l'entreprise nécessaires à la mise en œuvre et au développement activités travaillant sur des contenus plus techniques.

Pour utiliser le nouvel outil, les entreprises doivent engager une procédure de consultation syndicale auprès du gouvernement visant à stipuler un contrat d'expansion avec les syndicats comparativement les plus représentatifs au niveau national ou avec leurs représentants d'entreprise ou avec la représentation syndicale unitaire.

En appui au processus de développement de l'entreprise, le contrat d'expansion a pour objet de permettre aux entreprises d'introduire de nouvelles forces dans leur effectif et, parallèlement, d'engager un processus de reconversion du personnel, visant à actualiser les compétences individuelles et collectives.

En particulier, en ce qui concerne les salariés difficiles à utiliser de manière productive en raison du développement technologique amorcé, l'INPS souligne que les entreprises ont deux opportunités :

  • convenir d'une sortie anticipée avec les travailleurs n'ayant pas plus de 5 ans de la pension de vieillesse ou de la précocité et en possession de l'exigence de cotisation minimale
  • recourir à des réductions du temps de travail avec recours à la cig pour les travailleurs qui ne peuvent pas adhérer à la glissière des pensions 

Cela dit, l'INPS a soumis certains aspects du nouveau contrat d'expansion au ministère du Travail, afin de parvenir à une évaluation plus approfondie qui, eu égard en particulier à la nature et aux caractéristiques de l'intervention du CIGS, pourrait être utile pour permettant une gestion correcte des mesures.

Champ d'application des cigs

Le nouveau contrat d'expansion peut être utilisé par les entreprises qui, même si elles sont divisées en différentes unités de production à travers le pays, ont eu un total d'au moins 1000 XNUMX travailleurs en moyenne au cours des six mois précédant la date de dépôt de la demande Cigs.

Pour déterminer le nombre de salariés employés, les travailleurs de toute qualification doivent être inclus, y compris les cadres et les contrats à durée déterminée, à l'exclusion des travailleurs temporaires, des stagiaires et des stagiaires.

Nature et caractéristiques de l'intervention Cigs

La nature des CIG en question est imputable à la cause de la réorganisation sociale envisagée par le Jobs Act.

S'agissant des travailleurs concernés, sont donc exclus du recours à la Cig :

  • les cadres 
  • travailleurs à domicile
  • les apprentis en contrat à durée déterminée autre que le type professionnel.

Par ailleurs, aux fins d'utilisation du fonds, il convient de noter que les travailleurs doivent posséder, dans l'unité de production pour laquelle l'intervention est demandée, une ancienneté effective de travail d'au moins 90 jours à la date de présentation du Cigs relatif candidature.

Durée du traitement 

L'intervention extraordinaire d'intégration salariale pour le contrat d'extension peut être sollicitée pour une durée n'excédant pas 18 mois, même discontinue, et, par dérogation à la durée globale et aux limites spécifiques d'utilisation des espèces, elle ne peut être comptabilisée dans le période de référence de cinq ans.

Cotisation supplémentaire 

Le CIGS lié au contrat d'extension prévoit le versement de la contribution additionnelle visée à l'article 5 de la loi emploi 2015.

A cet effet, l'INPS rappelle que cette contribution est progressivement égale à :

  • 9% de la rémunération totale qui aurait été due au travailleur pour les heures de travail non effectuées, au titre des périodes ordinaires et extraordinaires d'insertion salariale dont il a bénéficié dans le cadre d'une ou plusieurs interventions accordées dans la limite globale de 52 semaines en mobile période de cinq ans
  • 12% au-delà de la limite de 52 et jusqu'à 104 semaines 
  • 15% au-delà de la limite de 104 semaines toujours sur une période mobile de XNUMX ans.

Ainsi, à compter de la période de paie suivant la disposition de concession Cigs, l'entreprise est tenue de payer la cotisation additionnelle calculée sur la rémunération globale qui aurait été due aux travailleurs pour les heures non travaillées.

Délai pour le solde des prestations

L'employeur verse directement le fonds de licenciement, qui sera remboursé par l'INPS ou ajusté par l'employeur lui-même lors de l'accomplissement des obligations de cotisation obligatoire.

L'ajustement doit être effectué, sous peine de déchéance, dans un délai de 6 mois à compter de la fin de la période de paie en cours jusqu'à l'expiration du terme de durée de l'autorisation ou de la date de la mise à disposition de concession si postérieure. 

Le terme de déchéance précité s'applique également lorsque l'obligation contributive génère un solde créditeur pour l'entreprise.

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