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Champions amers pour la Roma : ils perdent face au Real (0-2) mais le résultat est un mensonge

Les Giallorossi retiennent le Real Madrid pendant un moment mais se rendent ensuite à un jeu monstrueux de Cristiano Ronaldo et au doublé de Jesè mais les deux pénalités refusées à l'équipe de Spalletti par un mauvais arbitrage ont été décisives - la Roma méritait plus mais maintenant elle fait son retour en Espagne c'est impensable - La première fois de Zidane sur le banc du Real lève le tabou italien

Champions amers pour la Roma : ils perdent face au Real (0-2) mais le résultat est un mensonge

Pas d'entreprise mais beaucoup, beaucoup d'amertume. La Roma succombe en présence du Real Madrid sous les coups de Cristiano Ronaldo et Jesè et, sauf miracle, s'apprête à dire adieu à l'étape de la Ligue des champions.

Cependant, le sentiment d'un faux résultat demeure et pas seulement pour les proportions : les Giallorossi, en effet, auraient mérité au moins un match nul et se retrouveraient plutôt face à une très lourde défaite, une sorte de condamnation précoce malgré le match retour encore être joué.

Et puis il faut parler de l'arbitre Kralovec, auteur de quelques décisions erronées et totalement défavorables à la Roma : que dire face aux deux penaltys solaires refusés à El Shaarawy (faute de Navas sur 0-0) et Florenzi (faute par Carvajal sur 0- 1) sauf que ce sont deux erreurs graves et décisives ?

«Je préfère parler des applaudissements du public et de la performance des garçons – Spalletti a passé sous silence. – Nous n'avons pas eu de chance, mais malheureusement, ils ont la capacité de tirer le meilleur parti de ce qu'ils créent, mais nous n'avons pas pu le faire. Nous avons fait quelque chose de mal dans la phase défensive et vous ne pouvez pas vous le permettre avec le Real Madrid, mais nous avons bien fait et méritions quelque chose de plus."

Il examine parfaitement celui de l'entraîneur Giallorossi, capable de brider les Espagnols une bonne partie du match dans les deux phases. Mais la tactique, aussi importante soit-elle, ne peut compenser les écarts techniques et là, inutile de le souligner, Madrid est décidément supérieur. Et donc, après presque une heure sans pratiquement rien risquer (à part un tir de Marcelo en première mi-temps), voici le jeu individuel qui a changé la donne.

Pour ce faire, ça va sans dire, Cristiano Ronaldo qui, ironie du sort, avait été provoqué la veille par la presse espagnole pour son abstinence de buts à l'extérieur : le Portugais, après avoir répondu en nature en conférence ("trouvez-moi quelqu'un qui a marqué plus que moi »), il l'a fait aussi sur le terrain avec un jeu monstrueux, bien aidé par la déviation décisive de Florenzi (57e).

Menée d'un but, la Roma a encore relevé son centre de gravité et le match a inévitablement décollé. Les opportunités affluent d'un côté à l'autre : giallorossa (Salah, Vainqueur et Dzeko) et blanca (Cristiano et James Rodriguez encore).

Puis, juste au moment où les Giallorossi semblaient proches du match nul, le rythme technique de Madrid a de nouveau fait la différence. Jesè, dès qu'il a remplacé James, a pris le temps de Digne et a sorti un pied droit en angle et puissant sur lequel Szczesny n'a rien pu faire (86e).

Au coup de sifflet final à Kralovec (très disputé, à juste titre, tout au long de l'Olimpico) grands sourires pour Zidane, pour sa première victoire en tant qu'entraîneur en Ligue des champions, et beaucoup d'amertume pour Spalletti, contraint, contre son gré, de traiter avec une défaite qui sent bon l'élimination précoce.

C'est du moins ce que dit la logique, qui rend un tel retour au Bernabeu presque impensable. À moins que le dieu du football, cupide et cruel hier, ne décide de récompenser la Roma par une nuit qui restera dans l'histoire.

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