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Centre d'étude Confindustria, l'Italie est comme en guerre : en 2012 PIB -2,4%

Selon le Centre d'études Confindustria, en 2012, le PIB chutera de 2,4 % - Fin 2013, il y aura 1,5 million d'emplois en moins - Si la TVA augmente en octobre, la pression fiscale effective atteindra 54,6 % en 2013 - Le primaire le solde sera de 4,3% du PIB en 2013 "valeur avec peu d'égaux dans la zone euro" - Inflation à 2012% en 3,1.

Centre d'étude Confindustria, l'Italie est comme en guerre : en 2012 PIB -2,4%

Une baisse de 2,4% du PIB, un million et demi de chômeurs en plus en 2013, une industrie manufacturière qui ressent les effets de la crise comme si c'était une guerre. C'est le sombre tableau de l'Italie dressé aujourd'hui par le centre d'études Confindustria. L'Italie « est dans le gouffre » et la reprise économique semble plus lointaine que prévu. « Nous ne sommes pas en guerre. Mais les dégâts économiques causés jusqu'ici par la crise sont équivalents à ceux d'un conflit", a déclaré la CSC, « les parties les plus vitales et les plus précieuses du système italien ont été touchées : l'industrie manufacturière et les jeunes générations. Ceux dont dépend l'avenir du pays ».

PIB – Les attentes de la CSC sur la croissance de l'économie italienne se dégradent. En effet, le Centre d'études dresse une baisse du PIB de 2,4% en 2012, contre les -1,6% précédemment attendus. En 2013, la baisse sera moins forte mais encore pire qu'estimée précédemment : – 0,3 % contre +0,6 %. 

CHÔMAGE – L'année 2013 se terminera avec près d'un million et demi (1 million 482 mille) de personnes occupées en moins qu'au début de 2008 (-5,9 %) Le chômage « poursuit la course observée ces derniers mois ». Cette année, le taux de chômage atteindra 10,4 %, en 2013 il atteindra 11,8 %, atteignant un maximum au quatrième trimestre 2013 à 12,4 % – sans compter les travailleurs du Fonds social.

INFLATION ET CONSOMMATION – L'inflation continue d'augmenter alors que la consommation plonge en chute libre. Selon les économistes de la Confindustria, l'inflation va augmenter à 2012% en 3,1 puis redescendre à 2,6% en 2013. Alors que les familles, aux prises avec la "baisse passée et attendue du revenu disponible", réduisent drastiquement leurs dépenses : la consommation chute de 2,8% cette année et de 0,8% en 2013 (très inférieur aux estimations de décembre : -1% et +0,4%).

EXAMEN DE LA PRESSION FISCALE ET DES DÉPENSES – La CsC prévient que si la hausse de la TVA devait commencer en octobre, la charge fiscale monterait en flèche. Si cela se produisait en 2013 « la pression fiscale apparente monterait à 45,4 % du PIB ; celui effectif, qui prend en compte le travail non déclaré, atteindra 54,6% ». Cependant, les effets du remplacement de l'augmentation de la TVA par les économies obtenues grâce à la révision des dépenses auront des effets positifs : le CSC estime que le PIB en 2013 serait supérieur de 0,24 %, la consommation de 0,67 % et les investissements de 0,51 %, avec 27 XNUMX % supplémentaires. employé.

DETTE ET DÉFICIT PUBLICS – La CsC confirme les propos du Premier ministre Mario Monti, déclarant que les finances publiques italiennes « s'améliorent sensiblement ». Cependant, la baisse plus importante du PIB "fait inévitablement reculer l'équilibre". En 2013, la CSC estime un ratio dette nette/PIB de 1,6 %. Cependant, le solde primaire atteindra 4,3 % du PIB en 2013, « une valeur peu égale dans la zone euro et dans le monde avancé ». Or, à partir de 2013, la dette publique se stabilisera par rapport au PIB à des niveaux bien supérieurs à ceux prédits en décembre par les économistes de la Confindustria : 125,8% contre 121,3%.

DES SOLUTIONS D'ITALIE… – Pour ramener le pays sur « une voie haute de développement », il faut le libérer du « plomb de la bureaucratie » qui est un « rocher » pour les entreprises italiennes avec des coûts administratifs qui « pèsent plus de 26 milliards par an ». Selon les estimations du CSC, une diminution de 1 % de l'inefficacité de l'administration publique est associée à une augmentation de 0,9 % du niveau du PIB par habitant et à une augmentation de 0,2 point de pourcentage de la part des salariés dans les coentreprises dans l'emploi privé non agricole total. L'inefficacité de l'administration publique "imprègne toutes les sphères sociales et économiques" et cela constitue "un obstacle sérieux au bien-être des citoyens et au développement des entreprises, décourage les investissements, tant italiens qu'étrangers, place l'Italie aux dernières places dans presque tous les classements internationaux de compétitivité et aliène les talents ». La bureaucratie représente

… ET DU CONSEIL DE L'UE – (EN) Le résultat des Conseils européens d'aujourd'hui et de demain « est crucial » pour le sort de l'Union européenne. La CsC appelle à « des mesures pour enrayer et inverser la désunion de longue date du crédit qui provoque un violent resserrement du crédit précisément dans les pays les plus engagés dans l'effort de redressement des finances publiques. Des actions concrètes et rapides sont nécessaires pour éradiquer les embryons de désintégration monétaire qui se sont déjà matérialisés à travers la segmentation des systèmes bancaires et l'énorme différence des taux d'intérêt ».

Télécharger l'étude du Centre d'études Confindustria


Pièces jointes : Scénarios économiques_CSC_0612.pdf

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