Lorsque l'accident survient, les compagnies d'assurance paient. C'est la même situation dans laquelle se trouvent les émetteurs de Credit Default Swaps (CDS) sur la dette grecque, dérivés qui assurent une couverture contre le risque de défaut grec. Demain Isdia, l'association internationale des instruments dérivés, décidera de qualifier ou non le cas grec d'"événement de crédit". La dégradation par Standard & Poor's de la note grecque à Sd, défaut sélectif, pèse sur la décision finale.
Si Isdia décide que l'événement de crédit s'est effectivement produit les clauses de paiement du CDS seraient déclenchées, dont la valeur a été estimée à environ trois milliards d'euros. Aujourd'hui, les mêmes dérivés sur la Grèce sur cinq ans ont bondi de 75 %.
