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Capacités numériques : les entreprises recherchent désespérément des techniciens et des ingénieurs en informatique

Les compétences numériques en Italie ne suivent pas le rythme de la société et de l'économie. Dans l'AP locale seulement 37% des ressources sont capables. Peu de formation interne : 3 à 6 jours par an. Mauvais lien entre l'école et le travail. Pourtant, les salaires augmentent dans les TIC

Capacités numériques : les entreprises recherchent désespérément des techniciens et des ingénieurs en informatique

En Italie, la culture et les compétences numériques n'arrivent toujours pas à suivre le rythme de la société et de l'économie ; le risque est que notre pays soit à la traîne par rapport aux autres économies développées. C'est en résumé le résultat qui ressort de l'Observatoire des compétences numériques, mené par les principales associations TIC: AICA, Assinform, Assintel et Assinter Italia et promu par l'Agence pour l'Italie numérique (AgID) et créé par NetConsultingcube, présenté aujourd'hui à Rome .

Voici quelques chiffres. Le les compétences numériques sont dispersées, avec un taux de couverture (entendu comme la présence simultanée de tous les composants nécessaires à l'activité de l'entreprise) allant de 73% des entreprises TIC à 67% des entreprises in-house dans les Régions et Provinces Autonomes à 48% des entreprises utilisatrices, pour chute ensuite à 41 % dans l'AP centrale et à 37 % dans l'AP locale. Peu de formations internes au numérique, la moyenne est de 6,2 jours par an dans les entreprises TIC, 4 dans les AP et seulement 3 dans les entreprises utilisatrices.

Au sommet se trouvent les diplômes en informatique et en génie, mais il y a un manque de mutualisation des parcours et des compétences dont ont besoin les entreprises les plus innovantes. Pour 80% des entreprises informatiques, un système de certification des compétences techniques est également indispensable. Profils les plus recherchés ce sont le Security Specialist, l'Enterprise Architect et le Business Analyst pour les sociétés informatiques qui les recherchent à 70% dans les réseaux professionnels. Pour les entreprises utilisatrices et les AP, les plus recherchés en première place sont les DSI (Chief information officer, responsables de la gestion informatique). La recherche se fait par l'intermédiaire d'une agence (50%) et dans le cas de l'AP par un concours public. Le les salaires des profils digitaux sont en légère hausse pour les employés de bureau (+3,6 %) et une baisse pour les cadres (-1,2 %) et les cadres intermédiaires (-2,9 %).

Enfin, au sujet de osmose école-travail l'étude révèle que 60% des entreprises (TIC et utilisateurs) et institutions entretiennent des relations suivies avec le monde académique, visant principalement à absorber des ressources déjà formées pour des activités de stage, ainsi qu'à soutenir des mémoires expérimentaux. Rares sont en effet les réalités qui participent aux comités de pilotage des programmes d'études. Les relations avec les Instituts Techniques/Etablissements d'Enseignement Secondaire sont rares : seulement 27,3% des entreprises TIC et 22% des entreprises utilisatrices et Organismes Publics les déclarent.

"Le message qui ressort de la présentation de l'Observatoire - précise une note des associations informatiques et Agid - ne peut donc porter que sur la nécessité d'un partage stratégique, visant à amplifier et accélérer le dialogue entre le monde de l'éducation et du travail".

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