Partagez

CHAMPIONNAT - La Lazio avec l'habituel Klose condamne l'Inter (1 à 0) à huit minutes de la fin

CHAMPIONNAT - A seulement 8 minutes de la fin, l'habituel Klose punit l'Inter d'un but "incroyable" - Strama ne peut pas se reposer : "Nous avions touché deux poteaux et l'arbitre n'a pas infligé de penalty à Ranocchia" - Maintenant, les Nerazzurri sont au risque de devoir renoncer au rôle d'anti-Juve - Célébrez Lotito qui avait embauché Klose sur un transfert gratuit

Et à la fin, Klose y pense. Le match à l'Olimpico a été décidé par l'Allemand "habituel", qui à 8 minutes de la fin tire le ballon de la victoire dans le filet. La Lazio se réjouit, tandis que l'Inter rentre tristement chez lui, conscient que ce soir les chances de se retrouver à la troisième place du classement (Scommessopoli le permet...) sont grandes. Mais ça empire : si la Juve bat l'Atalanta aujourd'hui, elle s'échappera à +7, pas franchement bon signe pour le combat contre le Scudetto. Bref, l'examen de la Lazio se termine mal pour les Nerazzurri, en partie à cause de démérites (l'approche est trop défaitiste), en partie à cause de la malchance (les poteaux touchés par Guarin et Cassano tremblent encore). Le but de Klose est en ce sens emblématique : l'Inter s'envole en contre-attaque, mais l'arbitre Mazzoleni arrête tout à cause d'une faute douteuse de Milito sur Biava. Alors que les nerazzurri (surtout Cassano) protestent toujours, la Lazio donne le coup d'envoi du 1-0. Inévitable de passer quelques mots sur Miroslav Klose, un kamikaze de la race la plus pure comme il en existe désormais peu. Et dire que Lotito l'a pris en transfert gratuit...

Il est difficile d'imaginer comment cela se serait terminé sans l'Allemand, mais la Lazio n'aurait probablement pas gagné. Les hommes de Petkovic ont sacrément besoin de leur "panzer", et quand le but manque, ils s'enfuient (voir Bologne c'est croire). L'Inter n'aurait pas ces problèmes, mais les mauvaises soirées existent pour tout le monde. Et donc il lui arrive de toucher deux fois le même poteau et de passer près de marquer au moins autant de fois, mais sans le trouver : d'abord avec Nagatomo (merveilleux Marchetti), puis avec Palacio. « Le football est comme ça : on a eu des épisodes très défavorables, on ne méritait pas de perdre – soupire Andrea Stramaccioni. - Klose a marqué un but incroyable. Peut-être ne sommes-nous toujours pas plus forts que les épisodes. Qui? Les poteaux, le penalty non appelé pour Ranocchia, la faute appelée pour Milito sur une contre-attaque à trois contre un. En gros, tout le monde."

L'entraîneur des Nerazzurri le regrette et il faut le comprendre : jusqu'au but de Klose, le match était très équilibré. Parti d'un 4-3-1-2 pour dérouter la Lazio, Strama est ensuite passé à un 4-2-3-1 en début de seconde période. La blessure de Cambiasso a ensuite entraîné le trident Cassano-Milito-Palacio, avec Guarin en retrait au milieu de terrain. Un Inter digne de bataille, mais seulement sur le papier. "A mon avis, la Lazio a fait une meilleure première mi-temps et nous a mis en difficulté - a expliqué l'entraîneur de l'Inter - Nous n'avons jamais été dangereux même si nous n'avons pas encaissé de buts. Au contraire, en deuxième mi-temps, nous avons fait une belle performance et nous méritions de prendre la tête ». Mais c'est plutôt la Lazio qui a trouvé le but, qui redevient désormais effrayant en prévision de la troisième place. Ce qui semble aujourd'hui être le seul objectif de l'Inter.

Passez en revue