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Marché des transferts de banc : Conte, Allegri et Spalletti, où vont-ils coacher ?

Les adieux de Luis Enrique au banc de Barcelone auront un effet domino dans toute l'Europe : Conte, Allegri, Spalletti mais aussi Sarri, Pioli et Paulo Sousa ne savent pas encore qui ils entraîneront la saison prochaine - Et chez les joueurs, les affaires Donnarumma tiennent le tribunal , DeSciglio et Mertens

Marché des transferts de banc : Conte, Allegri et Spalletti, où vont-ils coacher ?

Le dernier arrêt, alors ça va devenir sérieux. Les vacances de printemps pour les équipes nationales, en plus de se rapprocher de Russie 2018, sont une occasion plutôt alléchante de faire le point sur le marché des transferts et évidemment cela ne concerne pas que les journalistes et les fans. Ce sont justement les initiés qui profitent du week-end sans championnat pour élaborer les stratégies estivales, qui ne sont plus très loin désormais.

Dans cette phase, nous pensons avant tout à la entraîneurs, la pierre angulaire pour laisser place au futur projet technique : d'un côté les résultats de la saison en cours, de l'autre les clauses contractuelles qui les rendent plus ou moins réalisables. L'effet domino n'a pas encore commencé et les adieux annoncés de Luis Enrique à Barcelone il semble pouvoir le déclencher : que Blaugrana est un banc particulier qui finit difficilement par intéresser les grands managers internationaux. Et donc, alors qu'en Catalogne, ils réfléchissent à une énième solution interne (probablement Unzuè, l'adjoint de Luis Enrique), les autres grands noms attendent et observent attentivement ce qui se passe autour d'eux.

Il en va de même pour la Serie A, peut-être la plus active sur la question, bien que les grands noms aient longtemps préféré des rivages différents. Cependant, quelqu'un pourrait aussi se sentir nostalgique, surtout s'il est attiré par une offre de plusieurs millions de dollars : c'est le cas de Antonio Conte, qui tout en prêtant allégeance à Chelsea n'est pas totalement insensible à la cour deInter Milan.

Suning aimerait lui confier un projet ambitieux et bien rémunéré (15 millions sur trois ans par saison pour lui, plus de 200 à dépenser sur le marché), il est un créneau pour l'instant mais attend la relance d'Abramovic avec intérêt : si le Russe le magnat veut le garder proche car il semble qu'il devra ouvrir les cordons de la bourse, vice versa le nouveau patron de la Premier League pourrait quitter l'Angleterre en vainqueur et atterrir au tribunal des Nerazzurri.

Inverser le chemin à la place pour Allegri, même si la Ligue des champions sera décisive ici. L'entraîneur, après un hiver froid (dans tous les sens), semblerait avoir renoué avec le monde de la Juve, d'autant qu'Arsenal (son seul prétendant) risque de ne pas participer à la prochaine coupe aux grandes oreilles : donc aujourd'hui, donc, ses adieux à la Juventus. ce n'est pas du tout évident et on parle effectivement d'une prolongation de contrat, mais une faillite européenne pourrait à nouveau bouleverser les scénarios.

C'est peut-être pour ça spalletti, le premier à faire un clin d'œil aux leaders, a pris du temps avec Pallotta et Baldini tandis que Paulo Sousa, autrefois grand favori de l'équipe post-Allegri, n'est plus très bienvenu (en revanche, le Borussia Dortmund l'aime beaucoup). Même en Italie, en somme, l'effet domino peine à décoller, quoique pour de multiples facteurs. Le discours de clôture de Milan, par exemple, bloque Montella, le long contrat signé l'année dernière (avec clauses annexes) Sarri, l'histoire de Conte le pauvre (pour ainsi dire) Pioli.

Le marché est plus mobile joueurs, notamment celui concernant les joueurs expirant en 2018. Les noms sont nombreux mais ils montent sur le podium (par détachement) Donnarumma, Mertens e ils Sciglio: des personnages importants (surtout les deux premiers), dont la situation contractuelle séduit les grands clubs européens. Encore quelques mois et ils pourraient accepter de quitter gratuitement leurs clubs respectifs, un scénario qui terrifie Milan et Naples, tant l'affront serait même double.

Donnarumma ça dépend du bouclage : s'il n'y a pas de clarté et un projet technique important, dixit Raiola, la signature n'arrivera même pas. La Juve rêve et en même temps espère mettre la main aussi ils Sciglio, un autre jeune joueur de l'AC Milan au contrat fragile et donc attractif.

Le cas Mertens au contraire, il est essentiellement bon marché : les plus de 20 buts entre le championnat et les coupes ne vont pas bien avec le salaire de 1,2 million garanti par De Laurentiis. Le Belge en demande au moins trois fois plus, le président, grâce à un âge pas exactement vert (30 ans le 6 mai), un créneau : d'où l'intérêt de Manchester United et de l'Inter, prêts à rejoindre l'un des plus grands talents de notre ligue , de plus au prix de vente.

La situation doit également être surveillée La gratuité, a maintenant décidé de ne pas renouveler avec la Lazio. Lotito tentera de monnayer le maximum entre juin et juillet en demandant 30 millions, l'Inter ne veut (encore) pas aller au-delà de 18-20. L'été est encore loin mais les manœuvres ont déjà commencé : car le marché du football, on le sait, ne s'arrête jamais.

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