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Bourses : Unicredit et les banques rebondissent. Et Goldman Sachs recommande d'acheter des BTP

Une journée résolument positive au départ de Piazza Affari et pour les autres listes européennes : Unicredit (droits volés : +21%) et les autres valeurs financières gagnent – ​​Pendant ce temps Goldman Sachs conseille : recommencer à acheter des BTP – Quelque chose bouge sur le pro- devant l'euro – Wall Street et les bourses asiatiques sourient – ​​Fiat cherche un partenaire : soit à Paris, soit en Asie

Bourses : Unicredit et les banques rebondissent. Et Goldman Sachs recommande d'acheter des BTP

Un démarrage résolument positif pour la Bourse de Milan, qui gagne plus de deux points un peu plus d'une demi-heure après son ouverture. Les autres grandes places boursières européennes se sont également bien comportées avec Londres en hausse de 0,74%, Paris de 1,27% et Francfort de 1,08%.

Parmi les meilleures valeurs de Piazza Affari, Azimut (+3,08%) et Pirelli (+2,98%). Les banques ont rebondi, Unicredit récupérant plus d'un point et demi après les catastrophes de ces derniers jours. Mediobanca marque +0,84% et Intesa +2,91%. Au lieu de cela, Montepaschi s'effondre (-3,50%).

UNICREDIT DANS LE PIÈGE DE LA HAIE

L'EUROPE DANS LA PIÈGE DES LIQUIDITÉS

Autre qu'une trappe à liquidité. Les caisses des banques européennes regorgent d'argent qui, face à une confiance géométriquement déclinante, au lieu de prendre le chemin des investissements, se dirige vers le coffre de la BCE (dépôts record hier de 463 milliards d'euros) ou n'hésitent pas à payer le droit d'entrée à la « valeur refuge » du Bundesbank: pour la première fois hier, en fait, la vente aux enchères d'obligations d'État allemandes à six mois il a clôturé avec un taux d'intérêt négatif de 0,0122 pour les déposants. Entre-temps, la propagation du BTP sur le Bund il revient à plus de 530 dans la soirée. Et pourtant Goldman Sachs a proposé aux clients une stratégie spéculative qui, pour une fois, récompense les actions italiennes : acheter des BTP, vendre de l'avoine française en parallèle.

Le revers de la médaille réside dans l'accueil catastrophique deaugmentation de capital d'Unicredit: l'action ordinaire baisse de 12,8% à 2,286 euros. Le droit a été suspendu plusieurs fois pour sous-dépassement excessif et clôturé à 0,47 €, en baisse de 65 %. La capitalisation de l'institut, à ces prix (environ 6 milliards), est aujourd'hui bien inférieure à la demande de 7,5 milliards de nouveaux capitaux. Avec un euphémisme britannique, le Financial Times il note que le fait que dans le prospectus « 39 pages soient nécessaires pour illustrer tous les facteurs de risque possibles : allant de l'effondrement redouté de la zone euro aux conséquences des actions de récupération des clients trahis par Bernie Madoff » n'aide pas le banque. La part "pleine" (part plus droits) vaut 2,756 euros contre 3,982 vendredi : 30% de la valeur a été perdue en une seule séance.

MontePaschi il n'a plus eu de chance : - 14% craignant que l'institut de Sienne ne soit contraint de lancer une nouvelle augmentation. Mais le ralentissement a également affecté les autres banques cotées sur Piazza Affari en commençant par ceux à odeur croissante : Banco Popolare a baissé de 5,3% , Ubi -3.01 %. Mais ils coulent aussi Mediobanca – 6,8 % e Intesa -3,17% qui capitalise désormais moins de 18 milliards (contre 59 milliards d'actifs). Bref, malgré les injections d'argent par la BCE, le système européen résiste aux nouveaux investissements alors que de New York et de Londres un véritable tsunami de ventes qui ne tiennent pas compte des valeurs fondamentales : au final, c'est le calcul, quelqu'un recollera les morceaux. En attendant, des signaux dramatiques arrivent des succursales d'Unicredit: le décaissement des prêts et des hypothèques est pratiquement suspendu.

Les temps de la diplomatie sont difficiles à concilier avec ceux de l'urgence. Pourtant hier j'aiLe président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont donné une impulsion à l'architecture de la nouvelle Europe : le processus d'approbation du nouveau traité intergouvernemental, disaient-ils en chœur, doit être bouclé d'ici janvier, afin de pouvoir signer le traité le 1er mars prochain, à temps pour débloquer (du moins Sarkozy l'espère-t-il) les nouveaux fonds pour le soutien des partenaires à risque. Les marchés ne sont pas enthousiastes : l'euro s'échangeait à 1,274 contre dollar dans la soirée (1,271 vendredi). Également important, au moins sur le plan psychologique, est l'accord fiscal sur les opérations de bourse : Sarkozy abandonne le projet pour un Taxe Tobin unilatéralement, Merkel soutiendra un droit de timbre déjà appliqué au Royaume-Uni

SAC À TEMPÉRATURE. L'ASIE ET ​​LE SOURIRE DE WALL STREET. Difficile de penser positivement, du moins en Europe. dans une situation aussi exaspérée. Mais les résultats de Alcoa, le premier trimestriel de fin d'année, ils les ont aimés. Le géant de l'aluminium a clôturé dans le rouge mais le chiffre d'affaires a augmenté. Et les prévisions de nouvelles commandes alimentent l'optimisme quant à la reprise. L'Asia immédiatement réagi : le Nonikkei 225 à Tokyo sel de 0.44%, le Kosp coréeni +1.60 %. Aussi à la hausse Hong Kong +0.35% et Shanghai +0.81 %. La hausse doit être transmise à Londra, le marché le plus sensible aux matières premières. Ne négligez pas le fait que Wall Street hier, il avait noté avec satisfaction le résultat de la Sommet Merkel-Sarkozy, signe tangible de la volonté de défendre la crédibilité de l'euro. Le Indices américains clôture en hausse : Dow Jones +0,27%, Standard & Poor's 500 +0,23% et Nasdaq +0,08%.

C'est officiel : l'économie du Dragon est à bout de souffle. En 2011 l'excédent commercial chinois il est tombé à 155 milliards de dollars, le niveau le plus bas depuis 2005.

La crise d'Unicredit a conditionné la Bourse de Milan, qui a clôturé la séance avecIndice FtseMib en baisse de 1,6 %. Mais la baisse des valeurs financières, des banques (Stoxx dans le secteur -2,2%) et des compagnies d'assurance (-1%) a été nette dans toute l'Europe. Le Bours de Londres clôturé en baisse de 0,5 %, Parigi a baissé de 0,2 %, Francfort il a perdu 0,6 %.

Les banques du reste de l'Europe ont également été maltraitées : la SocGen française perdu 3,6 %, Deutsche Bank -2,3%, à Londres Barclays perdu 4,4. A Zurich, le jour de sa démission de gouverneur de la banque centrale Philip Hildebrand (pris en train de spéculer, via sa femme, sur des informations privilégiées sur les devises),  Ub reculé de 3,5 %.

PREMAFIN-UNIPOL AL MOTIFS FINAUX

Il échappe au climat négatif Prémafin: après une séance suspendue pour cause de hausses excessives, il rouvre en fin de séance avec un gain de 8,6% à 0,3155 euro : la valeur du holding contrôlée par la famille Ligresti a doublé la semaine dernière, après avoir perdu 81% en 2011. Le choix d'un nouveau partenaire est attendu cette semaine : Unipol, en pole position, chute de -14,26%. Lors d'une longue réunion nocturne à Banque Leonardo de grands progrès auraient été faits sur la définition deaccord tripartite, Premafin-Fondiaria-Unipol. Les Ligresti ne posent désormais qu'une seule condition : le règlement des 300 millions de dettes de Sinergia et Imco, coffres-forts familiaux auxquels ils céderont fonds spécialisés (Hines ou Fimit) patrimoine de la brique.

FIAT À LA RECHERCHE D'UN NOUVEAU PARTENAIRE : EN ASIE OU À PARIS

Mauvaise journée aussi pour Fiat qui a perdu 6,2% après cela le PDG Sergio Marchionne il a déclaré que 2012 en Europe ne sera pas meilleure que 2011. Le groupe révisera ses prévisions de ventes des « 500 » à 40 3,5 voitures en Amérique du Nord cette année. Le PDG il s'attend également à ce que si un financement du département américain de l'énergie arrive pour promouvoir les voitures vertes, il sera inférieur à 12,7 milliards d'euros. Enfin, il n'y a pas de bonnes nouvelles du Brésil : en décembre, les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 251,6 % à 12,7 56 unités et Fiat s'est comporté en ligne avec le marché, avec des ventes en baisse de XNUMX % à XNUMX XNUMX unités. À Détroit, pendant ce temps, Sergio Marchionne en version barbu confirme que Fiat-Chrysler est ouvert à "rechercher un nouveau partenaire". Le schéma déjà étudié lors de l'opération Opel revient dans l'actualité. Le but, cette fois, serait Peugeot, un autre gros en mauvais état.

Fiat Industriel a terminé en baisse de 2,4 % et Exor de 3,1 %.

Il huile légèrement baissé à 100,7 dollars le baril (-0,8%) ed Eni a baissé de 0,5 %, Saipem, cependant, a gagné 2 %. Revenir, quant à lui, depuis Téhéran : la société Nioc il a assuré que les dettes envers le groupe italien (2 milliards de dollars d'approvisionnement en pétrole brut) seront dûment honorées.

Diasorine augmenté de 3,8 %. Debout aussi Imprégilo +0,1% et Mediolanum + 0,9%.

WALL STREET LIMITE LES BONUS

La saison trimestrielle il se terminera par une réduction drastique des bonus des dirigeants de presque toutes les principales banques et entreprises américaines. Selon Wall Street Journal le montant total sera probablement le plus bas depuis 2008, avec des prébendes dans de nombreux cas réduites de moitié. Ces jours-ci – explique le prestigieux journal – les grandes firmes de Wall Street discutent de l'ampleur des bonus à débourser, destinés à être inférieurs à ceux de 2009 et 2010 : Goldman Sachs environ 400 collaborateurs s'attendent à voir leur rémunération divisée au moins par deux par rapport à 2010, avec des baisses pouvant même atteindre 60% dans certains cas. La situation n'est pas différente Morgan Stanley, où un bonus de 30 à 40 % et une réduction du superbonus sont attendus. Des attentes similaires également pour JP Morgan Chase.

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