La confirmation du changement de cap de la Fed et l'avancée des négociations entre les Etats-Unis et la Chine continuent d'alimenter la hausse des Bourses. La Bourse de Tokyo a progressé, malgré la baisse de l'indice PMI (de 52 à 48,5). Signe positif également pour les Bourses chinoises : le Hang Seng de Hong Kong progresse de 0,7%, le CSI 300 des listes de Shanghai et de Shenzhen de 0,9%. Fly Lenovo (+11%) après la forte amélioration des comptes. La reprise du yuan face au dollar se poursuit : le cross est passé sous 6,70, proche du niveau le plus bas depuis juillet 2018.
SAMSUNG LANCE UN SMARTPHONE PLIABLE
En hausse également le Kospi coréen (+0,1%) ; Hier à San Francisco, Samsung a présenté le premier smartphone pliable.
Wall Street a également progressé hier soir après la publication du compte rendu de la dernière réunion de la Fed : Dow Jones +0,24%, S&P +0,18%, Nasdaq +0,03%.
La devise américaine s'est raffermie hier soir à la lecture des minutes de la banque centrale : le taux de change est de 1,134. L'or, en baisse de 0,2 % en fin de journée ce matin, a augmenté de 0,2 % à 1.340 67,2 $ l'once. Le pétrole Brent s'échangeait ce matin à XNUMX dollars le baril, sur les plus hauts des trois derniers mois.
Le panier mondial de Morgan Stanley (plus de 2.700 23 actions de 24 marchés développés et 10 marchés émergents) marque la septième hausse consécutive, en hausse de XNUMX % depuis janvier.
PAS SEULEMENT LES TARIFS : LA GRANDE AFFAIRE AVEC TOUT
Aujourd'hui, avec l'arrivée à Washington de Liu He, bras droit du président Xi en matière de commerce, la négociation entre les Grands entre dans une phase cruciale : on ne parle pas seulement de tarifs mais, révèle Reuters, six tables ont été ouvertes pour discuter un peu de tout : propriété intellectuelle, agriculture, services financiers, devises et barrières non douanières. Donald Trump a confirmé que les négociations pourraient s'étendre au-delà du 1er mars.
POWELL INSISTE SUR LA PATIENCE
Les minutes de la Fed confirment que la grande majorité des banquiers ne croient pas que des hausses de taux soient nécessaires cette année, à moins d'une forte poussée de l'inflation. Tout le monde pense qu'il convient d'interrompre d'ici la fin de l'année le processus de retour à la normale en cours, c'est-à-dire la réduction progressive du bilan, cure d'amaigrissement qui se traduit par une ponction sur la liquidité qui prendra certainement fin dans l'année. La nécessité d'être prudent et prudent est également largement partagée parmi les membres du comité restreint : dans les procès-verbaux, le mot "patience" est répété à de nombreuses reprises.
LA PLACE D'AFFAIRES MONTE EN FINALE : +0,38%
L'optimisme a également infecté l'Europe, malgré la confirmation des demandes américaines sur les taxes sur les voitures et l'impasse sur le Brexit.
Le Ftse Mib a repris des positions dans l'après-midi : l'indice a clôturé la séance sur une hausse de 0,38% à 20.304 points.
Le Dax de Francfort a augmenté davantage (+0,9 %), également grâce à la poussée des constructeurs automobiles. Le nouveau plan de relance de la Banque centrale, selon les rumeurs, devrait également s'adresser aux institutions financières internes des entreprises du secteur, celles qui octroient des prêts pour l'achat de voitures et camionnettes neuves.
MAXIMULTE DE PARIS VERS UBS : IL A AIDÉ LA FUITE DES CAPITAUX
A Paris, le Cac40 marque une hausse de 0,7%. Madrid +0,49%. La Bourse de Zurich a gagné 0,5%, bien qu'UBS, condamnée en France à payer une super-amende de 4,5 milliards d'euros, ait perdu 3%.
Londres avance : +0,69%. Le soir il y a eu une rencontre à Bruxelles entre Jean Claude Juncker et Theresa May
TRIA : AUCUNE MANŒUVRE N'EST NÉCESSAIRE POUR L'INSTANT
Le ministre de l'Economie, Giovanni Tria, estime qu'il est "plutôt prématuré" de parler de la nécessité d'une manœuvre corrective pour atteindre les objectifs de finances publiques convenus. "Les prévisions économiques seront certainement mises à jour dans la prochaine Def", a déclaré Tria lors de l'heure des questions à la Chambre. Les 2 milliards mis de côté en manœuvre "semblent pour l'instant plus que suffisants" pour garantir l'équilibre des négociations avec Bruxelles.
Allumez la télé. La majorité jaune-verte a demandé au gouvernement de rediscuter pleinement du projet de la ligne Turin-Lyon dans l'application de l'accord entre l'Italie et la France.
BTP EN LIVE, LA NOTATION APPROCHE
La séance du marché secondaire italien a été contrastée, pesée par les données macro décevantes recueillies par Istat et l'attente du verdict Fitch à l'ordre du jour vendredi soir. L'agence note actuellement la dette italienne à BBB avec une perspective négative. Le 15 mars ce sera au tour de Moody's (Baa3, perspective stable).
Selon les traders, une éventuelle dégradation de l'Italie par Fitch est partiellement intégrée. De plus, l'attente d'un prochain LTRO confirmée par le chef économiste de la BCE Peter Praet (« mais à des conditions moins généreuses ») a donné un petit coup de fouet au marché.
LA PROPAGATION À 277 POINTS. ALLEMAGNE SOUS ZERO : -0,36% LA BOBL
L'écart de rendement sur le Bund de référence à 277 ans a augmenté jusqu'à 9 points de base, 2,86 au-dessus des niveaux de clôture de la veille. Le rendement à XNUMX ans a augmenté à XNUMX %.
Selon les traders, une éventuelle dégradation de l'Italie par Fitch est partiellement intégrée. Par ailleurs, l'attente d'un éventuel TLTRO parvient à donner un petit coup de pouce au marché, une impulsion qui risque cependant d'être compromise par les tensions politiques italiennes.
Au cours de la séance, l'écart de rendement sur le Bund de référence à 277 ans a augmenté jusqu'à 9 points de base, 2,86 au-dessus des niveaux de clôture de la veille. Le rendement à XNUMX ans a augmenté à XNUMX %.
L'Allemagne a placé 3,162 milliards de ses Bobl à un taux moyen de -0,36% contre -0,29% lors de l'enchère précédente, et avec un bid-to-cover à 1,6 contre 1,2.
LES DIAMANTS AVEUGLENT LES BANQUES
Faiblesse à Piazza Affari les banques qui n'ont certainement pas profité des résultats de laenquête sur les diamants vendus par l'intermédiaire d'agences de crédit. La Guardia di Finanza a exécuté un décret de saisie préventive de plus de 700 millions d'euros contre ces quatre banques et les deux sociétés Dpi et Idb, courtiers en diamants qui vendaient par le canal bancaire. Les établissements concernés sont en rouge : Unicredit-0,3 %. Intesa Sanpaolo -0,4%. Banque Bpm -1,5 %. MPS Banque -1,2%.
Fineco Bank a également perdu -1,4%.
VOITURES EN REPRISE : MÊME LA BCE DANS LE TERRAIN CONTRE LES DROITS
Récupérer le secteur automobile. La BCE pourrait étendre ses interventions au secteur en cas de hausse des droits américains sur les quatre roues.
FCA gagne 1,94%, mais Brembo mène de +5%. L'intérêt pour le secteur tire également Pirelli à +3,8%.
Parmi les meilleurs titres encore la Juventus (+2,77%) devant le malheureux Match à l'extérieur de l'Espagne en Ligue des champions.
DIVIDENDE ET L'OMBRE DE LA RADIATION POUSSENT LE BISCIONE
Mediaset effervescent (+2,7%). Le CA proposera à l'assemblée générale des actionnaires le renouvellement de la procuration pour l'achat d'actions propres jusqu'à un maximum de 118,1 millions, soit 10 % du capital social dans un délai de 18 mois à compter de la date de la résolution. Mais le titre a été porté par les anticipations spéculatives d'un éventuel déremboursement et la perspective d'un maxi-dividende après sept ans de jeûne : Mediobanca s'attend à un coupon de 0,20 euro (7,2%). Fidentiis estime 0,22 euros (8%).
Tim en légère hausse (+0,3%), qui se remet des plus bas de la séance, en attendant le conseil d'administration d'aujourd'hui qui décidera du plan industriel axé sur le désendettement.
Dans le reste de la liste, l'argent sur les éditoriaux, mené par Sole 24 Ore qui a bondi de 22,6%, tandis que Class editori a gagné 11,86. Lys +7,7 %.
