Partagez

Sac : mode et luxe, pour Pambianco l'atterrissage de Giorgio Armani est mûr. Mais attention à Kiko…

D'après l'étude « Le Quotabili », menée par Pambianco sur les 50 grandes entreprises italiennes de la mode et du luxe, Armani a dépassé Dolce&Gabbana en tête du classement : elle a tous les atouts pour marcher dans les pas de Cucinelli (+84 % au premier année sur le marché des transferts) et Moncler – Attention cependant au président d'Atalanta, Kiko : il grandit plus vite que tout autre.

Sac : mode et luxe, pour Pambianco l'atterrissage de Giorgio Armani est mûr. Mais attention à Kiko…

Les deux derniers pronostics sont alors effectivement entrés dans la grande famille de Piazza Affari : le premier, Brunello Cucinelli, a quasiment doublé sa valeur de capitalisation à plus de 25 euros en un an ; la seconde, Moncler, est la dernière recrue du Ftse Mib et se prépare à faire ses débuts. Et si toutes les bonnes choses viennent par trois, et aussi en 2014 les prévisions compilées par Pambianco et rassemblées dans le livre "Le Quotabili" présenté aujourd'hui au Palazzo Mezzanotte seront respectées, la prochaine entreprise de mode et de luxe à débarquer en bourse devrait être ce Giorgio Armani dont on parle depuis des années.

Selon des recherches menées sur des critères objectifs de cotation, du chiffre d'affaires à l'Ebitda, de l'export à la notoriété de la marque, King Giorgio a récolté en 2013 un score bien supérieur à ses deux prédécesseurs et aussi aux déjà cotés Ferragamo, Tod's et Luxottica dépassant Dolce&Gabbana, leader en la précédente édition du tableau qui rassemble les 50 entreprises qui réalisent à elles seules un chiffre d'affaires supérieur à 15 milliards d'euros, soit plus de la moitié de l'ensemble des 713 autres du secteur réunies. Armani, qui en termes d'attrait de la marque est sans égal à l'échelle internationale, a dépassé les 2 milliards de chiffre d'affaires (le seul à le faire), a de loin la meilleure marge opérationnelle en termes absolus et dispose d'une trésorerie de plus d'un demi-milliard, qui forme une valeur nette de près de 1,5 milliard.

Cependant, il n'y a pas que Giorgio Armani : en plus du podium et des habituels Renzo Rosso et Versace, également dans le top dix, cette année, la société de cosmétiques Kiko émerge avec une belle carrière, se positionnant à la quatrième place. Le groupe créé il y a 15 ans par la famille Percassi de promoteurs immobiliers de Bergame (le géniteur, Antonio, est aussi président de l'Atalanta ainsi qu'ancien footballeur !) fait partie des big 50 ceux qui ont le plus progressé : le chiffre d'affaires est passé de 2010 à 2012 de 68 %, encore mieux que Stefano Ricci (+56 %) et Twin-set (+40 %), tandis que l'Ebitda s'améliore plus que celui du trio Armani-Zegna-D&G avec 26,5 %.

Le classement, qui voit D&G dépassé à la deuxième place par un très solide Ermenegildo Zegna, qui exporte 92% de sa production et surclasse désormais ses concurrents en termes de chiffre d'affaires (1,2 milliard contre 900 millions), compte également 14 nouvelles entrées, mais à des positions peu significatives : le meilleur est le tricot en cachemire ombrien Fabiana Filippi, juste en dehors du top dix (11e). Ensuite, il y a les cosmétiques du groupe Alfaparf (plusieurs marques dont Alta Moda è…, Ten, Solarium et FisioSphere) 24e, Alcott et Santoni 29e et 30e, les lunettes Marcolin (licenciées sur Montblanc, Cavalli, Tod's, Diesel, Timberland et autres) 33e, Stroili Oro 37e, Imac 39e, puis dans les dernières positions Collistar, Scarpa, Grisport, Wp Lavori in Corso, Crivelli, Primadonna Collection, Slowear.

Passez en revue