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Borsa, Milan ne craint pas Hollande et se redresse

Après une ouverture fortement négative (-2%), Piazza Affari inverse la tendance et redevient positive - Flamme initiale du spread, qui repasse ensuite sous la barre des 390 - Les autres listes européennes sont toujours dans le rouge : tensions dues aux résultats de les élections en France et en Grèce.

Borsa, Milan ne craint pas Hollande et se redresse

Piazza Affari annule les pertes en fin de matinée même devient positive, l'indice principal Ftse Mib gagnant 0,6 %. Parallèlement, les tensions sur les obligations d'État s'atténuent également, le spread Btp-Bund passe sous le seuil de 390 points (après avoir franchi le mur des 400 au départ) et les rendements de nos obligations à dix ans qui redescendent à 5,4%. 

La Bourse de Milan réalise la meilleure performance parmi les marchés européens, qui restent toujours dans le rouge, sur les incertitudes suite à l'issue de la voter en france et surtout en Grèce. Francfort perd un point et Paris 0,7 %. 

LE VOTE DE PARIS FAIT PEUR À L'ASIE. TOKYO -2,535, EUROS EN DESSOUS DE 1,30

Le vent glacial qui souffle de Paris souffle sur les tarifs. Les marchés asiatiques ont réagi par de fortes baisses à l'affirmation de François Hollande et, par conséquent, à la perspective d'une nouvelle phase d'incertitude sur l'axe européen. L'indice Nikkei 225 à Toyo perd un peu plus de 2,5 %, similaire à la chute de Hong Kong (-2,43 %) tandis que les contrats à terme sur le S&P affichent une baisse d'un demi-point, l'euro est également en baisse : pour la première fois en 2012, le la monnaie unique a glissé sous 1,30 contre dollar.

"La réaction négative des bourses asiatiques m'inquiète - est le commentaire immédiat de David Kotok de Cumberland advisors - car elle est le signal d'une éventuelle forte hausse de la prime de risque" destinée à investir le marché de la dette souveraine.   

« L'austérité européenne ne peut plus être considérée comme une fatalité ». Ainsi François Hollande,nouveau locataire de l'Elysée, devant le peuple socialiste en fête place de la Bastille dans le premier discours après la déclaration, plus resserrée que prévu, contre Nicolas Sarkozy. Le choc de lavote protestataire grec, expression de la colère qui traverse l'Europe "périphérique".

Les principaux partis grecs, tant les socialistes du Pasok que les conservateurs de la Nea Democratia, "coupables" d'avoir accepté les conditions imposées en échange du prêt de l'UE, ont subi un parcours catastrophique : les deux forces, par le passé capables de monopoliser le consensus, sont passés sous la barre des 40% et pourront peut-être donner vie à un gouvernement d'union nationale grâce à la solide prime majoritaire. Envolée l'extrême gauche de Syriza (contre l'accord mais favorable à l'euro) et la droite d'Alba d'Oro, hostile à l'Europe. 

En attendant le résultat des urnes italiennes, il faut aussi signaler la victoire de la Cdu d'Angela Merkel dans le Schleswig Holstein. Mais la nouvelle, dans ce cas, est l'effondrement des libéraux, alliés du gouvernement à la fois localement et nationalement. Il faudra recourir à la grosse coalition avec les sociaux-démocrates.

Le road show Facebook commence aujourd'hui, en vue de l'introduction au Nasdaq prévue le 18 mai. L'offre des actions, à un prix compris entre 28 et 35 dollars, rapportera près de 12 milliards de dollars dans les caisses de l'entreprise tandis que Marc Zuckerberg, qui contrôlera 57,3 % des droits de vote, disposera d'un patrimoine égal à 17,6 milliards de dollars : plus que Steve Ballmer de Microsoft. Facebook, avec une valeur d'environ 100 milliards de dollars, sera la dixième entreprise du Nasdaq par capitalisation dès le jour de ses débuts.

Vendredi, le Trésor organisera l'enchère Bot de 3 et 12 mois. Lundi prochain, cependant, des BTP de 3 ans seront proposés. Mais l'urgence de la dette, du moins du point de vue des nouvelles émissions, permet une pause : au cours des quatre premiers mois de l'année, l'Italie a placé 170,601 milliards entre BOT, BTP et autres émissions (contre 153 milliards il y a un an) face à des demandes de 288,976 milliards. Le coût moyen de financement s'est élevé à 2,91 % contre 2,77 % au premier trimestre 2011 et 3,68 % pour l'ensemble de l'année 2011. Dans les mois à venir, le Trésor va probablement pouvoir « souffler : en mai le montant à renouveler ( si l'on tient compte des coupons) est de 18 milliards, 23 en juin, avant de remonter à 36 en juillet. Le dernier pic tombe en août : plus de 46 milliards.

Cet après-midi se tiendra le conseil d'administration de Premafin, l'occasion de vérifier la stabilité de la stratégie de négociations exclusives avec Unipol après les éclaircissements de l'Antitrust. Le premier problème du top management de la holding est représenté par les négociations avec les homologues bancaires à la recherche d'une solution sous la bannière de l'article 182 bis de la loi sur les faillites (tel que présenté au tribunal).

Mais le marché attend la suite de Palladio-Sator, à la recherche d'un partenaire financier solide pour les accompagner dans une OPA sur Fonsai. En attendant, les rendez-vous en entreprise se multiplient. Demain se tiendra le conseil d'administration de Milano Assicurazioni, mercredi celui de Fonsai et Unipol. En attendant, les rumeurs de la dernière heure soulignent les perplexités d'Enrico Cucchiani (Intesa ne fait pas partie du consortium pour l'augmentation d'Unipol) pour le projet concocté par Mediobanca.

Le passage troublé d'Edison dans l'orbite d'Edf est terminé. A2A et Iren ont convenu de payer un ajustement lié au nouveau prix de l'offre ajusté à la hausse par la Consob (0,89 euro contre 0,84). En attendant, le premier conseil d'A10A se tiendra le jeudi 2 après la conclusion de l'affaire. Au-delà de l'examen du rapport trimestriel, les sujets à aborder ne manqueront pas : la nouvelle gouvernance proposée par la municipalité de Brescia, qui demande à la ville de gérer les énergies renouvelables, laissant la gestion du business de l'électricité à Milan ; la perspective de la nomination, au sommet, de Pippo Ranci, ancien président de l'Autorité de l'énergie. Enfin, les premiers tests pour la création de la multi-utilité du Nord pour laquelle il y a des obstacles.

Parmi les rendez-vous du jour, le trimestriel de Luxottica se démarque, récompensé la veille par le rachat de Bank of America. Pleins feux sur les rapports trimestriels bancaires. Le conseil d'administration de Mediobanca se réunira le 9 mai pour la première nomination. Le lendemain, 10 mai, se tiendra le conseil d'administration d'Unicredit, suivi de Monte Paschi (14 mai) et Intesa Sanpaolo (15 mai). En ce qui concerne Unicredit, le consensus des analystes de Bloomberg prévoit un bénéfice "ajusté" (qui tient compte des éléments non récurrents) de 745 millions.

Les rapports trimestriels de : Banca Generali, Piaggio, Prelios et Recordati (mardi 8) se distinguent également parmi les événements de la semaine ; Beni Stabili, Cementir, Interpump et Yoox (mercredi 9) ; Banca Desio, Caltagirone, Erg, Prysmian Tiscali et Unipol (jeudi 10); Acea, Astaldi, Cairo, Dea Capital, Exor, Marr, Mutuionline, Seat et Vittoria Assicurazioni (vendredi 11).      

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