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Biodiversité : la loi ne passe pas en Europe. Le non des agriculteurs et le centre-droit

La loi sur la biodiversité n'aime pas la droite européenne qui la bloque. L'Italie se félicite de l'arrêt pour des raisons de souveraineté alimentaire. Quel avenir pour la croissance d'une excellence ?

Biodiversité : la loi ne passe pas en Europe. Le non des agriculteurs et le centre-droit

Trois échecs ont enterré la « loi de restauration de la nature », la loi
sur la biodiversité qui oblige les pays européens à protéger 20% de la surface terrestre o
marine. Le tout dans les sept prochaines années, conformément aux objectifs climatiques de l'UE. La loi était rejeté dans l'ordre par les Commissions Pêche, Agriculture et Environnement. Le dernier non est venu il y a deux jours de la Commission Environnement, la Commission qui a un pouvoir et une vision plus larges sur les enjeux du Green New Deal. La prochaine étape aura lieu lors de la session plénière du Parlement européen en juillet. Mais maintenant, la provision est donnée pour les morts. La première victime du déni sur la biodiversité est justement le New Deal qui envisage plus de protection des terres et des fonds marins d'ici 2030. Les positions politiques en la matière sont claires avec les conservateurs d'un côté et les socialistes progressistes de l'autre. Paradoxalement, les effets à long terme sur la protection et la réorganisation des espaces agricoles n'ont échappé à personne. L'Italie, qui en 2022 a atteint le chiffre record de 60,1 milliards d'euros dans les exportations, avec la réduction des terres agricoles serait réduite de
sa tendance positive est très bien.

Parce que les agriculteurs sont contents du rejet

Les coïncidences ont également une valeur en politique économique. Le jour où la loi a été rejetée pour la troisième fois, un accord a été signé à Rome au ministère de l'Agriculture pour la exportations de poires italiennes en Chine. Les poires vendues et consommées en Chine peuvent susciter le sarcasme, mais quelques jours plus tôt l'Italie a signé un autre accord d'exportation de bœuf et travaille à celui sur la farine de blé. Une coïncidence avec non seulement la souveraineté agricole, déclamée par le ministre Francesco Lollobrigide, mais un signe d'opposition à tout le système du New Deal, avec lequel la droite européenne ne s'est jamais très bien entendue. Pour sortir du tunnel dans lequel se sont glissées les forces politiques bruxelloises, un nouveau projet de loi est certainement nécessaire. Les agriculteurs n'ont aucun doute et ce qu'a écrit la Confagricoltura suffit à le prouver : ce qui est arrivé à la Commission européenne de l'environnement démontre « la nécessité de retirer le texte actuel pour repartir sur de nouvelles bases plus concertées avec les entreprises du secteur ». Il ne sera pas facile de trouver un équilibre entre la protection de la biodiversité et la protection du potentiel de production agricole de l'Union. L'énième écart entre les intérêts environnementaux et agro-industriels dans un passage délicat de la nouvelle économie. La loi litigieuse découlait de données de l'Agence européenne pour l'environnement selon lesquelles la80% des habitats il est en mauvais état de conservation et 1.677 XNUMX espèces sont menacées d'extinction. La vision "verte" de l'Agence et de la Commission s'est heurtée à une forte opposition au Copa-Cogeca, syndicat qui regroupe les représentants des agriculteurs et des coopératives agricoles. Un bon allié de la droite avec des manifestations à Bruxelles qui ont convaincu les députés d'être à l'opposé de la transition écologique. On s'inquiète largement de la réduction de la capacité à produire des aliments sains, une chaîne d'approvisionnement qui facture toujours en Italie 300 milliards d'euros. Si la "loi de restauration de la nature" passe, nous serions plus exposés aux importations que nous et de nombreuses ONG et organisations de la société civile considérons comme risquées." Derrière ces déclarations se cache le dilemme de savoir si, comment et quand s'ouvrir aux exportations des autres pays d'où elles proviennent maïs, blé, lait, pommes de terre, orge, huile d'olive. L'Italie applaudit le rejet de la loi en vertu de cette souveraineté alimentaire qui ne veut pas concurrencer le changement climatique et la mondialisation. Le gouvernement a lancé une consultation publication sur la biodiversité, mais au final il faudra choisir. Démontrant, peut-être, de savoir aborder le nœud gordien entre développement et protection de l'environnement.

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