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Berlusconi et les 22 petits partis : tous ensemble dans le train du (présumé) vainqueur

La campagne électorale a toujours été l'apothéose de l'opportunisme et de la transformation et c'est ainsi encore une fois : il y a 22 partis-nains qui veulent entrer dans l'arche de Noé de Berlusconi, donnée comme vainqueur par les sondages, mais le charme va bientôt se terminer et quelqu'un va se blesser.

Berlusconi et les 22 petits partis : tous ensemble dans le train du (présumé) vainqueur

Tous ensemble passionnément sur le char du vainqueur ou, du moins, des présumés tels. C'est le cas de toutes les campagnes électorales et celle en cours ne fait pas exception. Les élections sont toujours l'apothéose de l'opportunisme et le transformisme et, puisque les sondages actuels donnent le vainqueur Silvio Berlusconi tout le monde se bouscule pour monter sur son char, justement rebaptisé avec mépris arche de Noé par Matteo Salvini, qui est l'allié de Berlusconi, mal à l'aise mais allié.

La collection est aussi vaste que pittoresque et va vers lui militants des droits des animaux de Michela Brambilla ai vétérans d'Ap dirigé par Maurizio Lupi, allez libéraux par Stefano De Luca ai profanes de l'idée de Quagliarello (mais qui ne se souvient pas de son intervention obscurantiste au Sénat sur l'affaire Englaro ?), par les fendeurs de Choix civique qui a suivi Enrico Zanetti au anciens Ligueurs du Nord par Flavio Tosi, allez Siciliens du Cantiere Popolare di Saverio Romano en Italie Direction de Raffaele Fitto, des autonomistes "responsables" de Renzo Tondo dans le Frioul, aux réformateurs sardes de Pierpaolo Vargiu, de "Ensemble pour le Molise" de Michele Iorio à l'ancien UDC de Lorenzo Cesa, de la Révolution chrétienne de Gianfranco Rotondi à la résurgence udeur de l'intemporel Clemente Mastella, des Retraités aux Gens des numéros de TVA, de la Renaissance de Rude et Tremonti à Energie per l'Italia de Stefano Parisi alors que l'avenir de l'aile de Verdi reste incertain.

Bien sûr celui-ci la course de chars est née de fervents motifs idéaux (!). Essayez de dire aux 22 nains qu'ils n'ont qu'une soif flagrante de fauteuils et vous pourriez vous faire insulter. Mais le sort se terminera bientôt, car les petits partis réclament des circonscriptions uninominales bien sûr, mais s'il devait tous les satisfaire, ce serait Berlusconi qui se retrouverait sans prix ni cotillons pour ses fidèles. Par conséquent, à la fin, beaucoup se retrouveront avec une poignée de mouches à la main, mais vous voulez mettre le frisson d'essayer de prendre le train en marche?

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