La campagne électorale effraie les investisseurs internationaux. Selon la Banque centrale européenne, "l'incertitude politique accrue en Italie" a contribué à pousser les flux de capitaux vers les obligations des pays les mieux notés. Dans son dernier bulletin mensuel, cependant, l'Eurotower note également qu'en général, au cours du dernier mois, le marché obligataire de l'Euroland s'est globalement amélioré et que les taux des obligations d'État des pays sous tension, dont l'Italie, se sont détendus.
Comme l'a répété à plusieurs reprises le président Mario Draghi, le rapport de la BCE souligne que la faiblesse économique de la zone euro se poursuivra également en 2013, même si "une reprise progressive devrait être enregistrée dans la suite de l'année". La croissance est freinée par « les nécessaires ajustements de bilan dans les secteurs financier et non financier, ainsi que l'incertitude persistante qui continuera de peser sur l'activité économique ».
Quant à l'emploi, « il a encore diminué au troisième trimestre 2012, tandis que le chômage continuait d'augmenter. Les données d'enquête indiquent une nouvelle baisse de l'emploi au cours du dernier trimestre de l'année ».
