La banque suisse UBS clôture le premier trimestre 2012 avec un bénéfice net en baisse de plus de 50%, après avoir encouru un coût exceptionnel de la dette de 1,16 milliard de francs (956 millions d'euros).
Dans les trois premiers mois le bénéfice net net s'est élevé à 827 millions de francs contre 1,807 milliard au premier trimestre 2011 et une médiane des attentes recueillies par Reuters qui pariait sur 1,1 milliard.
La banque suisse se dit prudente sur le deuxième trimestre, faisant référence à l'impact négatif que la crise de la dette de la zone euro, les craintes sur la solidité des banques européennes et celles sur le déficit américain ont sur les clients. Les perspectives sont donc nécessairement fondées sur la prudence.
Ppositive au lieu de la contribution deBanque d'investissement, division pour laquelle une réduction des effectifs a été annoncée en novembre : bénéfice ajusté avant impôts jusqu'à 846 millions de francs, avec une augmentation des revenus dans tous les domaines d'activité grâce à ce que l'institut zurichois définit comme « une certaine amélioration des conditions de marché », et grâce à l'efficacité des opérations de trading et à la maîtrise des coûts.
