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Banques, le Crédit Agricole rachète à la surprise générale 9% de Banco Bpm. Atlantia, pas de Benetton à Perez

Des étincelles à Milan, pas seulement pour Generali et Tim - Crédit Agricole rachète 9% de Banco Bpm à l'insu de la banque milanaise - Apax veut des accords avec Tim - Atlantia : non à Perez

Banques, le Crédit Agricole rachète à la surprise générale 9% de Banco Bpm. Atlantia, pas de Benetton à Perez

Avec un blitz, Le Crédit Agricole a acquis 9,18% du capital de Banco Bpm. C'est ce qu'a communiqué hier soir la banque milanaise, précisant que l'opération "n'avait pas été préalablement convenue". Ainsi, la course à la construction du troisième hub bancaire italien démarre avec une décision française hostile.

Pendant ce temps, l'effet baissier des minutes de la Fed s'est déjà estompé. Ou du moins réduit. Les indices de Wall Street ont réagi aux messages de la Fed et à ceux, bien plus dramatiques, de la directrice du Trésor Janet Yellen sur les possibles conséquences de la guerre avec des fermetures en territoire positif. Les raisons? Peut-être le niveau du pétrole, moins tendu qu'on ne le craignait, ou les données du marché du travail à l'épreuve de la récession : les nouvelles inscriptions au chômage sont tombées à 166.000 171.000, contre 1967 XNUMX la semaine précédente, le chiffre le plus bas depuis XNUMX. Grâce à ces chiffres, les États-Unis peuvent ouvertement défier l'inflation, peut-être s'offrir le luxe d'une récession éphémère, ce que l'Europe ne peut pas faire, frappée par la guerre. Certes, comme le commente l'auteur d'une newsletter à succès, "les traders, après l'expérience de ces dernières années, ont du mal à penser que la Fed puisse jouer contre la hausse".

Dans ce contexte, Dow Jones (+0,25%) et S&P (+0,40%) ont clôturé en territoire positif. Juste au-dessus de la parité le Nasdaq.

La marche des rendements obligataires se poursuit : l'obligation à dix ans atteint 2,654, au plus haut depuis trois ans.

Warren Buffett s'est occupé de faire bouger les listes : Berkshire Hathaway a repris 11% de HP (+15%).

Wal Mart, le géant de la consommation, a fêté sa dixième journée consécutive de cotation, avec un nouveau record.

A noter aujourd'hui le premier voyage commercial d'un drone Alphabet (anciennement Google) en service entre deux villes californiennes pour livrer, entre autres produits du catalogue, des glaces et des aliments frais pour animaux de compagnie. Walgreen et Texas Health, EasyJet et Ble Bell Creameries participent en tant que partenaires à la start-up IP, Wing. Blessed est une terre où les drones livrent des glaces.

La BCE envisage également des hausses de taux

"Un grand nombre de membres ont estimé que le niveau élevé actuel d'inflation et sa persistance nécessitaient de nouvelles mesures immédiates vers la normalisation de la politique monétaire." Les gouverneurs sont donc prêts à mettre un terme aux stimuli, mais l'incertitude demeure, qui s'est certainement aggravée avec le début de "l'opération militaire spéciale" russe en Ukraine. Même le procès-verbal de la dernière réunion de la BCE a révélé la conviction que les conditions d'une hausse des taux avec une inflation à 7,5 % sont désormais réunies. Mais c'est finalement la proposition du chef économiste, Philip Lane qui l'a emporté : strictement oui, à condition entre-temps que de nouvelles données ne signalent pas un affaiblissement de l'inflation qui, contrairement aux États-Unis, dépend presque exclusivement de l'envolée des matières premières, comme Fabio souligne panetta.

Bref, rien de nouveau, si ce n'est la confirmation que la politique monétaire européenne dispose aujourd'hui d'une marge de manœuvre très limitée. Mais les difficultés à promulguer des sanctions efficaces sur le front énergétique confirment que l'UE est incapable, pour l'instant, de faire un bond en avant en matière de politique budgétaire.

Mais l'UE tarde encore à sanctionner.

Les diplomates européens sont prêts à approuver l'embargo russe sur le charbon, qui entrera en vigueur à partir de la mi-août, un mois après la date initialement prévue, suite aux pressions de l'Allemagne pour un report. Le gaz et le pétrole, qui sont les importations les plus importantes de Moscou, n'ont pas encore été touchés par les sanctions. La Commission européenne avait initialement proposé une période de transition de trois mois pour les contrats existants, mais à la demande de l'Allemagne, le délai a été prolongé de quatre mois.

Le rouble est en route vers des sommets

Pendant ce temps, Moscou continue de percevoir un milliard d'euros par jour pour les ventes de pétrole et de gaz. Et le rouble, qui avait déjà plongé à 177 contre dollar, est remonté à 78, le plus haut depuis le jour de l'invasion. Mais ce n'est pas nécessairement une bonne nouvelle pour Poutine : les efforts russes pour soutenir le rouble en réponse aux sanctions occidentales drainent les ressources de la guerre en Ukraine, selon le secrétaire adjoint au Trésor américain Wally Adeyemo. Adeyemo a également réitéré que de nouvelles sanctions viseront l'industrie de défense russe pour la priver de matériaux et de composants.

Montée en flèche des rendements pour le Btp et le Bund

La journée des marchés obligataires se termine dans le rouge après la publication des minutes de la BCE. Au final, le taux 2,39 ans a atteint un rendement de 0,70%, celui sur le 2018 ans allemand était de +170% sur le record depuis fin février 167. Le spread s'est envolé jusqu'à XNUMX points avant de revenir à XNUMX.

Pourtant, le numéro un de la Bundesbank, Joachim Nagel, a évoqué hier soir "des temps meilleurs pour les épargnants", qui pourront bientôt à nouveau compter sur des rendements plus élevés.

Bourses dans le rouge l'après-midi : Milan -0,59%.

L'ouverture à la baisse de Wall Street a déprimé les Bourses européennes qui, en milieu d'après-midi, ont changé de rythme pour finalement clôturer en légère baisse, aggravant le bilan des pertes de la veille.

Piazza Affari a chuté de 0,59%, à 24.302 0,57 points de base, malgré le nouveau bond d'Atlantia. Paris -0,51%, Francfort -0,44%, Amsterdam -0,16%, Madrid -XNUMX%.

La production industrielle en Allemagne a augmenté de 0,2% en glissement mensuel, après une augmentation révisée à la baisse de 1,4% pour janvier, a indiqué l'Office fédéral de la statistique.

Londres (-0,53%) prête une attention particulière à l'alarme de Shell (-2,32%) : Big Oil a annoncé des dépréciations allant jusqu'à 5 milliards au premier trimestre suite à sa décision de quitter la Russie.

Atlantia et Benetton envoient l'offre de Perez à l'expéditeur

L'action Atlantia est toujours sous le feu des projecteurs sur Piazza Affari, +6,87% en clôture malgré le non des Benetton aux avances de Florentino Perez, dans son rôle d'actionnaire numéro un d'Acs. Le président du Real Madrid a admis à la demande de la Consob espagnole qu'il avait un accord exclusif avec deux fonds d'investissement, Gip et Brookfield, pour l'acquisition potentielle d'une participation majoritaire dans l'activité de concession autoroutière d'Atlantia. Mais, "à l'heure actuelle, le consortium n'a pris aucune décision concernant une éventuelle offre pour Atlantia", lit-on dans une note qui ne précise pas s'il a discuté de l'éventuelle proposition avec le conseil d'administration d'Atlantia ou avec la famille Benetton. Toutefois, ce dernier a fait savoir qu'"Atlantia est et restera un actif stratégique à long terme pour la holding Benetton, Edizione".

Lire aussi - Atlantia entre deux OPA : la bataille entre Perez et les Benetton commence

Generali, risque de batailles judiciaires après la réunion

Le groupe Ponzano Veneto a été porté par Claudio Costamagna, candidat présidentiel de Generali sur la liste Caltagirone. Le banquier a déclaré hier qu'il était confiant dans le soutien de la famille Benetton lors de la réunion. En outre, l'ancien banquier d'affaires a évoqué le risque de litige si une partie gagne avec une marge inférieure à 6%. Philippe Donnet, pour sa part, se demande si le plan des challengers peut garantir durablement le dividende aux actionnaires.

Télécom : fini Kkr, les avances d'Apax

L'intérêt pour Telecom Italia revient : +2,16%, à 0,312 euros. L'assemblée a approuvé hier le budget (perte de 8,3 milliards) et a confirmé le directeur général Pietro Labriola. Le conseil d'administration a alors décidé à l'unanimité de ne pas juger opportun, à ce stade, de donner suite à la demande de diligence raisonnable formulée par la Kkr. En revanche, le capital-investissement Apax Partners s'est manifesté, intéressé par certains actifs de ServCo (Consumer, Entreprise et TIM Brasil), l'une des deux sociétés dans lesquelles le groupe sera scindé sur la base du plan industriel 2022-2024. établi par le directeur général d. Pietro Labriola et approuvé par le conseil d'administration. Enfin, le projet de réseau unique a été livré à l'AgCom.

Tod's, au vu de la formule Lvmh ?

Tod's +2,52%. Diego Della Valle dans une conférence à l'Iulm a souligné les "grands avantages" enregistrés par le made in Italy grâce au soutien de Lvmh (dont il est administrateur). « Bernard Arnault a respecté et valorisé les marques, maintenu les chaînes de production en Italie, impliqué les familles et mis à disposition la solidité financière ». Raisonnement qui s'applique à Fendi, Bulgari, Loro Piana et, se demandaient les analystes, à l'avenir Tod's lui-même, déjà détenu à 10 %.

Saras, percée dans le photovoltaïque

Saras +5,9%. Le marché montre qu'il apprécie le business model mixte entre raffinage durable et énergies renouvelables. Le 30 mars, la Région Sardaigne a approuvé l'autorisation unique en faveur de Sardeolica Srl, une société opérant dans le secteur des énergies renouvelables et détenue à 79% par Saras pour la construction et l'exploitation d'une centrale photovoltaïque de XNUMX Mw.

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