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Apple et Wall Street, pluie de records : le S&P vaut 20 XNUMX milliards

Apple franchit le seuil des 700 milliards de capitalisation boursière et pousse les indices Nasdaq, Dow Jones et S&P vers de nouveaux records - Goldman Sachs également à son plus haut niveau depuis 8 ans - Yellen prend la parole aujourd'hui - Piazza Affari braque les projecteurs sur Intesa-Generali – Freine le spread mais les rendements du Btp remontent à 3,43%

20 700 milliards de dollars. Hier soir, la capitalisation de l'indice Standard & Poor's a dépassé ce pic, atteignant un énième record de l'incroyable début financier de l'ère Trump. Le bilan d'Apple n'en était pas moins impressionnant : hier la Pomme a franchi le pic des 230 milliards de valeur, tirée par les achats sur l'iPhone mais encore plus par la possibilité que bientôt l'entreprise puisse rapatrier les XNUMX milliards de dollars avec de grosses remises en espèces garées partout la frontière. Ce qui alimente les achats, c'est justement l'attente de la réforme fiscale promise par l'administration américaine, ou plutôt un cocktail de baisses d'impôts accompagné du plat principal : un coup de pouce aux exportations financé par la pression accrue sur les importations.

Mais Bruxelles n'est pas d'accord : si c'est la réforme de Trump, c'est la menace de l'UE, nous poursuivrons les États-Unis pour violation des règles de l'OMC. Et une guerre commerciale dévastatrice va commencer pour tout le monde. Les marchés s'en fichent pour l'instant. Le président américain, cependant, fait face aujourd'hui à une autre urgence : la démission du conseiller à la sécurité Michael Flynn, expulsé après preuves de ses relations trop étroites avec Moscou. Flynn aurait eu un entretien non autorisé avec l'ambassadeur aux États-Unis. 

APPLE AU-DESSUS DE 700 MILLIARDS, EN VUE DE L'IPHONE "EN AUGMENTATION"

Nouveaux records historiques pour Wall Street : Dow Jones +0,7% à 20,412,16 500 points. S&P 0,52 et Nasdaq +133,29 %. Le protagoniste absolu était Apple, présent dans les trois index. Le titre de la Pomme a marqué un nouveau plus haut à 0,9 dollars (+150%). Les achats sur le titre ont été déclenchés par le rapport de Simona Jankowsky de Goldman Sachs, qui a relevé l'objectif à 2016 dollars. Apple, selon Goldman Sachs, est sur le point de lancer un nouvel iPhone révolutionnaire basé sur la réalité augmentée à l'occasion du dixième anniversaire du premier iPhone. Jugements favorables aussi de Morgan Stanley, Drexel et autres maisons d'investissement : les ventes d'Apple auraient dû largement dépasser celles de Samsung en XNUMX.

YELLEN AU CONGRÈS AUJOURD'HUI. GOLDMAN AU PLUS HAUT DEPUIS HUIT ANS

Pas seulement Apple. Goldman Sachs grimpe de 1,6 % à 246,6 dollars, soit moins d'un dollar de son plus haut niveau en huit ans. Citigroup clôture à +2,3%, tirant le secteur financier (+1,1%). C'est ainsi que les grandes banques célèbrent la démission inattendue de Daniel Tarullo, le membre du conseil d'administration de la Réserve fédérale qui a dirigé l'application des règles de la loi Dodd-Frank : la révision de la loi approche.

Ce sera l'un des sujets brûlants du témoignage de la présidente de la Fed Janet Yellen, aujourd'hui au Congrès (demain c'est au tour du Sénat). En plus, bien sûr, des prochains choix de taux par la Banque centrale. Pendant ce temps, la pression de Trump sur le conseil d'administration augmente : après le départ de Tarullo, les postes vacants au conseil d'administration passent à trois.

Le dollar écrase l'euro à 1,060, le plus haut du mois dernier. Les attentes d'accélération de la croissance économique poussent les actions à la hausse et les obligations à la baisse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans est passé à 2,44% contre 2,40% vendredi soir. 

LES POIDS EN DOLLARS SUR LE PÉTROLE. TOSHIBA ÉVIER TOKYO

La hausse de la devise américaine freine le pétrole, avec un Brent à 55,6 dollars le baril, en baisse de 2% (Wti -1,7%). Les données montrent que les pays de l'OPEP respectent les accords et réduisent leur production, comme prévu par les accords signés en décembre. Mais entre-temps, la production de pétrole de schiste américain a augmenté.

Les compagnies pétrolières en hausse à Piazza Affari : Eni (+0,9%) a vendu hier 10% du champ Shorouk dans les eaux égyptiennes à BP (valeur 375 millions de dollars plus 150 millions supplémentaires pour les investissements déjà réalisés). Saipem +2,6%.

Les marchés asiatiques sont touchés ce matin par les données d'inflation chinoise, qui n'ont jamais été aussi élevées depuis deux ans et demi, mais la démission de Flynn et la baisse du pétrole brut pèsent également.

La décision de Toshiba (-0,9%) de reporter la publication des comptes après l'effondrement de la division nucléaire pèse sur Tokyo (-9,5%). Hong Kong -0,2 %, Shanghai -0,1 %, Séoul -0,2 %.

Les prix à la consommation en Chine ont augmenté de 2,5 % en glissement annuel en janvier, plus que prévu. Les prix à la production sont à leurs niveaux les plus élevés des cinq dernières années.

LA ZONE EURO CROÎT, L'ITALIE MOINS. PIB AUJOURD'HUI 2016

Bruxelles a apuré conditionnellement les comptes italiens, en attendant l'inévitable correction à effectuer prochainement. Mais ce sont les prévisions économiques d'automne qui ont amélioré l'ambiance. Pour la première fois depuis dix ans, tous les pays de la zone euro sont en croissance. Pour 2017, l'UE indique une croissance pour l'Italie de 0,9 % et de 1,1 % pour 2018. Pour 2017 et 2018, il s'agit des niveaux de croissance les plus bas de toute la zone de l'UE. Ce matin, les données relatives au PIB italien et à celui de l'Allemagne pour le quatrième trimestre 2016 ont été publiées.

Pendant ce temps, hier a été une journée de fortes hausses pour toutes les bourses européennes. A Milan, l'indice Ftse Mib s'apprécie de 1,07% à 19.065 points, en hausse comme Paris (+1,44%), Francfort (+1,06%) et Madrid (+1,29%). Plus loin derrière Londres (+0,22%).

Les valeurs qui ont le plus progressé sont celles du secteur Mines-Commodités (Stoxx européen +2,6%), revigoré par le bond des prix du fer et du cuivre. Après une hausse de 4,3 % vendredi, le cuivre a encore augmenté hier de 0,6 %, revenant à des niveaux qu'il n'avait pas vus depuis mai 2015.

MAINTIEN DU SPREAD, LE BTP30 À 3,43%

La situation sur le marché de la dette s'améliore également. L'écart de rendement entre les BTP et les Bunds sur le segment 10 ans s'est établi à 189 points de base contre 196 à l'ouverture et un maximum de plus de 200 points avant les adjudications. Le taux de référence à 2,23 ans a chuté à près de 2,29 % contre XNUMX % à l'ouverture.

En revanche, les rendements des nouvelles émissions ont augmenté. Le Trésor a placé un total de 8,5 milliards d'euros d'obligations d'État à différentes échéances :
 – le rendement des BTP à 3 ans est passé à 0,25 % contre 0,06 % en janvier ; 
 – le taux à 7 ans est passé à 1,59 % contre 1,15 % en janvier ;
 – le rendement du 30 ans est passé à 3,43 % (au plus haut depuis octobre 2014), contre 3,14 % en novembre.

UBI ET BANCO BPM FLY, L'ASSURANCE DANS LE RALLYE

Journée positive sur la Piazza Affari pour le secteur bancaire, plus que jamais le baromètre de l'humeur du marché italien. Le panier progresse de 0,5 %. Hier était le jour du sauvetage de l'ancien Popolari. Le secteur bancaire, baromètre de la liste, confirme qu'il traverse une phase positive : le panier progresse de 1,05 %.

En tête de peloton Ubi Banca (+6,42%) sur laquelle Société Générale a relevé l'objectif de cours à 3,7 euros contre 3,3 euros (arrêt Buy confirmé) et Banco Bpm (+6,64%) galvanisés par des comptes trimestriels, publiés vendredi dernier.

Unicredit +0,16% : UBS relève son objectif de cours de 13,2 à 13,8 euros, confirmant la recommandation neutre.

Les rapports trimestriels sont également à la base du rallye UGF (+5,98%) sur lequel Kepler Cheuvreux a relevé le cours cible de 4,01 à 4,1 euros (achat) et sur Unipol Sai +4,68%: Banca Akros a augmenté le cours cible à 1,9 de 1,8 euro, confirmant la recommandation neutre après les résultats 2016. 

Toujours du côté des assurances, le vent de la spéculation sur les possibles déménagements d'Intesa (+2,57%) souffle à nouveau sur Generali (+0,47%). La vivace Mediobanca (+2,95%), dont les destins sont intimement liés à ceux de Generali dont le conseil d'administration est attendu demain. Les membres du conseil d'administration pourraient envisager de restructurer la participation de 3 % d'Intesa Sanpaolo.

Services publics contrastés : Terna + 0,8 %, Snam + 0,9 %, Enel - 0,4 % et A2A - 0,7 %. Telecom Italia progresse de 0,5%. Mediaset +1,9% : Silvio Berlusconi a rappelé que la famille considère l'entreprise "absolument incessible".

Fiat Chrysler progresse de 2,2% : Icbpi confirme la recommandation d'achat et l'objectif de cours de 11,3 euros sur le titre.

Parmi les petites et moyennes entreprises, Cementir a gagné 10 % après la publication des données de 2016.

Prada avance : +2,04% à Hong Kong d'après les comptes.

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