Plan de la scène à Paris. Le gouvernement français a rompu le retard sur Alstom en prenant position en faveur de l'offre publique d'achat de l'américain General Electric.
Une décision qui va donc à l'encontreoffre concurrente de l'allemand Siemens et du japonais Mitsubishi. Dans le même temps, le ministre de l'Economie Arnaud de Montebourg a annoncé que l'Etat deviendrait le premier actionnaire d'Alstom avec une participation de 20 %.
GE avait proposé 12,35 milliards non pas pour l'ensemble d'Alstom, mais uniquement pour la division énergie, qui réalise 70% du chiffre d'affaires total du groupe.
D'ailleurs, hier, General Electric a relevé la barre en présentant une offre bonifiée avec des concessions au gouvernement français. GE a proposé de créer trois coentreprises à parts égales (turbines à vapeur, réseaux et énergies renouvelables) avec le groupe français Alstom et de vendre son activité de signalisation.