Aujourd'hui, il est devenu connu que La perte d'Alitalia au premier trimestre était de 200 millions. C'est le test décisif de ce qui est revendiqué dans un article précédent publié la semaine dernière sur FIRSTonline.
On rappelle que le gouvernement avait annoncé un prêt de 400 millions pour donner six mois (200 millions par trimestre) aux commissaires pour présenter le programme. Puis, le prêt était monté à 600 millions (une fois et demie) et une extension à neuf mois (une fois et demie) était annoncée.
L'actualité du jour explique que : le flux de 200 millions par trimestre a une origine économique, non financière ; puisqu'il n'y a plus d'actionnaires et que le robinet du crédit est fermé, la perte économique se traduit par des besoins financiers ; des gens avisés d'Alitalia comme Gubitosi et Laghi auront informé le gouvernement avant le commissaire ; le gouvernement a calculé qu'il faut au moins neuf mois pour annuler les élections de 2018 et que 200 pour les trois quarts est 600 ; donc il a augmenté le prêt, qui est un remboursement au bas de la liste.
Le plus étrange est ceci : le gouvernement n'a pas déduit ce montant du produit de toutes les micro-cessions d'actifs secondaires que les commissaires s'affaireront à réaliser. Je me demande pourquoi.
*riccardo.gallo@uniroma1.it