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Agriculture : la punaise continue de frapper le Nord

Plus de 740 millions d'euros de dégâts : 48 XNUMX entreprises ont été sinistrées par l'insecte tueur - Interrogé sur l'état de la catastrophe naturelle - Un jeu environnemental se joue aussi dans les territoires.

Agriculture : la punaise continue de frapper le Nord

Il y a tout dans la crise de l'agriculture due au bogue asiatique : environnement, dégâts à hauteur de millions d'euros, lenteur de la politique. L'insecte tueur a mis à genoux les cultures et les vergers de toutes les Régions du Nord, qui se sont mobilisées pour ne pas affronter un printemps horrible. En masse, ils ont demandé la déclaration d'un état de calamité, qui, cependant, n'a pas encore été vu. Dans les campagnes, l'urgence environnementale est évidente, mais les pertes économiques pour des milliers d'exploitations agricoles le sont encore plus. Plus de 740 millions d'euros le total des dommages calculés. De 180 millions dans le Piémont à plus de 160 en Vénétie, de 32 en Lombardie à 270 en Émilie-Romagne, à 40 dans le Frioul, jusqu'à 16 en Ligurie.

Coldiretti passe à l'attaque (il convient de dire) des espèces arrivées d'Asie, qui ont touché 48 XNUMX entreprises. La propagation des punaises de lit est certainement favorisée par le changement climatique et il faut le combattre par tous les moyens. Quatre cents agriculteurs, en marge de la foire agricole de Vérone, ont demandé des mesures adéquates pour endiguer le phénomène. Le 80 millions d'euros déjà alloués par le gouvernement sont considérés comme une petite chose vis-à-vis de la détérioration progressive des cultures. La demande au gouvernement est de au moins 300 millions d'euros pour les trois prochaines années. Un lourd bilan pour redonner confiance aux exploitations et au système marchand. Une bataille aux effets évidents sur la stabilité socio-économique des territoires. Qui prend en charge ? L'heure est à la recherche de consensus pour les prochaines élections régionales. Pendant ce temps, les agriculteurs demandent à ce que des insectes ennemis de la punaise de lit soient disponibles sur le marché. Un lien évident avec les questions environnementales et l'utilisation des pesticides qui doivent avoir une synthèse satisfaisante.

Au niveau national – explique Coldiretti – le feu vert est attendu du ministère de l'environnement qui doit donner les consignes pour la "guêpe samouraï" : l'ennemie naturelle de la punaise de lit. Poires, pommes, pêches, kiwis, abricots, maïs et légumes sont les produits les plus touchés. La plante est attaquée par la punaise avec des trous et des trous la rendant pratiquement inutilisable. L'ensemble de l'écosystème est compromis et les analyses en laboratoire ont mis en place depuis longtemps pour reconquérir champs et vergers. Un scénario supranational s'ouvre pour espérer une aide de l'UE dans son engagement écologique. D'autre part, une bonne coordination de la politique agricole européenne ne doit pas faire perdre de temps. Ettore Prandini, président de Coldiretti, met la main en avant : "Compte tenu de la gravité de la situation, une comparaison avec les institutions européennes s'impose, impliquant l'UE tant en termes d'aides aux entreprises sinistrées que de contrôles aux frontières pour contrer l'arrivée d'autres insectes nuisibles". Entre les deux, la proposition de bloquer l'importation de fruits et légumes traités à l'étranger avec des pesticides interdits en Italie. Un jeu à jouer sur plusieurs tableaux, avec un œil au-delà de l'urgence qui n'a jusqu'à présent fait que nuire à l'agriculture italienne.

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