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Abi : Les crédits aux ménages et aux entreprises baissent encore en octobre

Suite à la persistance de la crise et de ses effets, le degré de risque des crédits en Italie continue de croître. Les créances douteuses nettes s'élevaient à 2013 milliards en septembre 75,2, les créances brutes à 144,5 milliards : en août, les créances douteuses nettes s'élevaient à 73,4 milliards. L'ABI le fait savoir dans son rapport mensuel.

Abi : Les crédits aux ménages et aux entreprises baissent encore en octobre

La baisse des prêts des banques italiennes aux ménages et aux entreprises continue de s'accentuer en octobre, les crédits reculant de 3,5 % par an à 1.429 3,2 millions d'euros, contre -1.857 % en septembre. C'est ce qui ressort du rapport mensuel de l'ABI, qui précise que le total des crédits aux secteurs privé et public, égal à 3,8 milliards d'euros, affiche une baisse de 3,9% contre les -2013% de septembre. Selon l'association des banques italiennes, « la faiblesse de l'activité de financement de l'économie est un trait commun des pays de la zone euro », où le taux de variation sur une base annuelle, en septembre 1,8, était de -XNUMX % .

L'Abi note en outre qu'en septembre, les créances douteuses nettes des dépréciations s'élevaient à près de 75,2 milliards d'euros, soit environ 1,7 milliard de plus que le mois précédent et environ 16,6 milliards de plus qu'en septembre 2012, avec une augmentation annuelle de 28,3%. Les créances douteuses brutes s'élèvent à 144,5 milliards d'euros, soit 2,7 milliards de plus qu'en août et près de 27 milliards de plus qu'en septembre 2012, marquant une hausse annuelle de près de 23 %. Le rapport entre les prêts en souffrance nets et le total des prêts s'établit à 4,03 % (3,93 % en août 2013 et 3,03 % en septembre 2012). Par rapport aux crédits, les créances douteuses brutes s'élèvent à 7,5% en septembre (5,9% un an plus tôt), une valeur qui atteint 13,2% pour les petits opérateurs économiques (11,1% en septembre 2012), 12% pour les entreprises (9% un l'année précédente) et 6,2 % pour les ménages consommateurs (5,3 % en septembre 2012).

Toujours selon l'ABI, l'écart entre le taux moyen des crédits et le taux moyen des dépôts des ménages et des entreprises non financières est resté à des niveaux particulièrement faibles, en septembre 2013 il s'élevait à 188 points de base (186 points de base en août 2013). , avant le début de la crise financière, cet écart dépassait 300 points.

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