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Unioncamere-Uniontrasporti : l'Italie a besoin de 247 travaux d'infrastructure pour 200 milliards d'euros

Un peu plus de la moitié déjà financée, majoritairement par le PNRR et les ressources publiques. L'enquête d'Uniontrasporti-Unioncamere a photographié la carte des interventions urgentes indiquées par le territoire

Unioncamere-Uniontrasporti : l'Italie a besoin de 247 travaux d'infrastructure pour 200 milliards d'euros

L'Italie a besoin œuvres 247 qui coûte 200 milliards d'euros, dont 52 % (104,5 milliards d'euros) déjà financés par des ressources apportées par le PNRR, des fonds communautaires et des investissements privés. Certaines interventions sont confiées aux Commissaires Extraordinaires du Gouvernement qui, sur le modèle du Pont de Gênes, devront superviser sa construction et accélérer le processus. Ce ne sont là que quelques-uns des éléments de synthèse du travail articulé mené pendant 15 mois par Uniontransport qui, avec le concours des chambres de commerce et des Unioncamere, a produit 19 Livres blancs régionaux qui décrivent les contextes territoriaux, les forces et les faiblesses des infrastructures au niveau local, les besoins et les priorités du système de production.

Prêtre (Unioncamere) : « En 2023 le Livre blanc national sur les infrastructures »

"90% du trafic de passagers en Italie s'effectue sur la route alors que seulement 6% des passagers voyagent sur les chemins de fer, une part inférieure à celle de l'Europe (7,9%) - a souligné le président d'Unioncamere, André Prêtre -. La conséquence, comme le souligne le PNRR, est que le secteur des transports est parmi les plus responsables des émissions qui modifient le climat, avec une contribution égale à 23,3 % des émissions totales de gaz à effet de serre ».

« Le système des chambres de commerce – a ajouté le président – ​​veut renforcer son rôle de protagoniste de la confrontation, en apportant une contribution à une nouvelle stratégie nationale pour le développement d'infrastructures modernes, durables et sûres et d'une logistique efficace et compétitive. Une contribution qui pourra favoriser et soutenir la mise en œuvre des nombreuses actions, des investissements importants et des réformes souhaitées prévues dans le PNRR. C'est pourquoi, en 2023, nous préparerons et diffuserons un Livre blanc national sur les infrastructures".

La carte des infrastructures en Italie

Dans l'ensemble, les interventions rapportées par les territoires sont au nombre de 516. De celles-ci, 247 sont identifiées au « niveau de priorité 1 ». Parmi celles-ci, 39% concernent les régions du Sud, 21% celles du Nord-Est, 21% celles du Centre et 19% celles du Nord-Ouest. Le système routier est le plus concerné : 44% des priorités concernent cet axe de transit, 33% concernent le système ferroviaire, 6% le système portuaire, 6% le système interportuaire et 5% le système aéroportuaire. Les 6 % restants sont liés au réseau fluvial, aux pistes cyclables et à la gouvernance. Les interventions relatives au système routier et ferroviaire absorbent plus de 90% de la valeur économique totale, tandis que les nœuds (ports, villages de fret et aéroports) s'arrêtent à 11,5 milliards d'euros (5%).

Les travaux les plus chers : plus de 90 milliards pour le seul Sud

La valeur des interventions prioritaires pour relancer le Midi dépasse les 90 milliards d'euros, dont 57 dédiés au système ferroviaire. 

Les 10 interventions les plus coûteuses absorbent 40 % de la valeur totale de plus de 200 milliards d'euros. Et ce sont : lesTrain à grande vitesse Salerne-Reggio Calabria, l'achèvement et la sécurisation des Autoroute Méditerranée A2, la modernisation de route nationale Jonica, toutes interventions particulièrement sollicitées par les entreprises calabraises ; là Ligne de chemin de fer adriatique, indiqué par les entreprises de la région des Marches ; la mise à niveau des infrastructures et le doublement du Ligne Pescara-Rome, rapporté par des entrepreneurs des Abruzzes ; la réalisation deHaute vitesse/haute capacité Naples-Bari, indiqué par des entreprises de Campanie; le nouveau lien AV/AC Palerme Catane et l'achèvement du doublement de la ligne ferroviaire Palerme-Messine, particulièrement chère aux entreprises siciliennes ; là Avant-toit de Gênes et la réalisation du contreventement Carcare-Predosa, auquel les entreprises liguriennes sont très intéressées.

Les réseaux de transport

Vous cherchez à réseau routier, les meilleures performances sont celles du Nord-Ouest et du Nord-Est et de la zone côtière qui va de Rome à Salerne. Les 10 premières positions du classement regroupent des territoires à forte cohérence de réseau routier et surtout de catégorie autoroute. En premier lieu, donc, Milan, Rome, Naples, Vérone et Bologne.

Même pour l' Système de rail les 10 premières places du classement récompensent avant tout les régions du Nord, Nord-Ouest et Nord-Est, et les territoires qui ont une grande cohérence de réseau ferroviaire électrifié. Les provinces les moins performantes se caractérisent presque toutes par l'absence totale ou la faible importance de services ferroviaires de qualité qui, dans certains cas, sont également associés à un niveau d'infrastructure modeste (c'est le cas, par exemple, de la Sardaigne, où l'ensemble région n'a pas de réseau électrifié, mais aussi des territoires comme Aoste, Biella, Belluno, Crotone, Raguse et Trapani). 

En ce qui concerne ports, seuls 12 territoires sur 105 ont un haut niveau d'infrastructure : Livourne, Gênes, Trieste, Naples, La Spezia, Messine, Massa Carrara, Savone, Salerne, Pise, Lucques et Gorizia, avec une prédominance, donc, des provinces de du Centre-Nord, en particulier de la Ligurie et de la Toscane, mais aussi du Nord-Est, avec l'excellence de la région de Trieste. Au Sud, émergent les territoires de Naples (quatrième position), Salerne (neuvième position) et Messine (sixième). 

Le infrastructures aéroportuaires, tout comme les ports et la logistique, n'épuisent pas la demande potentielle dans la province dans laquelle ils sont physiquement situés, mais - s'ils sont bien connectés - étendent également leur influence aux territoires voisins. On peut donc comprendre la présence dans le Top 10 de provinces qui n'ont pas d'aéroport sur leur territoire, mais qui sont très proches des provinces disposant de grands aéroports. Globalement, seuls 30 territoires sur 105 sont observés avec une valeur d'indicateur élevée. Les dix premières positions, à l'exception de Rome (qui occupe la 1ère place) sont monopolisées par les provinces du Nord, notamment le Piémont et la Lombardie. Les provinces les plus pénalisées sont cependant Sondrio, Bolzano, Caltanissetta, Grosseto, Potenza, Agrigente et Campobasso. 

En ce qui concerne la logistique, globalement l'analyse montre que seuls 13 territoires sur 105 disposent d'un niveau d'infrastructure élevé. Les dix premières positions sont accaparées par les provinces du Nord-Est, notamment en Vénétie et en Émilie-Romagne (où se concentrent en effet les principaux nœuds logistiques). Au sud, seules les provinces de Campanie et la zone Appulo-Lucana émergent, tandis que le Salento, la Calabre, la Sardaigne et la Sicile occidentale ont des niveaux d'infrastructure logistique très faibles.

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