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Télécom : Niel danse seul. Le dossier Tim Brasil-Oi avance

Niel n'aura pas le droit de voter dans Telecom "jusqu'à la livraison des actions au titre des options", pas avant juin 2016 - L'Antitrust a également demandé des éclaircissements - En cas de fusion entre Tim Brasil et Oi, le milliardaire russe Mikhail Fridman est prêt à investir 4 milliards de dollars – Les actions se dégonflent en Bourse

Télécom : Niel danse seul. Le dossier Tim Brasil-Oi avance

Les manœuvres autour Telecom Italie les cotations de l'ancien titulaire ne se réchauffent pas, ce qui descend légèrement à -0,55 %. Xavier Niel a affirmé qu'il avait investi de manière indépendante dans l'entreprise, n'a pas d'accords avec d'autres actionnaires ou investisseurs. Dans la note émise à la demande de la Consob, l'entrepreneur précise qu'il « opère pour son propre compte et non pour agir de concert avec des tiers ». 

La position "ne confère pas la disponibilité des droits de vote afférents aux actions sous-jacentes, ni la possibilité d'influencer l'exercice de ces droits de vote" jusqu'à ce que les actions Telecom soient livrées "en vertu des options qui prévoient le règlement en actions". 

La participation détenue par l'entrepreneur français dans Telecom est représentée entièrement à partir d'options de style européen, qui ne donnent la possibilité de les exercer qu'à la date d'expiration du contrat. La première option expirera le 21 juin 2016 et la dernière le 21 septembre 2017. 

Niel n'aura pas de droit de vote dans Telecom « jusqu'à la livraison des actions au titre des options prévoyant le règlement en actions », options qui représentent environ 10 % de la position longue plus 5 % d'equity swap. 

Après la Consob, aussi leAutorité de la concurrence et du marché a demandé à Niel des éclaircissements sur l'investissement, pour savoir s'il a construit sa position à travers des systèmes nuisibles à la concurrence. 

Bloomberg rapporte quant à lui que le milliardaire russe Mikhail Fridman est disponible pour être actionnaire minoritaire dans le sujet à naître par 'agrégation entre Tim Brasil et OI. Fridman a envoyé une lettre aux parties intéressées signalant sa volonté d'investir 4 milliards de dollars dans cet accord. 

Telecom Italia, la maison mère de Tim Brasile, n'est disponible pour entamer des négociations que si son contrôle sur la société issue de la fusion n'est pas remis en cause. Au départ, Fridman visait un accord avec Telecom Italia pour 35% du total. OI et LetterOne, le véhicule de l'homme d'affaires russe, se sont donné sept mois pour trouver un accord.

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