Après de nombreux jours de grève dans toute l'Italie et les épisodes de violence qui ont eu lieu hier à Rome, vient l'accord entre les chauffeurs de taxi et le gouvernement. L'accord, signé par les 21 sigles de la catégorie, qui a interrompu la contestation, a été conclu au terme d'une longue négociation avec le ministère des Transports.
Le ministre Graziano Delrio a trouvé le point de médiation en proposant deux décrets, l'un pour la réorganisation du secteur et l'autre pour la lutte contre les usages non autorisés. La solution va en fait au-delà du contenu de l'avenant au Milleproproghe signé par Linda Lanzillotta, qui avait déclenché la contestation.
Les décrets devront reprendre tous les thèmes déjà convenus avec les catégories : amélioration du système de planification et d'organisation sur une base territoriale, régulation et protection du service public, nécessité d'améliorer les services aux citoyens, évolution technologique du secteur, lutte contre les utilisation, meilleure rencontre entre l'offre et la demande. "L'engagement est de commencer le travail demain (aujourd'hui, ndlr) et de le terminer pour présenter les textes d'ici un mois", explique le ministère.
Pendant ce temps, hier, dans le centre de Rome, des chauffeurs de taxi ont créé des émeutes avec des bombes fumigènes et des bombes en papier, déterminé à s'opposer à l'amendement Lanzillotta qui repousse à la fin de l'année le durcissement des locations avec chauffeur comme celles de l'appli Uber Black. « Au ministère des Transports – a tweeté aujourd'hui le vice-président du Sénat (Pd) – excellente solution. Les règles sont accélérées pour tout le monde, taxis, Ncc et Uber. C'était le but de milleproroghe. Assez de reports maintenant ».
Mais en attendant, cette situation profite à Uber, qui ces derniers jours, de plus de 200e, est devenue la 12e application la plus téléchargée sur l'iTunes Store italien.
Et avec l'augmentation de la demande, comme prévu, les prix augmentent : 48 euros pour les 10 kilomètres de la gare centrale de Milan à via Tortona, le cœur de la "Fashion Week". Ou 20 euros pour se rendre à la Piazza della Scala, à trois kilomètres. Même 205 euros pour se rendre du centre-ville à Malpensa (55 km). Depuis le jour où la grève des taxis a commencé, la liste de prix d'Uber a augmenté jusqu'à 50 %.
D'autre part, depuis l'application, il est possible de savoir quand il y a un pic de demande (et donc de prix), également parce qu'Uber ne propose pas de tarifs fixes.
