Une énième enquête sur la corruption dans les marchés publics. Depuis l'aube de vendredi matin, 250 militaires de la Guardia di Finanza ont exécuté 19 ordonnances de garde à vue en prison et en résidence surveillée émises par le juge d'instruction du tribunal de Rome.
La plupart des personnes arrêtées sont des dirigeants et des responsables d'Anas, mais un avocat et quelques entrepreneurs qui ont obtenu des contrats de travaux publics de première importance sont également impliqués.
50 perquisitions ont été effectuées et des "avoirs financiers" ont été saisis pour environ 800 mille euros. L'argent serait lié à des paiements illicites parmi les personnes arrêtées.
L'enquête concerne également un adjoint en poste dans les rangs de Forza Italia : il s'agit de Marco Martinelli, un Romain de 53 ans, qui s'est vu signifier un avis de garantie.
L'opération, connue sous le nom de "Black Lady 2", est un développement de l'enquête d'octobre dernier sur les pots-de-vin versés par des entrepreneurs recevant des contrats à des responsables d'Anas.
Parmi ces Antonella Accroglianò, la gérante surnommée « Black Lady ». Sur la base de ses aveux et des conclusions ultérieures de l'unité de police fiscale de la Guardia di Finanza à Rome, les nouvelles dispositions ont été déclenchées.
Dans la première tranche de l'enquête, Luigi Meduri, ancien sous-secrétaire aux infrastructures et aux transports du deuxième gouvernement dirigé par Romano Prodi, resté en poste jusqu'en 2008, a été arrêté.
