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Aqueduc, sans investissements 32 milliards de dégâts : rapport Agici

A l'occasion de la conférence qui s'est tenue aujourd'hui à Turin, les résultats d'une étude menée par l'AGICI sur le développement du secteur de l'eau en Italie et sur les défis, en termes d'efficacité, d'innovation et d'investissements dans les nouvelles technologies, auxquels les entreprises devront faire face dans les prochaines années.

Aqueduc, sans investissements 32 milliards de dégâts : rapport Agici

A l'occasion de la conférence qui s'est tenue aujourd'hui à Turin et qui a vu, entre autres, les interventions des représentants de quelques-uns des plus importants services publics (A2A, ABBANOA, ACEA,HERA, EGEA, IREN, SMAT), des représentants et associations, entreprises, institutions financières (Intesa Sanpaolo et Cassa Depositi e Prestiti), les résultats d'une étude menée par AGICI sur le développement du secteur de l'eau en Italie et sur les défis, en termes d'efficacité, d'innovation et d'investissements dans les nouvelles technologies auxquelles les entreprises seront confrontées dans les années à venir. L'adjoint au maire de Turin, Guido Montanari et le président de l'ANCI du Piémont, Alberto Avetta, ont présenté le point de vue des administrations municipales sur les questions en discussion et sur les stratégies locales pour le secteur. Les discours du président d'Utilitalia, Giovanni Valotti, et du commissaire de l'Autorité pour l'électricité, le gaz et l'eau, Alberto Biancardi, ont conclu l'atelier.

Les principaux résultats de l'étude AGICI

– Les investissements nécessaires pour moderniser et rendre efficace le secteur de l'eau en Italie au cours des 2 prochaines années s'élèvent à 25 milliards d'euros par an.
– Selon les estimations de l'AGICI, le manque d'investissements causera des dommages au système national qui peuvent être quantifiés à 32 milliards d'euros d'ici 2030.
– Grâce au rôle régulateur de l'AEEGSI, les entreprises recommencent à investir, soutenues par un système financier attentif aux besoins du secteur.
– Selon les recherches AGICI, les 10 principaux opérateurs du secteur (environ 50% du marché) ont investi plus de 2016 millions d'euros en 900.

– En 2016, plus d'un quart des revenus générés par les entreprises ont été alloués aux investissements, un chiffre déjà très important mais appelé à croître encore dans le futur.

– Les investissements des 10 premiers opérateurs atteindront 1,3 milliard d'euros par an en 2020, notamment pour les interventions sur le réseau d'aqueduc et l'assainissement.

– Les entreprises du secteur portent une attention croissante à l'innovation et, en particulier, aux technologies numériques. Extension IoT.
– le contrôle à distance et la gestion à distance des réseaux, les compteurs intelligents, l'analyse de données volumineuses, les emplois intelligents, les maisons intelligentes sont les domaines sur lesquels les compagnies des eaux italiennes se concentrent le plus ; les bénéfices en termes d'efficacité opérationnelle et de qualité de service seront significatifs et omniprésents sur l'ensemble de la chaîne opérationnelle du secteur.

– Les effets des interventions – y compris numériques et innovantes – pour rendre la gestion plus efficace commencent déjà à se faire sentir. Pour les 10 premières entreprises, le ratio entre l'EBITDA et le chiffre d'affaires est passé de 29 % en 2012 à 37 % en 2016.

– L'amélioration de l'efficacité de la gestion a permis d'augmenter les bénéfices des 10 premières entreprises du secteur, qui sont passés de 113 millions d'euros en 2012 à plus de 300 millions en 2016. Sur la période 2012-2016, des bénéfices de 1,5 milliard d'euros ont été générés, largement répartis aux actionnaires publics de contrôle (municipalités) et réinvestis.

– En conclusion, le secteur italien de l'eau semble s'être enfin engagé sur une voie vertueuse. Il reste encore beaucoup à faire mais il semble vraiment que l'on puisse parler d'une véritable "renaissance" capable de projeter l'Italie parmi les pays phares.

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