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Serie A, chasse à la Juve mais Naples et l'Inter sont plus proches

Dans le championnat qui débute samedi, la Juve est une nouvelle fois favorite mais le changement d'entraîneur et la forme de jeu laissent plus d'espoirs à Naples et à l'Inter de Conte, nettement plus fort que l'an dernier.

Serie A, chasse à la Juve mais Naples et l'Inter sont plus proches

Serie A, la chasse reprend. Il va sans dire que la "proie fuyante" est toujours la même, c'est celle La Juventus revient de 8 championnats consécutifs et, encore une fois, favori dans les starting-blocks. Bien sûr, par rapport à l'an dernier, l'écart avec les poursuivants semble avoir au moins diminué, même si beaucoup, sinon tout, dépendra du marché. En fait, il est évident que la grille est encore incomplète et, par conséquent, sujette à des variations : les 10 jours manquants au gong peuvent rebattre les cartes, même s'il semble peu probable qu'ils puissent le faire de manière aussi frappante.

Selon les valeurs actuelles, il est indéniable que la Juventus repart devant tout le monde. Les achats de DeLigt, Rabiot et Ramsey ils ont renforcé l'équipe, mais il faut maintenant voir ce qui va se passer côté transfert : en fait, ce seront eux qui décréteront le vote final pour le travail de Paratici, ainsi que pour déterminer si Sarri pourra compter sur une autre pièce de 90 comme Icardi pour son attaque. Oui, Maurito : une grande partie de ce combat contre Scudetto semble tourner autour de lui. S'il ne va pas à la Juventus, le Napoli en profitera probablement, tant qu'il ne décide pas de se défendre et de rester à l'Inter.

En un mot, l'Argentin, sauf rebondissements sensationnels, jouera dans l'un des trois qui se disputeront le titre, ou du moins les premières places du championnat. En fait, juste derrière les Bianconeri se trouvent les Azzurri et les Nerazzurridans un ordre de préférence strict. Ancelotti, pour la première fois depuis des temps immémoriaux, peut apparaître au départ avec un effectif renforcé et pas seulement en nombre. En fait, De Laurentiis lui a acheté Manolas et Lozano et, plus important encore, il n'a vendu aucune de ses précieuses pièces.

On peut dire sans crainte de passer pour un fou que Napoli, de la taille aux pieds, n'a rien à envier à la Juve, mais le problème se pose si l'on analyse l'attaque, véritable talon d'Achille d'Ancelotti. Un précieux pourboire, n'en déplaise à Milik, manque comme du pain et Lozano seul ne suffit pas à réduire l'écart: nous avons besoin de quelqu'un comme Icardi, donc les Azzurri pourraient vraiment effrayer les champions italiens. Sinon il faudra faire preuve d'ingéniosité et faire en sorte que le jeu comble les lacunes et là ce sera au tour d'Ancelotti, le seul à avoir un an d'avance sur les concurrents.

En fait, Sarri et Conte, bien qu'avec les distinctions nécessaires, connaîtront les inévitables incertitudes d'être "nouveaux", ce qui peut cependant aussi se transformer en excédent. A l'Inter, par exemple, on a le sentiment qu'Antonio a apporté une bouffée d'air frais, ainsi que des règles strictes et l'organisation habituelle du jeu. L'ancien capitaine de la Juve est sans aucun doute le point fort des Nerazzurri, le véritable top player d'un marché qui a pourtant apporté la qualité et la quantité en dot. Là aussi, cependant, le jugement définitif est suspendu : les prochains jours nous diront si l'Inter, en plus de Lukaku, Barella, Sensi et Godin, pourra compter sur un ou plusieurs renforts en attaque et dans l'entrejeu, mais aussi quel sera le sort final d'Icardi.

Ce sont les trois premiers, ou du moins les candidats à le devenir : le reste est à vérifier, à commencer par les Romains et Milan, à ce jour (rappelons-le) les plus aptes à lutter pour la quatrième place. Rome et Milan ont beaucoup changé, à commencer par les guides techniques, tous deux basés sur la recherche de résultats à travers un jeu offensif. Des stratégies risquées mais somme toute inévitables : la saison dernière, en effet, les « résultats » Gattuso et Ranieri n'ont pas réussi à atteindre la Ligue des champions.

Les Rossoneri sont un véritable work in progress, avec de nombreux départs de joueurs et autant d'idées entrantes, il ne reste plus qu'à comprendre si Boban et Maldini, dans l'effervescence de ces jours, sauront tout mettre dans un projet bien défini. ou si Giampaolo, tout comme lors de la pré-saison (et, à ce stade, également lors des débuts d'Udine), il devra essentiellement se débrouiller avec l'équipe de l'année dernière. Un peu plus loin, mais pas de beaucoup, Rome, du moins il a résolu l'histoire de Dzeko et Zaniolo de la meilleure façon, garantissant ainsi deux pièces fondamentales pour Fonseca, la vraie grande nouveauté de ce championnat.

Ne sous-estimez pas la Lazio, comme d'habitude tranquillement mais capable de confirmer tous ses meilleurs joueurs en bloc (Milinkovic-Savic notamment) et Simone Inzaghi, désormais garantie. Gare ensuite aux éventuelles surprises Atalanta (avec les Champions inconnus à gérer), Turin, Fiorentina (Ribéry a débarqué hier), Sampdoria, Gênes et Cagliari, tous capables de prétendre au flanc gauche du classement. La grille de Serie A semble être celle-ci, mais avec un gros astérisque appelé le marché. Et cela, avec 10 jours de négociations encore disponibles, est tout sauf un détail.   

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