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Des étincelles entre Enel et Telecom sur Metroweb

Recchi (Télécom) : « Pas de Metroweb ? On va mettre plus d'argent dans les infrastructures" - Starace (Enel) : "Prêt à collaborer avec Telecom mais uniquement sur le réseau" - Poste : 29,7% en bourse après novembre - Veneto Banca fait peur à Ubi et Bper - Record pour Ctz - Talk ce soir Yellen : précisions attendues sur les tarifs

Des étincelles entre Enel et Telecom sur Metroweb

Le Bull perd des coups mais pas trop, malgré les prises de bénéfices après deux journées vraiment tonitruantes. Les bourses ont été soutenues par la hausse des prix du pétrole : tant le Brent (50,71 dollars le baril) que le Wti (50,21) ont dépassé le seuil des 50 dollars, grâce aussi aux problèmes des producteurs (Canada et Nigeria) et au blocage de l'activité des raffineries françaises.

Mais le long week-end qui approche contribue à justifier la pause (les bourses américaines seront fermées lundi pour le Memorial Day) et surtout l'anticipation du discours de Janet Yellen. Aujourd'hui, à 19.15h0,13, heure italienne, le président de la Fed prononcera un discours très attendu à l'occasion du Harvard Radcliffe Day, d'où pourraient émerger les prochains choix de la banque centrale deux semaines après la réunion du conseil d'administration. En attendant, Wall Street a limité la casse : Dow Jones -0,02%, S&P -0,14%, Nasdaq en terrain positif (+XNUMX%).

Les listes de prix asiatiques ont été positives, seulement touchées par les hausses de la semaine. L'indice Nikkei a augmenté de 0,4 % malgré de nouveaux signes de déflation (l'indice des prix à la consommation -0,3 %). Les commerçants sont convaincus que le Premier ministre Shinzo Abe saisira l'occasion du G7 pour annoncer le report de la hausse de la TVA au printemps prochain. Sidney se porte bien (+,0,5%), Hong Kong est faible (-0,4%) et les bourses chinoises.

MILAN INCHANGÉ. CHOC SUR LES BANQUES DE MADRID

Séance contrastée pour les Bourses européennes, marquée par le choc de l'annonce d'une augmentation de capital de 2,5 milliards d'euros par Banco Popular Espanol : le titre s'est effondré de 23 % à Madrid, sur son plus bas niveau depuis 26 ans. Bankia (-2,5%) et Banco de Sabadel (-4,6%) ont également fortement baissé.

A Milan, l'indice Ftse Mib, après avoir atteint un minimum de 18.071 18.242 points et un maximum de 0,09 18.216 points, a clôturé avec +0,04% à 0,69 0,66 points. Londres +XNUMX% a accéléré en fin de séance. Paris +XNUMX%, Francfort +XNUMX%.

Dans tous les secteurs, les banques ont corrigé à la baisse de 0,6 % après avoir accumulé un gain de 7 % en deux séances. Dans la matinée, la perte était venue dépasser 2 %.

NOUVEAU RECORD POUR LA CTZ, LE SPREAD A 120

Le Trésor a placé 2,5 milliards d'euros, l'offre maximale, de Ctz en mars 2018, à un rendement qui est tombé à -0,137% contre -0,063% lors de la dernière vente aux enchères en mars, atteignant un nouveau plus bas historique. L'accord sur la Grèce a rassuré les marchés de la dette de la zone euro : sur le secondaire, le taux à 1,35 ans est tombé dans la zone des 120%, le spread à même maturité du Bund reste légèrement supérieur à 7 points de base. Après l'enthousiasme initial, le rendement de l'obligation d'Athènes à XNUMX ans est revenu à plus de XNUMX %.

IMMOBILIER, EMPLOIS, COMMANDES : L'ÉCONOMIE AMÉRICAINE À PLEINE VITESSE

En attendant Yellen, des nouvelles positives continuent d'affluer du front de l'économie réelle, confirmant que la hausse imminente des taux est justifiée par la reprise. En particulier:

1) l'essor du marché immobilier se confirme. Les ventes de logements en construction ont augmenté en avril de 5% par rapport au mois précédent, bien plus que les +0,7% estimés par les économistes. Il s'agit de la plus forte croissance en pourcentage depuis 2010. Sur une base annuelle, la croissance est de 2,9% contre des estimations de +0,2%.

2) Les données macroéconomiques communiquées avant l'ouverture signalent une bonne résilience du marché du travail, avec de nouvelles demandes d'allocations chômage en baisse de 10 à 268 : le consensus tablait sur 275. 

3) En avril, les commandes de biens durables ont augmenté de 3,4 %, grâce à de solides commandes dans le secteur de l'aviation. Déduction faite de cet élément, l'augmentation est ramenée à 0,4 %.

APPLE WATCHS TIME WARNER, ABERCROMBIE S'EFFONDRE (-17%)

Un scoop du Financial Times s'est chargé de remuer les eaux des bourses américaines : Eddie Cue, le manager d'Apple (+0,8%) qui gère iTunes, Apple Music et iCloud, s'est manifesté avec Olaf Olafvson, le directeur corporate de Time Warner pour parler de la possibilité d'agrégation. Aucune évolution n'est à signaler pour l'instant, mais la nouvelle confirme l'intérêt d'Apple (fort de 216 milliards de dollars en cash) pour le segment des médias : Netflix pourrait également faire partie des cibles (+3%).

A noter l'effondrement d'Abercrombie & Fitch qui chute de 17% dans le sillage de la chute des ventes (-4% dans les magasins ouverts depuis au moins un an, contre les +1,5% attendus par les analystes). La baisse du nombre de touristes dans les magasins américains pèse lourd, une situation qui pourrait perdurer dans les trois mois en cours.

TELECOM ITALIA EN RALLYE (+4,2%) OUBLIEZ METROWEB

La meilleure blue chips du jour à Piazza Affari a été Telecom Italia (+4,2% à 0,8665 euro). Les parts d'épargne brillent également (+4% à 0,7080 euro), malgré le fait que la société ait précisé lors de l'assemblée de mercredi qu'il n'y a pas de conditions pour les convertir en ordinaires en raison du mécanisme de la loi de retrait. 

Le marché ne semble pas attacher une grande importance au risque que Metroweb tombe entre les mains d'Enel. Au contraire, la déclaration du vice-président Arnaud De Puyfontaine, selon laquelle une recapitalisation de Telecom Italia n'est pas nécessaire, a été très appréciée. Depuis le début de l'année, le titre a chuté de 25 %. Parlant de Metroweb, le président Recchi s'est borné à dire : « C'est bien, nous allons continuer notre plan d'investissement, c'est-à-dire avoir plus d'argent à investir dans les infrastructures ».

STARACE (ENEL) : DISPONIBLE POUR COLLABORER, MAIS UNIQUEMENT SUR LE RÉSEAU

L'assemblée générale des actionnaires d'Enel (+0,79%) a offert au PDG Francesco Starace l'opportunité d'une réponse globale sur le haut débit et au-delà. "Sur Metroweb - dit-il - nous avons appris par diverses communications que la Cdp serait encline à nous vendre mais nous n'avons pas encore d'informations officielles". Mais vis-à-vis de Telecom la ligne est claire : « Nous sommes totalement disponibles pour toute collaboration ou dialogue avec Telecom au niveau du réseau mais pas commercialement, pas en tant qu'utilisateurs des structures de Telecom, pour éviter les doublons ou les chevauchements. Nous n'allons pas faire de service téléphonique."

Starace a également déclaré qu'il ne craignait pas l'entrée d'Eni dans le domaine des énergies renouvelables : « Nous avons construit un système qui nous permet de faire face à la concurrence. Je rappelle également l'accord avec F2i pour la construction ou l'acquisition de centrales en Italie jusqu'à 1.000 XNUMX MW ».

Enfin, une blague adressée à Edison qui a proposé de rembourser la redevance Rai aux nouveaux clients. « C'est la première pensée qui est venue à tous les vendeurs il y a environ un an, quand nous avons commencé à parler de l'inclure dans le projet de loi – a-t-il dit -. Nous avons envisagé de faire une remise mais non imputable à la redevance Rai".

En attendant, la concurrence entre Enel et Telecom porte ses premiers fruits. Fly in Aim Go Internet (+4,23%), qui collaborera avec Enel après le plan d'ultra-haut débit avec la municipalité de Pérouse. Telecom a également annoncé lors de la réunion le début de la pose de la bande dans la ville ombrienne.

UBI ET BPER SOUS LE FEU : LA VENETO BANCA INCONNUE CRAINT

Sous pression Ubi Banca, en baisse de 6% à 3,49 euros, brûle les gains de la veille (+7%). La crainte d'une réouverture à la demande du gouvernement, le dossier Veneto Banca, pour qui la perspective d'une augmentation de capital est de plus en plus compliquée, a déclenché les ventes sur l'institut, la pire blue chips du jour. Pour les mêmes raisons, les ventes se sont effondrées sur l'autre candidat potentiel à l'opération, Banca Popolare dell'Emilia-Romagna (-3,3%).

Toujours sous le feu des critiques d'Unicredit (-3,8%) qui attend des indications sur l'après Ghizzoni. Au-delà des nominations, la confrontation entre les fondations actionnaires et les partenaires internationaux sur l'augmentation de capital (5-7 milliards) s'aiguise. Pour les actionnaires étrangers, la recapitalisation est nécessaire pour porter le Cet 1 au-delà du seuil minimum de 10%. Les partenaires italiens suggèrent plutôt la vente de la polonaise Bank Pekao et de la turque Yapi Kredit. Standard & Poor's a confirmé les notations de l'institut de 'BBB-' pour le long terme et 'A3' pour le court terme. Les perspectives restent stables. 

Banco Popolare clôture à parité. Intesa gagne 0,5%. Montepaschi progresse également de 1%.

POSTE ITALIANE, 29,7% EN BOURSE APRÈS NOVEMBRE

Faiblesse de Poste Italiane (-0,80%) après l'apport par le Trésor d'une participation de 35% à la CDP via une augmentation de capital réservée de 2,9 milliards d'euros par la Cassa au prix - hors dividende - de 6,4 euros par action (6,75 euros par action avec dividende, égal à la valorisation de l'introduction en bourse). Pour Kepler Cheuvreux, qui a confirmé la recommandation d'achat sur le titre et l'objectif de cours à 8 euros, la vente sur le marché des 29,7% encore détenus par la MEF pourrait intervenir après la présentation du plan industriel en novembre.

Après trois ans et demi de collecte nette positive en avril, les OPCVM ont revu le rouge. Au cours du mois dernier, selon la carte Assogestioni, les segments ouverts ont enregistré une collecte nette négative de 1 milliard d'euros avec un recul significatif par rapport aux +7 milliards de mars. Sur les quatre premiers mois de 2016, la collecte est restée positive à 12,4 milliards.

Azimut -2,3%, Banca Mediolanum -1,70%, Anima quasiment inchangé (+0,09%). Banca Generali va à contre courant (+3,3%).

DÉCEPTION POUR AUTOGRILL, FCA DOUBLE SUR LEVANTE

Les compagnies pétrolières rebondissent. Eni +0,2% : Equita Sim a maintenu inchangé la recommandation d'achat et l'objectif de cours à 15,5 euros. Tenaris +2,3%, mais Saipem perd 1%. En évidence Saras (+4%), favorisée par les grèves des raffineries françaises.

Déception pour les membres Autogrill (-4% à 7,79 euros). L'action a pris le chemin de la baisse après les propos du président Gilberto Benetton qui, en marge de la réunion de l'entreprise, a refroidi l'attente d'un accord avec un partenaire international. "Il y a peu de groupes qui peuvent se combiner avec nous, a-t-il dit - Peut-être devons-nous attendre des moments plus opportuns. Nous avons eu des réunions dans le passé, mais les conditions n'étaient pas réunies."

En territoire négatif Fiat Chrysler (-1,17%). Le groupe a annoncé dans un communiqué qu'à partir de lundi prochain, la production de la Maserati Levante dans l'usine de Mirafiori à Turin passera à deux équipes de travail quotidiennes, et un total de plus de 1 200 personnes seront employées dans le complexe industriel historique de Turin. 

Chez les moyennes capitalisations, Landi Renzo avance (+4,9%), grâce à la promotion de Citigroup et Sogefi (+6,7%), sur la vague de l'issue positive d'une sentence arbitrale en faveur du groupe.

Rcs Mediagroup toujours dans la tourmente : +2,4% à 0,7550, au-dessus du niveau de l'offre de Bonomi. Le marché continue de parier sur un renouveau du Caire grâce à de nouveaux alliés.

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