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Primaires Pd, la recette de Renzi : avenir, Europe et mérite

Le maire de Florence cherche également des voix dans le champ PDL et dit qu'il aidera le vainqueur des primaires dans tous les cas - En attendant, il est en colère contre la génération de XNUMX - Pour Bersani, gagner ne sera pas facile.

Primaires Pd, la recette de Renzi : avenir, Europe et mérite

Il n'y a pas de grande nouvelle dans le discours par lequel Matteo Renzi a ouvert sa course à la première place du centre-gauche. Tout un peu comme prévu. Le maire de Florence a précisé qu'il chercherait également des voix dans le camp du PDL, s'adressant à ceux qui ont été déçus par les promesses non tenues du premier ministre. Ce qui est bien si on parle d'élections générales, un peu moins si on parle de primaires. Car dans ce cas, le soupçon de chercher un peu d'aide auprès de ce qui devrait être des opposants politiques deviendrait légitime. Bien sûr, le problème devra être résolu en délimitant le périmètre des consultations internes à la coalition avec des règles appropriées.

Pour le reste, Renzi parlait, presque obsessionnellement, de scraping et de changement, se référant plus aux personnes qu'aux contenus, au groupe patronal du centre-gauche et il s'en prenait à la génération qui avait XNUMX comme référence, concluant qu '"ils ne sont pas les meilleurs de la jeunesse". Quant au contenu, trois mots clés : avenir, Europe, mérite. Il est assez évident qu'un candidat qui se concentre entièrement sur le remplacement et la démolition évoque avant tout l'avenir et les nouvelles générations. La partie du discours sur l'Europe est meilleure, sur laquelle, cependant, il n'y a pas de changements particuliers par rapport à l'approche de Bersani et du Parti démocrate en général. Quant au fond, franchement, nous ne sommes pas allés au-delà de nobles déclarations d'intention. Rien à voir avec le discours de Caludio Martelli lors d'une conférence programmatique socialiste, consacrée au mérite et au besoin. Enfin, Renzi a expliqué qu'il avait l'intention de gagner, mais s'il perdait, il aiderait le vainqueur des primaires. Bref, malgré une certaine fureur juvénile, il reste pour l'instant ancré dans le camp du Parti démocrate.

Il n'en demeure pas moins que le maire de Florence sera certainement un adversaire difficile pour Bersani qui devra aussi composer avec d'autres : de Vendola à Tabacci, et la nouvelle entrée Laura Puppato, ancienne maire de Montebelluna, et authentique outsider (elle dit « belle âme") de la compétition. D'autres candidatures ne sont pas exclues, dont celle de Rosy Bindi. Et l'hypothèse d'une tenue des primaires en double vacation commence aussi à faire son chemin au sein du Parti démocrate.

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